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Articles de ce numéro

  • Pourquoi Le Postillon vote à droite 

    462 sur 1500, ce n’est pas le classement du dernier tube de Pep’s au hit-parade, mais le nombre d’exemplaires du dernier Postillon vendus à la criée lors de trois des manifestations qui ont animé le mois d’octobre. Soit presque le tiers.

  • Postiers à la recherche d’une riposte

    Cet automne, les défilés grenoblois n’auront pas été marqués par les élans de manifestations sauvages d’une jeunesse débordante d’énergie rageuse et ses jets de pommes pourries ou ses renvois de lacrymos. Contrairement aux mouvements de 2006 (CPE) et 2008 (lycées), et contrairement à d’autres villes comme Lyon, les étudiants et lycéens grenoblois sont restés cette année plutôt calmes.
    On retiendra plutôt de cet automne l’impuissance de milliers de salariés remplis de colère. Contre la réforme des retraites bien sûr, mais aussi contre la dégradation de leurs conditions de travail, le népotisme du pouvoir, l’arrogance des élites, etc. Le ras-le-bol et l’exaspération n’ont jamais été aussi profonds depuis des dizaines d’années

  • L’Opération Campus part en cacahuètes

    Cela devait être le projet qui allait redonner le sourire aux étudiants, sauver l’université grenobloise, la faire briller de mille feux et la propulser dans le Top 50 du classement de Shanghai. Mais pour l’instant l’Opération Campus «  Grenoble Université de l’Innovation  » se résume surtout à de petites chamailleries et vives engueulades, liées à l’avidité de ses bâtisseurs et la stupidité de la logique libérale. Le Postillon est parvenu à poser un micro dans une salle de réunion et vous donne un aperçu des tensions et dissensions internes.

  • Les tentacules d’un groupe presque totalitaire

    Bien avant Facebook, Le Dauphiné Libéré a toujours pris soin de se faire beaucoup «  d’amis  ». Découvrons comment l’étendue du réseau de partenariats du quotidien local lui permet de consolider sa position d’institution incontournable et incritiquable.

  • Le service après-vente de l’information locale

    Tête de mule. «  La voie que j’ai tracée avec d’autres, et j’en assume l’entière responsabilité n’était peut-être pas la bonne. Il faut, aujourd’hui, penser autrement le cadre urbain  » (Le Daubé, 21/09/2010). Marc Baietto, président de La Métro, fait semblant de réfléchir suite à l’échec de la rocade nord qu’il a ardemment défendue pendant des années. Mais il ne remet pas en cause les autres grands projets de cette «  voie  »  : Giant, Esplanade, Plan Campus...

  • La Charte de la démocratie participative démontée

    Dans une interview réalisée par les Renseignements Généreux, Camille, ancienne stagiaire à la mairie de Grenoble dans le secteur de la démocratie participative, revient sur son expérience. Elle explique ce qui ne va pas avec la charte de la démocratie participative, dispositif mis en place par la municipalité pour donner aux habitants l’illusion d’une participation.

  • Sécurité. La droite gagne par K.O

    Il y a cinq ans, Michel Destot, dépité-maire, se vantait de «  ne pas avoir la religion de la vidéosurveillance  » (Le Daubé, 11/10/2005) et - de fait - la municipalité ne cédait pas totalement à la tentation sécuritaire en limitant l’installation de caméras, contrairement à d’autres villes socialistes comme Lyon. En janvier dernier, le maire Destot et l’adjoint aux caméras Jérôme Safar ont finalement cédé aux pressions de la préfecture en installant des «  dômes 360°  » sur le parcours des manifestations, mais en cachette, sans le dire, comme s’ils avaient honte d’appliquer les recettes de la droite.

  • Un procès inutile

    Le verdict a été rendu le 26 novembre et la militante a finalement été relaxée. Ceci est la moindre des choses, vu le vide du dossier et l’arbitraire de l’arrestation, mais ce n’est évidemment pas satisfaisant.

  • L’autostop 2.0, c’est pour les robots

    C’est bien connu  : à Grenoble on invente le futur. Et en matière d’autostop, le futur semble passer par le téléphone portable.

  • Au lycée Mounier, résistance pugnace.

    Manifestations, banderole sur la Bastille, autocollants, campement dans un camion devant le lycée, badges, occupation du lycée, rassemblements devant le rectorat, blocage du bureau du proviseur, affiches, contre-expertise, pétitions, occupation de la mairie, blocage de la route devant le lycée.... Le collectif «  Mounier  », regroupant élèves, personnel du lycée et parents d’élèves s’opposant à la disparition de ce lycée de Grenoble, a décroché la palme du plus grand nombre d’actions d’organisées ces derniers mois dans la région, tout en continuant à assurer et suivre les cours de manière à peu près normale.

  • A la Villeneuve, menace sur le marché

    Depuis plusieurs années, dans le cadre de l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), un projet de «  réhabilitation  » de la Villeneuve traîne dans les cartons de la mairie. Depuis cet été, il est présenté comme «  la solution  » pour régler les problèmes du quartier.

  • Scoop : à La Métro, y’a des boute-en-tri

    Un guignol-justicier «  Supertiti  » œuvrant masqué pendant des mois sur Internet contre les mauvais gestes écocitoyens