On le répète : oui Le Daubé est toujours la propriété du Crédit Mutuel (via le groupe Ebra) même si cela n’est nullement mentionné dans ses pages. Le problème de Michel Lucas, le PDG du Crédit Mutuel ? C’est qu’il en fait trop. Le 1er mars 2013, Le Daubé publie un article à la gloire du Crédit Mutuel et on y apprend que « le groupe (Crédit Mutuel CIC) compte désormais 23,8 millions de clients, soit 300 000 de plus qu’en 2011, et gère une épargne de 506,9 milliards d’euros, en progression de 9,7 % ». Whaou ! Et d’enchaîner : « Le groupe CM11-CIC a conforté sa solidité en 2012 malgré les turbulences des marchés, des taxes nouvelles et une croissance globale atone en Europe ». Trop fort le Crédit Mutuel ! Michel Lucas le disait lui-même : « Un journal c’est un compte d’exploitation » (n°21 de la revue XXI). L’article du Daubé poursuit : « Un dirigeant d’entreprise est là pour s’adapter aux lois nouvelles. ‘‘Mais les politiques ne doivent pas oublier que nous finançons les PME-PMI françaises (…)’’ commente le président Michel Lucas ». Et oui, un journal ça sert aussi à s’auto-interviewer aurait pu ajouter « son président ». Cerise sur le Crédit Mutuel : cet article à la gloire des résultats de la banque a été publié dans sept autres journaux (Le Progrès, Les DNA, Vosges Matin, Le Républicain Lorrain... [1], appartenant tous évidemment à Michel Lucas. Un conseil : pour défendre ses intérêts dans un journal dont on est le patron, discrétion vaut mieux que communication.
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
Si nous avons décidé de réaliser ce site, c’est pour que les internautes s’intéressant aux sujets que nous avons traité puissent trouver nos écrits. Vous ne pourrez pas poster de commentaire car nous ne voulons pas perdre notre temps à modérer. En revanche, nous lirons avec plaisir toutes vos réactions, emballées ou énervées, par courrier postal ou par mail.
Si notre journal est payant, l’accès à notre site est libre. Profitez-en bien car chacun sait que la presse gratuite est vendue.
Ce site web a été réalisé et est hébergé en partenariat avec Grésille. Sa réalisation et son hébergement reposent sur des logiciels libres issus des contributions de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Contact
Pour nous envoyer vos vrais courriers :
Le Postillon
42 avenue Jean Jaurès
38600 Fontaine
Et les virtuels :
lepostillon@gresille.org
Pour nous parler : 04 76 94 18 65