Une semaine avant la grande manifestation « De l’eau, pas des puces » ayant réuni environ 2 854 personnes (selon notre service de comptage) à Bernin, le maire de Crolles Philippe Lorimier a poussé un « coup de gueule » en plein conseil municipal du 21 mars. L’objet de son courroux : la distribution d’un tract du collectif STopMicro, co-organisateur de la manif, dans toutes les boîtes de sa commune. Alors il s’est emporté contre les militants, à qui il conseille de « faire un retour à la terre. Ils seront plus en adéquation avec le choix de vie qu’ils veulent imposer à tous. » Faut le comprendre, il en peut plus Lorimier : « Ces minorités qui font peur aux gens, j’en ai assez ! J’en ai sincèrement assez !! » Et en plus, ces horribles personnages « s’en prennent nominativement aux élus qui travaillent sur ce territoire »… Et si ce n’était pas plutôt ça la véritable raison de la colère du maire de Crolles ? Dans le tract de STopMicro distribué dans les boîtes aux lettres, il était fait mention d’Henri Baile, président de la Communauté de communes, de Jean-François Clappaz, vice-président au « développement industriel », mais aucune trace de Philippe Lorimier... Encore un échec dans sa quête de gloire. Malheureusement, contre la jalousie il n’existe aucun traitement à base de machin connecté.
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