Avez-vous pris cet été le bus pour aller au lac de Laffrey ? En utilisant la ligne directe, vous auriez pu avoir la surprise de tomber sur des policiers encadrant la montée dans le bus et un vigile présent à l’intérieur de chaque bus. Diable ! Mais pourquoi ? Le chauffeur conduisant en cette fin juillet nous apprend qu’il s’agit de prévenir les « incivilités » ayant explosé suite à la mise en place de cette ligne directe il y a trois ans (coïncidant avec la sortie du confinement). En cause : le manque de places, le comportement agressif de certains « jeunes » (« quand on leur demande leur ticket, ils prennent ça comme un affront ») et des chahuts et violences récurrents : « L’année dernière, une conductrice qui n’en pouvait plus a arrêté son bus en pleine descente de Laffrey et est partie. » D’où les flics et les vigiles : « depuis, ça va bien mieux » se réjouit le chauffeur et les élus interrogés dans un article de Place Gre’net (27/08/2023). Dans les commentaires de cet article, des internautes pointent l’origine de ces jeunes, qui serait la seule cause des tensions. Sans se questionner sur ce scandale moderne qui fait que l’agglomération grenobloise, traversée par des millions de m3 d’eau par jour, ne propose aucun endroit de baignade gratuit plus proche que ce lac de Laffrey (soit les spots sont interdits, soit ils sont payants). Et que les politiques publiques ne font presque rien pour faire découvrir – et apprendre à respecter – les charmes des montagnes environnantes aux dizaines de milliers de jeunes de l’agglomération.
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
Si nous avons décidé de réaliser ce site, c’est pour que les internautes s’intéressant aux sujets que nous avons traité puissent trouver nos écrits. Vous ne pourrez pas poster de commentaire car nous ne voulons pas perdre notre temps à modérer. En revanche, nous lirons avec plaisir toutes vos réactions, emballées ou énervées, par courrier postal ou par mail.
Si notre journal est payant, l’accès à notre site est libre. Profitez-en bien car chacun sait que la presse gratuite est vendue.
Ce site web a été réalisé et est hébergé en partenariat avec Grésille. Sa réalisation et son hébergement reposent sur des logiciels libres issus des contributions de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Contact
Pour nous envoyer vos vrais courriers :
Le Postillon
42 avenue Jean Jaurès
38600 Fontaine
Et les virtuels :
lepostillon@gresille.org
Pour nous parler : 04 76 94 18 65