Il y a un an (Le Postillon n°66), on révélait – grâce aux informations données par son ancien chef de cabinet – les pratiques irrégulières du président de la Métropole à propos de l’utilisation de sa voiture de service et du chauffeur mis à disposition. Après avoir refusé de répondre à nos questions puis à celle d’autres médias, Christophe Ferrari avait tourné sept fois son clavier dans ses doigts pour finalement pondre un communiqué assurant que le détournement de fonds public s’était fait à l’insu de son plein gré (Le Postillon n°67). Il promettait : « Alerté récemment sur cette situation, j’ai ainsi demandé à ce qu’un inventaire soit réalisé pour régulariser, sans délai, tout ce que je dois payer. Cette régularisation est en cours. » Depuis, alors que l’enquête judiciaire n’est toujours pas close, toujours aucune nouvelle de « l’inventaire » et de la « régularisation sans délai ». Bon ok, la somme, de plusieurs dizaines de milliers d’euros, n’est pas négligeable (le directeur de cabinet parlait de 2 500 euros rien qu’en frais de péage). Mais quand même, avec tous les scientifiques entourant le président de la « Métropole des sciences » et les supercalculateurs mégapuissants présents dans la cuvette, on n’attendait un peu plus de célérité pour additionner des chiffres de la part de ce représentant du « modèle grenoblois ». À moins que ce ne soit pas un problème de calcul ?
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
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