Des fois (rarement), il nous arrive d’être d’accord avec Grenoble le changement, le site des ultracarignonistes. Comme quand ils s’insurgent, le 13 mai 2025, des plaintes en diffamation qu’ont déposées des élus de la majorité municipale contre leur site : « Les partisans de la transparence pour toutes et tous détestent que l’entrelacs de liens familiaux et politiques soit connu, alors qu’il n’y a rien de répréhensible. La transparence est bonne pour les autres soupçonnés par nature. Pas pour eux. Ils attaquent en justice tous ceux qui leur déplaisent. » Mais comme tous les gens de pouvoir, ces politiciens peuvent en pratique faire exactement ce qu’ils dénoncent à propos de leurs adversaires. Ainsi Nathalie Béranger, multi-élue (mairie, région), numéro deux des Républicains de l’Isère et affidée de Carignon, a porté plainte pour diffamation contre notre journal pour deux phrases parues dans l’article « Un héritage détourné depuis trente-six ans » (Le Postillon n°72), détaillant les magouilles financières et immobilières de la famille de son compagnon. À noter qu’à l’époque, ni elle ni Édouard Ytournel n’avaient daigné répondre à nos questions et que depuis, ils n’ont fait aucun démenti sur les faits rapportés (et pour cause : ils sont rigoureusement exacts). On dirait bien qu’en fait Nathalie Béranger déteste « que l’entrelacs des liens familiaux et politiques soit connu »… et que pour ça elle fait même appel au tribunal judiciaire de Paris (son avocat étant domicilié là-bas), qui a « mis en examen » notre directeur de publication en avril. À suivre… en toute « transparence pour tous ».
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