Cette campagne municipale grenobloise a été rythmée par une épreuve qui aurait toute sa place aux Jeux olympiques : les concours de langue de bois. Le principe : une structure invite les candidats à venir débattre autour de sa marotte. C’est l’Ampérage qui a commencé à faire tourner la machine-à-promesses sur la culture. La fondation Abbé Pierre a embrayé sur le mal-logement. Les associations Un p’tit vélo dans la tête et l’ADTC (Association pour le développement des transports en commun) ont poursuivi sur les « modes doux », l’OMS (Office municipal du sport) sur le sport... L’Union de quartier Berriat-Saint-Bruno a voulu également participer à ce grand jeu mais a seulement invité à son assemblée générale les trois candidats qui avaient déposé leur liste (Chamussy, Safar et Piolle). Ceci a provoqué la fureur de Philippe De Longevialle, actuel adjoint à l’urbanisme et candidat centriste, qui a pondu un communiqué au Daubé (9/02/2014) pour exprimer sa colère contre l’Union de quartier. Extrait : « Ce manquement grave aux règles les plus élémentaires de la démocratie et de l’éthique, qui ne m’étonne guère, aura au moins un aspect positif. Cela me permettra de me rendre à l’AG de l’Union de quartier Mistral / Eaux-Claires, qui, elle, a toujours fait preuve, quelles que soient les questions traitées et quel que soit le président, d’un sens élevé de l’accueil et de la bienséance ». Manque de bol : l’AG de l’union de quartier Mistral / Eaux-Claires n’était pas le même soir que celle de Berriat / Saint-Bruno, mais la veille jeudi 13 février. Selon un compte-rendu de cette AG, De Longevialle est d’ailleurs arrivé « in extrémis » avant la fin, juste avant le « pot de l’amitié ». C’est vrai que cela suffit pour profiter d’un « sens élevé de l’accueil ». En fait, si on en croit son compte Twitter, sa non-invitation lui a permis de se rendre au stade des Alpes pour le match Grenoble-Clermont... Les supporters ont-ils fait preuve de « bienséance » avec le bétonneur en chef ?
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
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