Dans le précédent numéro, nous avions parlé de l’auto-censure de L’Express qui avait renoncé à faire paraître un dossier sur « le vrai pouvoir du CEA à Grenoble ». Nous avons écrit un peu trop vite car ce dossier est finalement sorti mi-novembre. Si ce dossier reprend beaucoup d’informations déjà parues, on y apprend quelques éléments, notamment sur Jean Therme, le directeur du CEA-Grenoble (Commissariat à l’Énergie Atomique) et « maire bis de Grenoble » (voir Le Postillon n°11). On savait déjà qu’il était très proche de Geneviève Fioraso, l’« élue augmentée » (voir Le Postillon n°14), on découvre qu’« ils se téléphonent plusieurs fois par semaine » depuis qu’elle a été nommée ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et que des amis ont l’impression que « c’est le chercheur qui aide la ministre à trouver son chemin dans les arcanes parisiennes ». Une proximité qui agace Michel Destot, lui qui lorgnait sur ce ministère. Jaloux il soutient que : « Jean Therme énerve tout le monde, en voulant toujours se mettre en avant ». Un coup de gueule pour le dépité-maire sans doute dû à la jalousie de ne pas être, comme Jean Therme, aux repas mensuels du Siècle, regroupant les élus les plus arrivistes, les patrons les plus rapaces, et les journalistes les plus serviles du pays. Celui qui aime à se présenter comme fils de paysan savoyard, que son chauffeur ramène tous les soirs dans son village natal de Saint-Jean-d’Arvey en Savoie, fait donc partie des deux cents membres de « l’un des plus influents cercles du pouvoir français ». Voilà qui risque malheureusement de bien l’aider à réaliser son rêve : bétonner tout le sillon alpin pour que l’endroit devienne une « métropole attractive au niveau européen ».
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
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