Voici une information trouvée sur la « Grevue de presse », réalisée par le site internet d’Ici Grenoble : « Pour celles et ceux qui se demandent de quelle classe sociale faisait partie Eric Piolle avant son élection à la mairie de Grenoble, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique apporte quelques éléments de réponse. Depuis le 17 décembre, il est en effet possible de consulter en ligne les déclarations d’intérêts et d’activités des maires des communes de plus de 20 000 habitants. Sur la fiche d’Éric Piolle on découvre de nombreuses informations, dont le fait qu’il touchait à Hewlett-Packard un salaire de 144 000 euros en 2009, 184 000 euros en 2010, ou encore 111 000 euros en 2011 ». 184 000 euros par an, ça fait quinze mille euros net par mois, auxquels il faut rajouter les « avantages (voiture, actions) ». Ce qui nous inspire plusieurs réflexions :
1) Piolle s’est enorgueilli de ne gagner plus « que » 4 200 euros brut en tant que maire. C’est vrai que beaucoup d’anciens collègues à lui n’accepteraient jamais de réduire leur sacro-saint « pouvoir d’achat ». En même temps, c’est facile : avec 15 000 euros par mois, on imagine qu’il en a mis un bon paquet de côté.
2) Et dire qu’il y en a des centaines comme ça dans la cuvette, qui gagnent quinze mille euros par mois ou plus, alors qu’un grenoblois sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté (environ 800 euros pour une personne seule). Est-ce que ce monde est sérieux ?
3) Le « revenu universel de base » est de plus en plus à la mode, et est même promotionné par des patrons milliardaires de la Silicon Valley. Il semble pourtant bien plus pertinent d’installer d’abord un revenu maximal, bien en-dessous de 15 000 euros par mois.
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