Thierry Monel est quelqu’un de polyvalent. Et bosseur avec ça. Rendez-vous compte : déjà il est premier adjoint à la Ville d’Échirolles, petite bourgade de 36 000 habitants, en charge des finances, de la vie des quartiers, de la démocratie locale, de la « gestion urbaine et sociale de proximité », de la politique de la ville et de la tranquillité publique (c’est-à-dire de la vidéosurveillance), rien de moins. C’est beau d’avoir autant de compétences. À côté de ces menues occupations, il est également conseiller communautaire à la Métropole et surtout directeur général du Sitpi (Syndicat intercommunal pour la télématique et les prestations informatiques), regroupant Pont-de-Claix et les communes de la « banlieue rouge » (Fontaine, Échirolles, Saint-Martin-d’Hères). À la base, c’était pas son truc l’informatique à Thierry. Jusqu’en 2014, il était plutôt dans l’administration municipale, directeur de cabinet puis directeur général des services, donc salarié à la Ville d’Échirolles. Mais en 2014, Monel est choisi par le maire d’Échirolles Renzo Sulli pour devenir son dauphin – celui qui était prévu, Guy Rouveyre, ayant dû démissionner, coupable d’agressions sexuelles. Problème : Monel ne peut pas continuer à bosser à la mairie, s’il veut être élu. Il trouve donc avec habileté une place à la direction du Sitpi et rejoint la longue liste des élus communistes de l’agglomération bossant dans des structures para-municipales contrôlées par les communistes. Pourquoi ne pas s’arranger entre camarades ? Ce poste lui permet en outre d’arrondir ses fins de mois avec un salaire de 3 150 euros, en plus d’une voiture de service. Si on ajoute les indemnités mensuelles de la Ville d’Echirolles (2 102 euros) et de la Métropole (700 euros), on approche des 6 000 euros par mois. En même temps, il faut bien récompenser tant de dynamisme pour servir ses concitoyens. Et encore : on ne compte pas l’énergie déployée pour préparer son accession au trône bientôt libéré par le camarade Sulli. Et vive la lutte des places !
Le Postillon ?
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