Ce qu’il y a de bien avec les responsables économiques, c’est qu’ils n’ont pas la langue de bois des responsables politiques et révèlent les véritables objectifs des politiques publiques. Quand les élus, pour vanter le développement du train dans le Sillon Alpin parlent « écologie », « modes doux », « transport vert non polluant », Jean Vaylet, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Grenoble use d’un langage moins poétique dans Le Daubé (25/01/2012) : « Je suis aussi demandeur d’une liaison ferroviaire rapide et à forte fréquence avec Chambéry. Car notre développement se fera, aussi, avec la Savoie. Cela industrialiserait toute la vallée entre les deux villes ». Remplir le Grésivaudan d’usines, de labos et de constructions diverses voilà donc l’idéal de la Chambre de Commerce et d’Industrie.