Le parcours d’Amedy Coulibaly, le tueur de Montrouge et de Vincennes, a permis de rappeler une évidence trop souvent niée : « la prison, c’est la putain de meilleure école de la criminalité », comme il l’avait lui-même déclaré au Monde (16/01/2013). Il parle bien entendu de la criminalité « classique » : braquage, agressions, trafics, assassinats... Mais la criminalité en « col blanc », ou délinquance financière, où s’apprend-elle ? Dans ce domaine, une institution grenobloise obtient visiblement de « bons » résultats. Un article du Monde (6/01/2014) nous apprend qu’un certain Guillain Méjane, surnommé le « Madoff de Maine-et-Loire » [NDR : du nom du financier-escroc américain], a escroqué « 130 personnes pour un préjudice estimé à une douzaine de millions d’euros ». Où a-t-il été formé, cet ingénieux magouilleur s’achetant des voitures à plus de 200 000 euros ? À Grenoble école de management, pardi ! Le but de cette école de commerce étant avant tout d’apprendre à ses élèves à se faire plein de thunes, sans se soucier du sens ou de la morale, il n’y a pas à s’étonner que certains choisissent des chemins illégaux pour parvenir à cet « idéal » du monde moderne. On peut néanmoins constater que Grenoble école de management a encore des progrès à faire pour produire des winners vraiment performants. Alors que Madoff avait détourné environ 65 milliards de dollars américains, Guillain Méjane a seulement réussi à capter une douzaine de millions d’euros. Nul doute que les efforts des managers finiront par porter leurs fruits et que cette école fera émerger des escrocs de classe mondiale.
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
Si nous avons décidé de réaliser ce site, c’est pour que les internautes s’intéressant aux sujets que nous avons traité puissent trouver nos écrits. Vous ne pourrez pas poster de commentaire car nous ne voulons pas perdre notre temps à modérer. En revanche, nous lirons avec plaisir toutes vos réactions, emballées ou énervées, par courrier postal ou par mail.
Si notre journal est payant, l’accès à notre site est libre. Profitez-en bien car chacun sait que la presse gratuite est vendue.
Ce site web a été réalisé et est hébergé en partenariat avec Grésille. Sa réalisation et son hébergement reposent sur des logiciels libres issus des contributions de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Contact
Pour nous envoyer vos vrais courriers :
Le Postillon
42 avenue Jean Jaurès
38600 Fontaine
Et les virtuels :
lepostillon@gresille.org
Pour nous parler : 04 76 94 18 65