200 000 balles : c’est la somme donnée à « Ebra Médias Rhône-Alpes Paca » (la régie du Daubé) par la Métropole de Grenoble, comme nous l’apprend le « contrat de prestations de services relatif à l’évènement “Tech&Fest” ». Ce nouveau festival créé par Le Daubé pour « célébrer l’innovation » a connu sa deuxième édition début février, en étant grassement subventionné par la Métropole. Le « marché sans publicité ni mise en concurrence » signé le 5 décembre 2024 détaille l’ensemble des « prestations de communication interne et externe permettant d’assurer la visibilité de Grenoble-Alpes Métropole avant et pendant la manifestation ». Ainsi on apprend que le « logo partenaire 1er niveau sur l’ensemble du plan de communication » est facturé 42 000 € TTC, qu’une page de publicité au sein du programme Tech&Fest coûte 6 000 €, ou deux quart de pages de pub au sein du journal coûtent 18 000 €, (soit 9 000 € le quart de page quand même). Au niveau argent public balancé par les fenêtres de la com’, la Métropole a aussi dépensé 6 000 € pour avoir droit à un « édito du président sur le Linkedin du Tech&Fest ». À ce prix-là, ça ressemble plus à du soutien inconditionnel qu’à de l’achat de prestations. Tout cet argent se rajoute aux millions d’euros déjà déversés par la Métropole pour aider l’écosystème grenoblois des merdouilles connectées et autres outils de contrôle « intelligents » : selon le président Christophe Ferrari, « la Métropole a investi près de 32 millions d’euros durant ce mandat [soit plus de six millions d’euros par an – c’est toujours ça que les politiques sociales n’auront pas] pour soutenir les start-ups de notre territoire ». Cela confirme que Le Daubé, qui a bien compris que l’argent public continuait de se déverser abondamment sur l’écosystème numérique, organise ce salon avant tout pour renflouer ses caisses vidées par la désaffection de ses lecteurs au profit de… l’écosystème numérique. Voilà l’information au garde-à-vous pour la start-up nation.
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