En octobre 2004, La Métro avait été victime d’un canular : Le Métroscope, journal de la communauté de communes, avait été plagié et détourné en pamphlet anti-nouvelles technologies puis distribué à des milliers d’exemplaires dans les boîtes aux lettres. L’affaire avait fait grand bruit et La Métro, qui avait déposé une plainte ayant occasionné une enquête (non-aboutie), en était sortie vexée de s’être fait piéger sur le terrain de l’humour. Depuis, les responsables communication ont planché pour essayer de redorer l’aspect « fendard » de La Métro. Résultat : un guignol-justicier « Supertiti » œuvrant masqué pendant des mois sur Internet contre les mauvais gestes écocitoyens (comme jeter ses déchets dans la rue...) puis se révélant comme étant un émissaire de la communauté de communes. Un buzz 2.0 pour « capter les jeunes », comme on dit, avec un slogan-phare « SuperTri met les (t)rieurs de son côté », et un budget dérisoire, 540 000 euros (oui, oui, c’est bien ça). Un responsable communication, ça se jette dans la poubelle verte ou dans la poubelle grise ?
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