C’est un des sujets médiatiques du moment : les violences envers les élus. Si certains ont effectivement subi quelques actes de barbarie (comme le maire de Saint-Brévin en Loire Atlantique victime d’un incendie criminel par des opposants au projet de centre de demandeurs d’asile), d’autres surfent sur la vague pour se victimiser et faire parler d’eux. Ainsi de Fanny Lacroix, maire du petit village trievois de Chatel-en-Trièves (500 habitants) et ancienne candidate Modem aux législatives de 2022. Au printemps, elle a fait des apparitions médiatiques nationales et locales (France Inter, 20/05/2023 - Le Daubé, 22/05/2023) pour témoigner de la « hausse des violences dont elle a été la cible ». Diable, qu’a-t-elle pu subir ? Des coups ? Un incendie ? Des menaces de mort ? Pas du tout… Le traumatisme de Fanny Lacroix, c’est d’avoir vu… une caricature d’elle. Au printemps dernier, à l’occasion du mouvement contre la réforme des retraites, plusieurs affiches ont été collées dans le Trièves la caricaturant en sauveur, un agneau dans les bras. « Notre grandeur céleste, toi dont le front fut béni par Manu 1er... » Aucune insulte, aucune menace, rien que du très gentil foutage de gueule rappelant son soutien à Macron et – donc – à la réforme des retraites. Néanmoins voilà l’occasion parfaite pour notre ambitieuse élue de se victimiser, allant même jusqu’à porter plainte contre X à la gendarmerie de Monestier-de-Clermont. Le Daubé assure qu’une enquête a été ouverte – on a peine à le croire. Si les pandores trièvois n’ont certes pas grand-chose à se mettre sous la dent, il y a quand même quelques conduites en état d’ivresse ou attaques de loups qui sont certainement un peu plus prioritaires.
Le Postillon ?
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