En 2023, on dressait le portrait de Jean-François Clappaz, le vice-président de la communauté de communes au développement industriel, en « jardinier artificiel » (Le Postillon n°69). On détaillait notamment les multiples zones d’activité qu’il se battait pour agrandir et faire ainsi pousser du béton de partout, urbanisant de plus en plus cette vallée autrefois entièrement agricole. Deux ans plus tard, les responsables de la com’ com’ ont enfin adressé un droit de réponse via Le Daubé (4/07/2025) : « Le Grésivaudan n’est pas un territoire d’affreux bétonneurs. Nous sommes des élus responsables, garants du développement de notre territoire. » Et effectivement, ce qui les anime surtout c’est de « développer » le territoire… également en hauteur. Le plan local d’urbanisme de la ville de Crolles permet maintenant de construire des « bâtiments industriels » d’une hauteur de cinquante mètres, soit 17 étages (les détails des magouilles urbanistiques, ainsi que celui des différentes « extensions » d’usines, de sous-traitants et d’infrastructures sont à retrouver sur le site de StopMicro stopmicro38.noblogs.org). Pour vous faire une idée, ça correspond à la moitié de la hauteur des tours de l’île Verte… Ces imposantes verrues industrielles risquent de pas mal gâcher la charmante vue du Grésivaudan, ce territoire d’affreux développeurs.
