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Articles de ce numéro

  • Le distributeur automa-shit

    On répète sans arrêt - à raison ! - que Grenoble est une ville innovante. Mais pourquoi diable l’innovation devrait-elle se cantonner dans les quartiers nord de la ville ? Pourquoi la création de richesses, la recherche illimitée de profits devrait-elle se limiter aux laboratoires et centres de recherche de la Presqu’île scientifique ou aux zones d’activités comme Innovallée ?
    Cette profonde injustice est en train d’être réparée : dans les quartiers sud aussi, on se veut à la pointe de la modernité.

  • Le boxeur brocanteur

    On va sans doute nous le reprocher : encore un reportage sur les vieux !
    Et alors ? Au Postillon on aime bien les vieux et les vieilles. Parce qu’ils et elles sont la mémoire d’un quartier, d’un Grenoble d’antan où l’on ne triturait pas son portable frénétiquement dans le tramway, où les bagnoles n’avaient pas le monopole de la circulation, où les industries polluantes n’avaient pas encore été remplacées par les technologies modernes toutes autant polluantes. Parce que les vieux ça ne s’arrête jamais de parler et que c’est tellement plus simple de ne pas avoir à poser de questions quand on fait un journal.

  • Lettre À toi, bibliothèque de Grenoble

    Chère bibliothèque de Grenoble,

    Détrompe-toi : si je t’écris aujourd’hui, ce n’est pas pour te parler de l’absence du Postillon dans les bibliothèques de Grenoble. D’abord car notre journal est maintenant, après plusieurs mois de suspense, présent à la bibliothèque d’étude et d’information, l’une de tes plus importantes têtes de réseau. Mais aussi parce que cette polémique commence à devenir lassante (1). Ce dont je souhaite te parler est autrement plus important car il s’agit de l’avenir de la lecture, de la presse et des livres.

  • Menaces sur la protection de l’enfance

    Décidément, les échos nous parvenant du conseil général ne sont pas reluisants. Ainsi le témoignage anonyme qui suit raconte de l’intérieur la volonté de mise à mal de la protection de l’enfance par le conseil général et une partie du mal-être engendré sur ses salariés.

  • Critique médiatique à deux roues

    Grenews, que l’on ne présente plus, titre photo à l’appui : « À Grenoble, comment pédaler en sécurité ? » Les deux pages consacrées à ce « dossier » ont provoqué l’ire de certains cyclistes (1). Ne prenant en compte que deux points de vue institutionnels (2), celui de la mairie de Grenoble et celui de la préfecture, l’article tend à stigmatiser... les cyclistes. François, président d’uN p’Tit véLo dAnS La Tête (3) démonte quelques-unes des âneries proférées dans ce papier.

  • À quand le renoncement productif ?

    Qu’est ce qui se passe dans la tête d’employés d’entreprises polluantes et énergivores pour qui la croissance n’a pas de limite ?
    Quel sens donnent-ils à leur travail ? Les syndicalistes et les patrons défendent-ils ensemble la fuite en avant technologique ? Vaut-il mieux déserter ou militer à l’intérieur ? Sommes-nous condamnés à la course à l’emploi ?
    Discussion entre deux membres du Postillon et Marc et Philippe, tous deux ingénieurs à STMicroelectronics Grenoble et délégués CGT.

  • Si tu t’appelles mélancolie

    C’était il y a quatre ans. Tin lin lin [Sur l’air de l’Été indien de Joe Dassin]. Un jour où les gardes mobiles envahissaient le parc Paul Mistral et chargeaient des manifestants. Une odeur de merguez planait dans l’air. Les sonos syndicales crachaient leur musique. Tin lin lin lin lin tin lin lin. C’était un premier mai

  • Courriers des lecteurs

    « Monsieur, Je vous informe que l’agent de surveillance des voies publiques a constaté l’affichage sauvage de deux affiches constituant une publicité aux termes de l’article 3 de la loi n°79-1150 du 29 décembre 1979 sur la publicité, aux enseignes et préenseignes, au bénéfice du Journal Payant Le POSTILLON relatif à « Enfin un journal payant le Postillon » (...)

  • Ensemble, tout devient pénible

    Mercredi 20 mars 2013, curieuses de connaître l’argumentaire de l’opposition à Grenoble, nous nous rendons à la première primaire municipale UMP à la maison du tourisme.

  • La ville entière numérisée

    La mairie de Grenoble poursuit méthodiquement son objectif : faire en sorte que la camelote électronique soit à tout prix indispensable pour chaque geste de la vie quotidienne

  • La présentation tronquée du « criminologue réputé »

    « Criminologue réputé, intervenant souvent dans les médias, Xavier Raufer est directeur des études de département de recherches sur les menaces criminelles contemporaines (Université Paris II - Panthéon-Assas). »

  • Petit Daubé ordinaire

    On le répète : oui Le Daubé est toujours la propriété du Crédit Mutuel (via le groupe Ebra) même si cela n’est nullement mentionné dans ses pages

  • Le cul entre la faucille et le Destot

    Le grand écart commence à devenir vraiment dur pour les « camarades ». Les membres du parti communiste grenoblois, toujours prompts à fustiger les politiques libérales à un niveau national, font en effet partie de la majorité municipale (...)

  • Philippe De Longevialle, celui qui dit qui y est pas

    Presque aussi fort que Jérôme Cahuzac - l’ex ministre du Budget qui fraude l’impôt - Philippe de Longevialle est adjoint à l’Urbanisme de Grenoble, mais n’habite pas dans la ville qu’il construit.

  • Destot se donne une médaille

    C’est un petit détail mais il en dit long. Le Daubé (25/03/2013) nous informe que « l’Association européenne pour le développement du transport ferroviaire (AEDTF) a remis deux médailles d’honneur (…).

  • Fioraso entre en résistance

    L’ancienne cumularde locale Geneviève Fioraso, qui siège depuis un an au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, est très en colère. Contre les mensonges de Cahuzac, les paradis fiscaux, ces millions perdus pour le budget de la France ?