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Monéo : derniers rebondissements

On en a parlé dans les derniers numéros. Depuis la rentrée, la direction du CROUS de Grenoble a rendu obligatoire la possession d’une carte à puce Monéo pour bénéficier du tarif étudiant. Depuis, quelques étudiants ont commencé à protester. Début décembre, après une première campagne de tracts et d’affiches, le CROUS de Grenoble a lâché du lest et levé l’obligation d’un des restaurants universitaires l’Entracte. Mercredi 25 janvier, pour obtenir la levée de l’obligation de la carte Monéo dans les autres RU, une distribution de tracts et un collage d’affiches ont lieu au resto Diderot sur le campus. Deux étudiants pénètrent à l’intérieur pour y distribuer leur papier. Mais Nadji Cherrah, directeur des CROUS Diderot et Barnave n’a pu supporter un tel affront  : il appelle les flics. Rapidement sur les lieux, les policiers nationaux expulsent nos deux étudiants et procèdent à un contrôle d’identité. Comme si cela ne suffisait pas, Nadji Cherrah, annonce sa volonté de porter plainte.
a priori, il n’y a pas que sur le campus que les étudiants refusent Monéo. Il y a quelques jours, des bornes Monéo ont été sabotées au resto U d’Arsonval, à proximité de la gare. Une plainte a été déposée par le CROUS. Il y aurait pour plusieurs milliers d’euros de dégâts. À notre connaissance, l’action n’a pas été revendiquée. Pour le CROUS et son partenaire bancaire Monéo, ça commence à faire beaucoup  ! Plutôt que de reculer, ils organisent la contre-attaque. Depuis une semaine, une nouvelle plaquette de com’ est distribuée à tous les étudiants. Avec son visuel funky, elle omet juste de préciser que si tu n’as pas la carte, tu ne manges pas... ou alors pour 7,20€.

Publié dans le numéro de Février / Mars 2012