Les élus de la majorité l’ont répété tout l’été : à cause de la municipalité précédente, qui n’avait pas « budgétisé de nombreuses sommes correspondant à des engagements fermes », les comptes de la ville sont dans le rouge : l’adjoint aux finances vient de décider d’emprunter 13 millions d’euros en plus des 25 millions déjà empruntés. Ce qu’ils n’ont pas trop détaillé, c’est la façon dont ils comptaient réduire la dépense. Par une baisse des subventions au club professionnel de football le GF38, qui dispose du budget le plus élevé de son championnat de CFA (2,15 millions d’euros) ? Sûrement pas ! La nouvelle municipalité vient de décider au conseil municipal du 21 juillet 2014 d’une aide de 100 000 euros supplémentaires pour le nouveau projet du club (en plus des 800 000 déjà versés pour l’année 2014). Par contre, les élus rouges-verts ont décidé de rogner sur la masse salariale, comme le relève une note interne de François Langlois datée du premier juillet à destination des « directeurs et chefs de service », que nous nous sommes procurée. Le directeur général des services annonce que « les ressources humaines doivent être parties prenantes (…) de la maîtrise du budget de fonctionnement de la ville » et prévient : « les demandes de remplacement de type maladie ordinaire ou renfort pour gérer des périodes de forte activité ou de congé en nombre ne peuvent être, en l’état, satisfaites ». Donc plus de remplacement hormis pour les « absences de longue durée » et « les agents, dont la présence, en contact direct avec les usagers, est indispensable à l’accomplissement du service public ». Étant donné que les congés maternité (de 4 à 8 mois) et les congés maladies inférieurs à 12 mois ne sont pas considérés comme étant de « longue durée », il risque d’y avoir moins de queue devant les machines à café de l’hôtel de ville. Les employés en bonne santé vont donc devoir récupérer tout le travail de ceux malades et de celles enceintes qui ne sont pas « en contact direct avec les usagers » : cela promet une saine ambiance entre collègues et - peut-être - une certaine discrimination dans le recrutement de femmes qui risqueraient d’avoir la mauvaise idée de procréer. Enfin une politique réellement écologiste de la municipalité Piolle : la décroissance salariale !
Le Postillon ?
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