Accueil > Hiver 2022 - 2023 / N°67

18 ans que l’usine a fermé

Inventaire après liquidation

On parle beaucoup des usines quand elles s’installent et qu’elles créent de l’emploi. Mais une fois qu’elles sont parties, que reste-t-il des terres occupées et des emplois ?
À deux kilomètres de l’usine en pleine extension de STMicro Crolles, se trouve l’ancien site d’Atofina (devenu Arkema) de Brignoud. Fermé depuis 2004, il reste néanmoins quelques traces indélébiles de ses cent cinquante ans d’histoire. Dans les entrailles du site, on trouve toujours du mercure et une douzaine d’autres polluants. Les anciens ouvriers eux peuvent se faire diagnostiquer des cancers jusqu’en 2044 à cause des produits qu’ils ont manipulés. Certains se débattent dans des méandres administratifs et judiciaires pour que leurs souffrances soient reconnues et indemnisées comme des maladies dues au travail.

« L’usine n’existe plus mais on a encore un cordon ombilical qui nous rattache à elle » raconte René qui a bossé pour Atofina de 1973 à 2003. Atofina a été un des multiples noms des industries ayant occupé ce grand terrain situé à Brignoud, un des hameaux de Villard-Bonnot. Après une histoire industrielle de plus de 150 ans, les activités ont définitivement cessé en 2004 (voir encart).

Dix-huit ans plus tard, il ne reste plus qu’une friche industrielle de la taille de 16 terrains de foot, à peine cachée derrière un grand mur délabré le long de la route reliant Brignoud à Crolles. Et aussi pas mal de « souvenirs » dans les corps de certains ouvriers.

« On a été en contact avec plusieurs produits cancérigènes comme l’amiante ou le chlorure de vinyle monomère (CVM), une matière première de la confection du PVC. Des cancers peuvent se déclencher pendant 30 à 40 ans après avoir été exposé à ces produits. »

Avec plusieurs de ses collègues, il a fondé en 2015 l’Association de Défense des Victimes d’Accidents ou de Maladies dues au travail (Adevam) [1]. « Au départ, on a créé cette association avec l’idée de ne pas laisser mourir les gens en silence » explique Jean-Louis. Lui aussi a fait sa carrière à Brignoud où il était secrétaire du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) avant d’être muté à Jarrie. L’association continue aujourd’hui d’épauler plusieurs anciens salariés dans leurs démarches juridiques pour parvenir à une reconnaissance ouvrant la voie à une indemnisation. L’Adevam a dénombré 45 maladies professionnelles reconnues dues à différents produits chimiques du site de Brignoud depuis les années 70. « Et encore, notre travail n’est pas exhaustif » rappelle Jean-Louis. « C’est le sommet de l’iceberg » appuie René. « Il y a beaucoup de gens qui sont passés à travers, qui sont décédés de maladies professionnelles sans qu’on le sache ou qui ont été refusés. Il y a aussi les sous-traitants qu’il ne faut pas oublier » précise Jean-Louis.

La virulence de leurs maladies constitue une première embûche sur le long chemin de la reconnaissance. « Le problème du CVM, c’est que lorsque l’on passe l’échographie du foie, si on te décèle quelque chose, un an après t’es plus là. Y’en a aucun qui s’en est tiré » explique René « Pour les reins c’est très compliqué. Moi on l’a découvert fortuitement donc on a pu m’enlever le nodule, mon rein fonctionne encore à moitié. Sinon quand le cancer est détecté à partir de sang dans les urines, c’est qu’il t’a mangé le rein et qu’il est généralisé. Lorsque j’ai été opéré en 2009, trois de nos anciens collègues sont partis la même année » poursuit René, la gorge serrée. Cette « découverte fortuite » René la doit au suivi post professionnel que le CHSCT a obtenu d’Arkema avant que l’usine ne ferme. Les ouvriers qui le désiraient ont ainsi pu demander des attestations pour pouvoir effectuer des tests à intervalles réguliers. Pour le CVM et les amines aromatiques des scanners du foie et de la vessie sont effectués tous les deux ans. Les poumons sont eux surveillés tous les cinq ans afin de déceler d’éventuels « cancers de l’amiante ».

Certains, assommés par la nouvelle ou isolés par la retraite ne s’engagent même pas dans la bataille juridique. Déjà faut-il savoir comment s’y prendre et même faire le lien avec son gagne-pain : « On a aidé un gars de Froges il y a quelques temps parce qu’on connaissait quelqu’un de sa famille » raconte Jean-Louis. « Au départ il nous disait “Ah non non moi je ne faisais pas un métier dangereux” puis je lui ai posé des questions, je l’ai fait parler. “Quand vous faisiez ça vous le faisiez comment ?” etc. Alors il me disait “Bah je faisais comme ci, comme ça.” Je lui répondais que dans ce cas précis il y avait de l’amiante et petit à petit la mémoire revient. On a écrit et on a reconstitué son parcours professionnel en étant le plus minutieux possible sur les expositions. »

Le long chemin de la reconnaissance

Après la fermeture du site, une bataille a été menée pour qu’il soit classé « amiante », ce qui a été fait en 2012. Même si cela représente peu de choses comparé à la vie humaine, cette classification permet le départ en pré-retraite et facilite les démarches d’indemnisations. Kader, qui a travaillé 25 ans à Brignoud puis 10 ans à Jarrie a pu en bénéficier. « Dès que le site a été classé en 2012 j’ai pu partir à la retraite » détaille-t-il.

En 2018, Kader, alors âgé de 63 ans, se fait diagnostiquer un cancer du poumon, on enlève alors la moitié du poumon. L’Adevam l’assiste pour qu’il soit indemnisé. Du fait de la situation sur le site de Brignoud, la Sécu reconnaît rapidement le lien avec son travail. « Je touche aujourd’hui une rente de la part de la Fiva [Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante] » explique Kader avant de poursuivre : « Le moindre effort me fatigue maintenant, je suis souvent essoufflé, j’adorais aller aux champignons aujourd’hui j’ai fait une croix dessus. Surtout, j’ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Je fais des radios tous les six mois sans savoir ce que l’on va m’annoncer. Pour l’instant c’est plutôt stable. » Kader a engagé une procédure contre Arkema devant le pôle social du Tribunal judiciaire de Grenoble pour « faute inexcusable de l’employeur » reprochant à l’entreprise de ne pas avoir respecté ses obligations de sécurité. Lors de l’audience le 15 novembre dernier, l’avocat d’Arkema ne trouvera pas mieux que de parler du tabagisme de Kader pour se défausser. Et peu importent les morts de l’usine et son collègue non-fumeur qui occupait le même poste et qui a chopé la même saloperie.

« Il n’y a pas eu beaucoup de procès. C’est un véritable parcours du combattant » soupire Jean-Louis. « Déjà, il faut que ce soit reconnu comme maladie professionnelle. Pour ça il faut que ta maladie soit répertoriée dans un tableau que la Sécu reconnaît. Ensuite il faut remplir les conditions de durée d’exposition, de délai de prise en charge et que tu détailles les actions qui faisaient que tu étais exposé. Donc tu racontes ton parcours, il faut que tu aies des témoignages et une attestation de l’employeur comme quoi tu étais exposé à tel produit ou risque. Certains salariés n’ont pas d’attestation d’expositions. Pour les maladies hors tableaux c’est encore plus compliqué. » Un comité régional composé d’un médecin du travail, d’un médecin et d’un spécialiste universitaire ou hospitalier statue ensuite sur l’origine professionnelle ou non de la maladie. Si oui, les procédures d’indemnisations peuvent commencer. « Entre le côté administratif, les délais de prescriptions, les recours possibles, à la fin les personnes sont découragées... » soupire René qui a dépassé sa dixième année de procédure. « Les malades, même s’ils savent qu’ils sont perdus, leur seule façon de continuer à avancer c’est de se dire “je le fais pour ma famille.” » raconte Valérie, également membre de l’association.

L’Adevam a défendu plus de 80 personnes depuis sa création en 2015. « Est-ce que c’est normal que ce soit à nous, bénévoles, d’aider à monter les dossiers et de montrer que les gens sont en souffrance ? » interroge Valérie. « Et encore maintenant y’a même plus d’amicales de retraités. » renchérit René « Des associations comme nous, il n’y en a que deux en Isère. Heureusement que les syndicats aident encore un peu pour les maladies professionnelles. » Et Jean-Louis d’enfoncer le clou : « Même pour les syndicats, avec la disparition des CHSCT [due aux ordonnances Macron de 2017] dans les boîtes ça complique tout. » Ces mêmes ordonnances avaient fait disparaître quatre critères qui ouvraient les droits à une retraite anticipée et qui gênaient les patrons, parmi lesquels... l’exposition aux produits toxiques. « Ils ont même récemment abrogé un arrêté de 1995, ce qui va encore plus compliquer les futures reconnaissances de maladies professionnelles... » soupire Jean-Louis. À cela vient s’ajouter la sous-déclaration des accidents du travail et des maladies professionnelles. « Le résultat c’est que la branche maladie de la Sécu – financée en grande partie par les salariés – se retrouve à supporter des coûts qui devraient être financés par la branche AT/MP [accident du travail maladies professionnelles] – financée par les employeurs » détaille Jean-Louis. Une commission chargée d’évaluer ce coût pour la branche maladie l’estime entre 130 millions et plus d’un milliard d’euros par an.

« On fabrique pas du chocolat »

Le traitement des maladies professionnelles est un de ces révélateurs du rapport de force entre capital et travail. Largement en défaveur du second ces dernières années, un certain nombre d’acquis sociaux sont attaqués. Il y aurait pourtant encore tant à conquérir, sur l’explosion des troubles musculo-squelettiques (TMS), les burn-out ou encore les polyexpositions (le fait d’être exposé à différentes molécules qui s’amplifient entre elles) qui ne sont toujours pas reconnues. « Ce ne sont pas des acquis, ce sont des conquis sociaux et c’est important de le dire parce que derrière les mots tu as de la politique » insiste Christian, un autre membre du bureau de l’Adevam. « C’est pour ça que nous, on ne dit plus maladies professionnelles mais on les appelle les maladies dues aux conditions de travail. Quand tu dis “maladies professionnelles”, les ouvriers se disent tu fais ce boulot donc fatalement tu vas choper une merde. Tu es charpentier donc fatalement un jour tu vas te casser la gueule. Et ça ça rentre dans la tête des gens, c’est la fatalité. » René lui emboîte le pas : « Comme on disait “on fabrique pas du chocolat” donc un jour ou l’autre on devait s’attendre à choper quelque chose. Dans une société de plomberie, on a eu un jeune qui ne voulait pas faire le travail parce qu’il y avait de l’amiante. Le patron est allé voir ses collègues en leur disant : “Vous voyez ? Lui, il va faire fermer la boîte.” Et c’est devenu de la faute du gamin parce qu’il ne voulait pas travailler. » Et Christian de conclure : « Trop longtemps les gens ont réclamé des primes d’insalubrité jusqu’à ce que dans certains CHSCT on dise “on ne veut plus de vos primes, on veut des bonnes conditions de travail et de santé”. Sauf que quand tu es payé à coups de lance-pierre, une prime en plus à la fin du mois parce que t’as accepté de faire le sale boulot bah… quelque part on est un peu corrompus. »

C’est qu’il est difficile de mordre la main qui nous nourrit. À Brignoud, le site industriel s’est développé sur le modèle paternaliste. Un patron installait une usine et fournissait services et logements à ses ouvriers. « Moi j’ai grandi aux cités Laval » raconte Valérie « Toutes ces maisons, ces appartements, les ouvriers se disaient qu’ils les avaient eu grâce à leur patron. Il les a logés, il leur payait l’électricité. » La main-d’œuvre était en grande partie débauchée en Italie, en Espagne ou en Algérie et au Maroc. « Ils sont arrivés en France et en fait ils se sont tous retrouvés en unité, en famille et ils ont du mal à casser ce lien en se disant quelque part “Grâce à eux et ben j’avais un toit, mes enfants ont fait du ski, ils ont fait ça etc.” » conclut Valérie.

Récemment, la communauté de communes du Grésivaudan a financé un bouquin sur les père et fils Fredet, les industriels qui ont développé l’usine jusqu’au milieu du XXe siècle. Des patrons de bonne famille qui sont restés dans l’ombre d’Aristide Bergès dans le mythe local. « Moi j’ai rappelé que des gens sont morts pour qu’eux puissent faire leurs affaires » estime René « Et bah dans Brignoud on m’a dit “Mais tu te rends pas compte ? T’as osé attaquer la famille Fredet !” ». C’est qu’en plus de les voir se servir de leurs employés comme des kleenex il faudrait leur dire merci en restant polis ? Que raconteront les manuels d’histoire ou les élus locaux dans 100 ans ? Que les patrons d’Arkema ou de ST Micro, ces grands génies/philanthropes, ont fait vivre les habitants de la cuvette ? Que sans eux ils n’auraient pas pu se loger ou même remplir leurs assiettes ? Mais qui fait vivre qui dans cette histoire ? Si c’est pour se retrouver avec des cancers ou plus un lopin de terre pour cultiver quoi que ce soit, l’expression “faire vivre” ne revêt-t-elle pas un caractère franchement indécent ?

Dix-huit ans après, des terrains toujours pollués

Non-contents d’empoisonner leurs salariés et de grignoter les terres, les industriels laissent des marques indélébiles là où ils passent. On leur ouvre les vannes d’argent public sans contrepartie au nom de la sacro-sainte création d’emploi. Mais que reste-t-il des Bergès et Fredet aujourd’hui à Villard-Bonnot ? Deux grosses balafres à ciel ouvert à côté de monuments à leur gloire sans que l’histoire ouvrière ne soit jamais rappelée. Ce ne sont bien sûr ni les patrons ni leurs successeurs qui assumeront les dégâts. La pollution est telle que les papeteries de Lancey n’ont quasiment pas bougé en 20 ans : qui serait prêt à payer ?

Personne, à part une multinationale si elle estime qu’un site peut lui ouvrir des perspectives de profits. Pour Brignoud, c’est une filiale de Total spécialisée « dans la réhabilitation environnementale des terrains industriels anciens ayant appartenu au groupe » nommée Retia qui gère le site. Total Énergies est en train de finaliser l’installation de 5,5 hectares de panneaux photovoltaïques.

Les bâtiments, notamment remplis d’amiante, ont été rapidement détruits après la fermeture du site. En ce qui concerne la pollution des sols, plusieurs diagnostics ont été effectués depuis, relevant la présence de 14 composés en quantité anormalement élevée, le mercure en tête. L’essentiel des travaux de dépollution a été effectué entre février 2017 et mars 2019. Bilan : 81 200 m3 de terres (soit près de 22 piscines olympiques) dépassant les seuils de réhabilitation ont été excavés durant les travaux. Le tout a été remblayé avec des terres « propres » permettant de faire baisser drastiquement le niveau de pollution moyen du site. Environ 10 000 m3 de terres polluées au mercure, au plomb et à l’arsenic ont été stockés sur place. Un sarcophage, intégralement encapsulé dans une membrane et recouvert de terre trône ainsi sur le site.

Le terrain est classé selon un usage « industriel », les normes de pollutions allant avec. La pollution de l’air est par exemple calculée pour la « présence d’adultes uniquement, a raison de 8h/j, 220 j/an pendant 42 ans ». Les nouveaux bâtiments construits sur site doivent également « disposer d’un vide sanitaire ventilé ou de tout autre dispositif permettant de limiter de manière analogue les transferts de pollution (hauteur du vide sanitaire : 0,4 m et taux de ventilation : 30 fois/jour) ». D’autres restrictions s’appliquent également sur la surface du site comme l’interdiction de la « culture de légumes, fruits, plantes aromatiques et médicinales » ou encore l’utilisation des eaux souterraines qui est réservée à un usage strictement industriel. La nappe phréatique a fait l’objet de différents diagnostics, entre 2007 et 2019. L’un d’eux met « en évidence des dépassements ponctuels des valeurs de référence pour les eaux potables pour certains polluants, mais les concentrations restent du même ordre de grandeur que les valeurs de référence ». Ces « valeurs de référence » sont données dans le diagnostic de 2019 qui mesure à nouveau des dépassements à certains endroits avec des maximums enregistrés - attention, petit passage technique - de 120 μg/l pour le molybdène par rapport à la valeur guide OMS de 70 μg/l, 0,068 mg/l d’arsenic pour une valeur guide eau potable de 0,01 mg/l, 4 μg/l de benzène contre 1 μg/l pour la valeur guide ou encore 9 μg/l de CVM contre 0,5 μg/l. Pour ce dernier, on atteint donc 18 fois plus que la valeur guide de l’eau potable. [2]

En 2010, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM, le service géologique public français) avait été saisi par la préfecture afin de rendre un avis sur l’impact du site vis à vis des eaux souterraines, concernant la pollution au mercure notamment. Ses conclusions étaient sans appel : « Le réseau de surveillance des eaux souterraines est insuffisant et les formes chimiques du mercure sur site sont incertaines » [3]. En clair : il n’y a pas assez de forages pour tester de manière fiable la qualité de l’eau et le mercure est recherché sous une certaine forme mais d’autres formes sont potentiellement présentes mais pas étudiées. L’avis du BRGM est seulement consultatif et ses préconisations ne semblent pas avoir été prises en compte. Ainsi, l’inspection des sites classés peut afficher une absence de traces de mercure et considérer les réseaux de forages comme fiables. Cette même inspection relève la présence de piscines et jardins potagers chez les voisins du site et l’absence de captage d’eau potable potentiellement vulnérable à la pollution du site. Plusieurs habitants de Brignoud possèdent pourtant des captages d’eaux en aval du site, plus ou moins déclarés d’ailleurs.

Bref, difficile d’y voir clair dans toutes ces considérations scientifiques qui comportent des angles morts. Ce qui est sûr, c’est que 18 ans après le départ d’Atofina et malgré de gros travaux, les terres et eaux sont toujours en partie pollués et des anciens ouvriers en souffrance. L’histoire de cette usine est-elle vraiment terminée ?

Notes

[1Si vous êtes malade et que vous pensez que votre maladie a un lien avec votre activité professionnelle ou une pollution environnementale l’Adevam Grésivaudan vous propose un service d’information, d’aide et d’accompagnement dans vos démarches administratives et juridiques. Une permanence est tenue les 3èmes mardis de chaque mois sur rendez-vous de 14h30 à 16h30 à l’Espace Bergès, 300 avenue des Papeteries 38190 Villard-Bonnot. Fixe : 04 76 71 65 42.
Portable : 07 83 14 40 18.
Mail : contact@adevam-gresivaudan.fr
http://www.adevam-gresivaudan.fr

[2Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Auvergne Rhône-Alpes, Unité Départementale de l’Isère, le 3 janvier 2022.

[3Site RETIA de Villard-Bonnot (38). Avis sur la suffisance et l’acceptabilité de la proposition de gestion du site par rapport à la maîtrise de l’impact à long terme sur les eaux souterraines. Rapport final. BRGM, novembre 2010.