Ils sont sympas à l’UMP38 : ils parlent souvent du Postillon. C’est touchant, surtout par rapport aux politiciens de gauche, qui ne se risquent jamais à commenter nos articles de peur de nous faire de la pub. Mais le problème de l’UMP38, c’est qu’on a l’impression qu’ils lisent un peu trop vite. Dans le dernier numéro, on avait supposé qu’ils tournaient au champis, en fait ça doit être de l’ordre du LSD. C’est particulièrement frappant quand on lit l’interminable article qui nous est consacré sur leur blog (le 24/01/2015). Par charité, nous ne citerons pas toutes les bouffées délirantes de ce fourre-tout – qui nous accuse entre autres fariboles d’avoir fait une « ode à Dubedout » (ceux qui ont lu les n°26 et 27 pourront juger de la santé mentale du rédacteur du blog). Encore une fois : nous comprenons tout à fait que ce dernier ait été vexé par les quelques vannes que nous avons daigné lui consacrer (nous avions qualifié son style « d’ampoulé, répétitif et rasoir » et c’est vrai qu’à la lecture de son dernier papier, nous trouvons ces mots assez faibles). Mais serait-ce trop demander qu’il nous attaque sur des choses qu’on a réellement écrites, et non sur des inventions ou des supposées omissions volontaires (du genre « puisque Le Postillon ne diffame pas Éric Piolle en disant que ce qu’il a fait est illégal, c’est donc forcément qu’il le protège ») ? Comme nous ne sommes pas rancuniers, on profite de cette brève pour faire de la publicité pour leur blog, en invitant le lecteur à aller se faire un avis par lui-même. Et nous leurs proposons même de leur donner modestement quelques conseils en écriture, même si – hélas – nous avons peur que vouloir discuter de l’art d’écrire avec l’UMP38 soit à peu près aussi saugrenu qu’un débat avec Emmanuel Macron sur les avantages comparés de Leader Price et de Dia.
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
Si nous avons décidé de réaliser ce site, c’est pour que les internautes s’intéressant aux sujets que nous avons traité puissent trouver nos écrits. Vous ne pourrez pas poster de commentaire car nous ne voulons pas perdre notre temps à modérer. En revanche, nous lirons avec plaisir toutes vos réactions, emballées ou énervées, par courrier postal ou par mail.
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