Une fois de plus, notre dévoué maire a vu ses efforts récompensés. Après avoir travaillé pendant tant d’années, s’être dépensé sans compter, voilà qu’il vient d’accrocher une nouvelle décoration à sa veste déjà parsemée de médailles. Le journal Fakir vient de lui remettre le « radis d’or », récompensant le « moins socialiste des socialistes ». Ce qui a motivé l’équipe du canard amiénois à décorer l’édile grenoblois, après avoir épinglé Manuel Valls, est cette phrase de Destot, rapportée par Le Point du 8 avril : « Je peux ramener à Dominique (NDR : Strauss-Kahn) bon nombre de patrons du CAC 40 ». Commentaire de Fakir : « Car c’est ce qui manque, il faut croire, aux strauss-kahniens : des liaisons patronales. Autant le directeur du FMI et ses amis ne cessent de défiler dans les cortèges, d’entonner l’Internationale, d’embrasser les syndicalistes de Goodyear, d’être plongés dans les affres des quartiers populaires, autant l’ancien avocat d’affaires fréquente trop peu les élites économiques. Certes, depuis le Cercle de l’Industrie, qu’il a fondé dans les années 90, DSK côtoie les PDG de Publicis, Rhône-Poulenc, Lafarge, Pechiney, Elf, L’Oréal, Bull, Schneider, Renault, Total, Danone. Certes, alors ministre de l’Economie, il a offert Aérospatiale sur un plateau à Arnaud Lagardère, et les dernières banques publiques aux affairistes. Certes, Lionel Jospin le sermonnait alors : « Ne répète pas ce que te disent les patrons », lui reprochant de « baigner dans le patronat ». N’empêche, Michel Destot a bien identifié cette carence : « Je peux ramener à Dominique bon nombre de patrons du CAC 40 ». Ainsi se gagnent les campagnes internes au PS… »
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
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