Accueil > Décembre 2014 / N°28

La vieille dame qui pétille contre le Tahiti de pacotille

Connaissez-vous les Chambarans et le bois des Avenières ? Non ? C’est normal : pour l’instant il n’y a rien là-bas. Rien d’intéressant : ni centrale nucléaire, ni pôle technologique, ni grandes entreprises. Tout juste trouve-t-on un camp militaire. Et puis de petits villages, des étangs et quelques paysans. Et surtout des forêts. Partout. Des arbres sur des centaines d’hectares. Vous trouvez ça normal, vous, qu’on laisse tel quel ce territoire, inutile, non rentable ? De ne vouloir tirer aucun profit de ces champs bons à rien, mais à une heure de Lyon, Grenoble et Valence ? Vous trouvez décent de laisser les cervidés, promeneurs, pêcheurs, chasseurs, cueilleurs, sylviculteurs, simplement jouir de ces étendues de calme ? Non ? La plupart des notables locaux, et des conseillers généraux et régionaux non plus. Ils ont donc eu une idée géniale : y implanter un Center Parcs. Le pire, c’est que des gens sont contre et essayent de tout faire pour retarder le chantier qui vient de commencer. Le Postillon a partagé un repas avec deux d’entre eux.

On n’avait jamais rencontré Michèle. Fidèle abonnée au Postillon, elle nous envoie régulièrement - depuis trois ans - des mails du style : « à quand, comme je vous l’avais déjà demandé par courrier, un petit quelque chose dans vos colonnes sur le Center Parcs, cette aberration qui risque de nous écraser si nous ne faisons rien ? D’accord, Roybon n’est pas Grenoble, mais, faut-il que vous nous laissiez mourir sans broncher parce qu’on n’habite pas la capitale ? ».

Nous, on est un peu tête de mules. Plus on nous presse de traiter un sujet, moins on a envie de le faire, un peu comme un barman refuse de payer un coup à quelqu’un qui n’arrête pas de le lui demander. Et puis Roybon est à soixante kilomètres de Grenoble. Et puis on n’est pas diffusé là-bas. Et puis certains opposants au Center Parcs sont très actifs - un livre est paru sur le sujet, deux sites internet relaient plein d’infos, des textes documentés sont écrits souvent [1] - alors qu’est-ce qu’on pourrait apporter de plus, nous ? Et puis on a tant de sujets à traiter, juste à côté de chez nous dont personne ne parle.

Et puis, patatras. En octobre, les travaux commencent sur le site, après un passage en force du préfet. La question des grands projets inutiles et des zones à défendre revient en force dans l’actualité nationale, avec le barrage de Sivens et la mort de Rémi Fraisse. De plus en plus de regards - médiatiques et militants - se tournent vers Roybon. Et surtout Michèle nous envoie un nouveau mail provocateur : « Les parois de la cuvette grenobloise sont à ce point glissantes que vous ne puissiez sortir de la ville ? Ce serait pourtant bien si vous vous intéressiez - concrètement ! - au center Parcs de Roybon. Cordialement - quand même ! »
Alors finalement, on a craqué. On a écrit à Michèle pour lui dire qu’elle avait gagné . Elle nous a invité à bouffer. On y est allé à deux avec une idée bien précise : pour parler du Center Parcs, on va faire son portrait, à Michèle. Elle a tellement voulu qu’on en parle que, tiens, ça lui apprendra. Et puis c’est un bon sujet : une dame de 79 ans remontée comme un coucou contre un grand projet, on n’en rencontre pas tous les jours.

Sauf que : non. Pas moyen. Michèle a refusé catégoriquement : elle veut qu’on parle du Center Parcs, un point c’est tout. Si elle nous a invités à manger, c’est pour nous dire d’aller voir Machin, Truc, et Bidule - qui maîtrisent les dossiers - de fouiller sur tel détail, de creuser sur telle histoire. C’est pour nous donner des pistes, de quoi écrire une revue entière sur ce grand projet inutile. Mais en tous cas, ce n’est pas pour qu’on parle d’elle, de ses combats passés ou de son métier, de ces moments où « tout le monde croyait que j’étais au parti communiste mais comme disait une copine ‘‘pff, c’est encore bien pire’’ ». Elle n’a vraiment pas envie de se mettre en avant, Michèle : « T’inquiète quand je mourrai, les copines s’occuperont de raconter ma vie ».

Bon. Tant pis. Mais alors pourquoi s’oppose-t-elle à ce projet-qui-va-apporter-emplois-et-prospérité selon les élus ? « Au début je disais ‘‘qu’ils viennent donc, ces milliers de touristes’’. Faut savoir que moi, j’aime pas la nature, j’ai même horreur de ça. Les bois ne m’intéressent pas. » Précisons que Roybon, le village où elle habite depuis 1942, est un îlot d’urbanité dans un océan d’arbres.

  • « Mais tu n’y vas jamais dans la forêt ? »
  • « La dernière fois que j’y suis allée, pour ramasser du muguet, je devais avoir douze ans ! J’aime la nature travaillée par l’homme, les champs de culture, notamment ceux de colza ou de tournesol. Mais ce qui m’a énervée, c’est qu’ils volent et privatisent des terres qui appartiennent à tout le monde. Elles ont été données par le Dauphin en 1295, qui voulait attirer la population sur ces terres. La ‘‘charte’’ précisait que les nouveaux venus bénéficieraient des bois dont ils pourraient jouir librement et paisiblement. Pendant plus de sept siècles, les paysans ont profité de cet avantage dont on mesure mal l’importance aujourd’hui. C’est pour ça que les Avenières doivent rester ce qu’elles sont depuis sept siècles : une forêt libre et gratuite. »

Le concept du Center Parcs, porté par le groupe Pierre & Vacances est de créer une bulle artificielle en dehors du vrai monde. Cela permet aux touristes de déconnecter sans les aléas et dangers du monde naturel (ces horribles ronces, orties, serpents, cette horripilante boue et cette maudite température toujours trop basse ou trop élevée). « Ils ont tenté de nous faire rêver en montrant des images idylliques, super belles avec des palmiers, de l’eau chaude, comme sur une île tropicale, enchaîne Michèle. Moi d’ailleurs ce serait tout à fait une nature qui m’irait, en soi ! Sauf que là, elle est entourée de grands grillages et l’accès est payant. Maintenant le Center Parcs, je l’appelle le ‘‘Tahiti de Pacotille’’. »
Pour partager le repas avec nous, Michèle avait invité un autre habitant de Roybon, également opposé au Center Parcs. Lui préfère rester anonyme « par peur des représailles individuelles, c’est-à-dire de potentielles emmerdes administratives », alors on l’appellera Bernard. Sont-ils nombreux les opposants, dans ce village de 1 300 habitants ? Pour Bernard : « il y a encore plus de la moitié des habitants qui sont pour. Il y a quelques mois, on était vraiment une minorité à être contre, mais après la commission d’enquête et le passage en force, toute une partie de la population qui était hésitante commence à prendre position contre le projet ». En juillet, la commission d’enquête publique a donné un avis unanimement défavorable à ce projet « au titre de la loi sur l’eau », estimant que les impacts sur la zone humide et sur la ressource en eau avaient été « mal évalués ». Mais quelques semaines plus tard, le préfet est passé outre cet avis, en donnant toutes les autorisations nécessaires pour le début du chantier. De quoi confirmer que toutes les nouvelles mesures réglementaires « écologistes » sur la biodiversité ou sur l’eau, censées encadrer très sévèrement les projets d’aménagements, n’ont que très peu d’importance par rapport au poids des lobbyistes et de la « raison » économique.

« Ça s’est complètement politisé depuis quelques semaines, poursuit Bernard. Il y a encore quelques mois, on parlait du Center Parcs simplement comme un projet. Maintenant, après les histoires autour du barrage de Sivens, ce projet est raccroché à des questions politiques plus larges, celle des grands projets inutiles, de la course au développement et à la croissance. Avec cette politisation, plein de gens qui étaient plutôt neutres deviennent contre. Aussi parce qu’ils sont énervés par la présence de plus en plus massive des flics, et par l’arrogance des pro-Center Parcs ».

Et les autres, alors, ils ont trop envie d’avoir un complexe touristique à côté de chez eux ? « En fait, les seuls vrais militants du ‘‘pour’’ sont les élus et les commerçants. La majorité est plutôt pour, mais n’a pas d’argumentaire, ne veut pas en parler. On voit qu’en fait ils n’y ont jamais réfléchi. C’est juste que c’est pas dans leur tempérament de s’opposer à ce genre de trucs. Les jeunes, je peux te dire que ça ne les fait pas rêver d’aller travailler à Center Parcs. Mais globalement ils sont comme les autres jeunes : désabusés. Ils ne sont pas contre mais ne croient pas du tout que ça va leur donner une meilleure vie ».

Et Bernard, pourquoi se positionne-t-il ? Pourquoi n’est-il pas désabusé, comme tout le monde ? « Si je m’oppose à ça, ce n’est pas parce que je ne pourrai plus aller dans la forêt. Effectivement le projet ne concerne ‘‘que’’ deux cent hectares, alors que la forêt des Chambarans en compte soixante mille. Mais cela va entraîner une destruction de l’écosystème, qui se cache derrière un soit-disant développement durable et des mesures de compensations qui sont de grosses arnaques. Ils disent qu’ils vont compenser les cinquante hectares de zones humides détruites en travaillant sur cinq ou six zones humides différentes en Ardèche, qui elles n’ont pas de problèmes. Il paraît que même le préfet de l’Ardèche n’en veut pas. Ça n’a aucun sens. Par contre, ici, ça aura de grosses conséquences sur les ressources en eau et sur les rivières. »

Les besoins en eau potable du Center Parcs, aux cinq mille clients constamment renouvelés, sont énormes : de l’ordre de 1 200 000 litres par jour – notamment pour assurer le fonctionnement de l’« Aqua Mundo » (espace aquatique tropical de 9000 m2 maintenu en permanence à une température de 29°C). Les nappes phréatiques dans lesquelles ils ont prévu de puiser sont déjà en « déséquilibre quantitatif et les situations de gestion de crise (arrêtés de restriction, conflits d’usage, assèchement des cours d’eau...) sont déjà chroniques sur ces bassins versants », selon les fédérations de pêche de la Drome et de l’Isère [2], qui dénoncent également des « risques de pollution aggravés ».

En dehors des questions écologiques, Bernard s’inquiète du modèle de développement que risque d’imposer ce projet : « Ils mettent un pied dans la région, et ils parlent déjà de construire un supermarché à Roybon. D’autres infrastructures risquent de suivre. On est une belle zone sauvage pile au milieu du triangle Lyon-Grenoble-Valence, pour l’instant relativement épargnée par l’urbanisation. S’il y a un Center Parcs, j’ai peur de ce que deviendront les Chambarans dans cinquante ans. »

Être juste une « belle zone sauvage » n’a aucun intérêt pour la plupart des élus. Alors Marcel Bachasson, le précédent maire de Roybon, s’est creusé la tête pour « développer » son bled. C’est Michèle qui raconte : « La précédente municipalité voulait à tout prix faire un gros projet. Au début ils ont pensé à créer ‘‘Cité-cyné’’, un gros parc d’attraction autour de la chasse, ‘‘une première en France !’’ mais ils n’ont pas eu les financements. Après ils ont voulu accueillir un ‘‘Centre de Stockage de Classe 2’’ pour accueillir des déchets de tout le département, mais ils ont abandonné suite aux nombreuses protestations. En 2007, le président du conseil général Vallini cherchait un endroit pour implanter un Center Parcs en Isère : Bachasson a sauté sur l’occasion ».

Ô qu’il fait bon aujourd’hui - avec des élus aussi arrangeants - être patron d’un groupe comme Pierre & Vacances ! Dire que les élus de l’Isère les ont bien accueillis serait un bel euphémisme : ils leur ont carrément déroulé le tapis vert. Outre les nombreux avantages fiscaux dont bénéficie le groupe au niveau national, outre les manifestations de soutien montées par les élus pour faire croire à un engouement populaire, outre les dizaines de millions d’euros de subventions directes (plus de cent millions selon les opposants), le conseil général vient de donner un bon coup de pouce au Center Parcs. Il a annoncé qu’il allait acquérir une partie du terrain et les accès principaux, pour un montant de sept millions d’euros, puis en laisser l’usufruit au groupe Pierre & Vacances. C’est beau, de telles marques d’amitiés avec des p’tites entreprises cotées en Bourse.

Pour faire avaler tous ces efforts, l’argument sans cesse rabâché est bien entendu l’emploi. Mais combien coûtent-ils à la collectivité ces emplois ? Pour PCSCP (Pour les Chambarans sans Center Parcs) - l’association d’opposants qui a porté plusieurs recours juridiques ayant retardé le projet - « l’argent public qui serait investi en Isère représenterait, pour 468 équivalents emplois temps plein, plus de dix années de salaire payé d’avance, charges incluses ». Tout ça pour des boulots généralement précaires, avec des « petits salaires et des mauvaises conditions de travail », comme le dénoncent régulièrement les salariés grévistes des autres Center Parcs.

Mais que s’est-il passé pour que des élus d’une belle campagne sauvage en viennent à subventionner grassement un gros groupe dans le but de « sauver » leur territoire ? Comment vivait-on dans ces étendues de forêt ? Est-ce que les habitants survivaient laborieusement en rêvant de l’arrivée de milliers de touristes ? Pour Michèle, « il y a vraiment quelque chose de remarquable dans l’histoire des bois. Vous devriez travailler là-dessus, il y a plein de choses à raconter. Plein de métiers se faisaient ici : bien entendu on utilisait le bois d’œuvre pour les ossatures bois, charpentes, planchers et meubles. Il y avait énormément de scieries dans la région. Les bois tendres servaient pour la pâte à papier ou les allumettes. Les fagots, portés à Romans, allumaient le four des boulangers et les cantonniers des villes nettoyaient les caniveaux avec les balais en branches de bouleau que fabriquait Albert Vicat, mort il y a peu. Dans des petits ateliers roybonnais, on fabriquait des piquets de vignes, de palissades, des manches d’outils. On faisait aussi des paniers en lattes de châtaignier ou de noisetier, d’ailleurs on en fait toujours. C’est une histoire qu’il faudrait raconter maintenant parce que dans quelques années, plein de témoins auront disparu ».

Au Postillon on aime bien raconter des vieilles histoires, mais on essaye aussi d’être des fois dans l’actualité. Sitôt les autorisations données par le préfet, mi octobre, Pierre & Vacances a attaqué les travaux. À marche forcée : des ouvriers travaillent jour et nuit à couper des arbres pour faire un maximum de dégâts sans laisser prendre d’importance à une opposition physique. On a essayé d’aller voir de près le 20 novembre : on a juste réussi à voir les vigiles et gendarmes gardant la zone 24h/24, transformant ces champs « bons à rien » en camp retranché.

Quelques recours juridiques courent encore, mais ne devraient pas aboutir à grand chose, si ce n’est gagner un peu de temps. L’espoir de Michèle et Bernard réside plus dans la multiplication des actions physiques pour retarder ou bloquer le chantier. Début novembre, plusieurs « actions de désobéissance civile », à visage découvert, ont permis d’enlever des piquets, balises et autres instruments de marquage du chantier. Dans la nuit du 20 au 21 novembre, une tentative d’incendie d’engins de chantier n’a pas abouti : seuls des rouleaux de géotextile ont pris feu. La dernière manifestation sur le site, le 16 novembre, a rassemblé plus de cinq cents personnes. Ici et là, on parle de commencer un campement à proximité du chantier, sans résultats pour l’instant. Un « appel à la mobilisation permanente » contre le Center Parcs a été lancé pour le dimanche 30 novembre, après le bouclage de ce numéro.

Pour discréditer ces premières actions, les promoteurs du projet dénoncent les « extérieurs » venant s’occuper d’un problème qui ne les concerne pas. « Extérieurs » : le mot ne passe pas pour Michèle, qui a écrit une longue lettre au président du conseil général de l’Isère - qui a utilisé ce terme - pour s’insurger. Extraits :
« Sans doute ne savez-vous pas que les Roybonnais ne sont pas xénophobes. Ils ont accueilli les protestants au milieu du 16ème siècle ; les prêtres réfractaires après 1789. Début 1940, ils essayaient de témoigner leur amitié aux « Indésirables » parqués dans l’ancienne usine de soierie. Les « extérieurs » ayant fui le totalitarisme de Mussolini et Franco, réfractaires au STO et résistants, cachés dans les bois des Avenières, étaient soutenus par la population. Plus récemment, ce sont les « harkis » qui, abandonnés par le gouvernement français qu’ils avaient servi, sont arrivés à Roybon par un froid hiver de 1963. Ils ont trouvé un peu de réconfort auprès de la population. (…) Monsieur le Président du Conseil Général, ces extérieurs, en grand nombre, habitent le département de l’Isère. Ils y paient leurs impôts donc votre salaire – peut-être dit-on indemnité d’ailleurs- ils paient aussi les salaires des autres conseillers généraux, dont certains sont en même temps député, si ce n’est ministre, conseiller régional, maire. (…) Si les Roybonnais ont toujours accueilli avec compassion des minorités opprimées, leur attitude, pendant la guerre de 1939-1945, atteste que les « envahisseurs » n’étaient pas les bienvenus. Et là, ce sont cinq mille personnes qui débarqueraient chaque semaine au Center Parcs ».

Elle écrit bien, Michèle. Des lettres comme ça elle en a pondu des dizaines. Mais elle avoue quand même que son « tempérament est de parler beaucoup » - et on ne peut pas la contredire. Alors elle en remet une couche sur tous ces grands élus qui donnent des leçons : « Ils parlent des extérieurs mais par contre ça les dérange pas que la ministre Fioraso la ramène partout pour dire qu’elle soutient le Center Parcs. Mais qu’est-ce qu’elle vient donner son avis, elle ? Maintenant elle habite toujours à Paris... ». Et à la capitale, Fioraso croise du beau monde : il y a un an, elle a crée le « comité sup’emploi » une « instance de réflexion et de dialogue », co-présidée par... Françoise Gri, la directrice générale du groupe Pierre & Vacances.

Ça fait maintenant trois heures qu’on est attablés, qu’on se ressert tantôt un verre de rouge, tantôt un morceau de fromage. En tant qu’ « extérieurs », on confirme qu’on est bien accueilli dans les Chambarans, en tous cas chez Michèle. Ça donne envie de revenir, pour observer l’évolution de la lutte contre le Center Parcs, et pour voir ce qu’il adviendra de ce territoire – que ce projet se fasse ou non. « Il n’y a presque plus d’agriculteurs dans le coin, conclut Bernard, mais de plus en plus de jeunes arrivent ou reviennent pour monter des projets - notamment autour de la paysannerie. Avec le Center Parcs, ce qu’on nous propose pour sauver les Chambarans, c’est de les vendre. Alors nous, en plus de critiquer, il faut aussi qu’on montre qu’on veut faire vivre cet endroit. »

Center Parcs ?

Center Parcs est une marque néerlandaise de villages de vacances, propriété du groupe Pierre & Vacances. Il y en a pour l’instant vingt-cinq en Europe, dont quatre en France.
Deux autres sont en projets en France, dont celui des Chambarans. Lancé en 2007, il a été rapidement contesté par des textes, des affiches, des recours en justice et la constitution d’une association.

Notes

[1Le livre : Henri Mora Chambard dans les Chambarans - S’opposer à Center Parcs et à la marchandisation du monde, éditions Le monde à l’envers, 2011.
Les sites : http://chambarans.unblog.fr/
http://www.pcscp.org/ (le site de l’association d’opposants Pour les Chambarans Sans Center Parcs)
Des articles – notamment des cartographies du chantier - sont régulièrement publiés sur grenoble.indymedia.org

[2Voir peche26.pagesperso-orange.fr/impactscp.pdf