Les jours se suivent et les alertes se ressemblent à Pont-de-Claix, connue internationalement pour sa plateforme chimique. Le 1er septembre, une équipe de rugby s’entraînant au sud de la plate-forme a ressenti une forte odeur chimique, piquant les yeux. Cela provenait d’émanations de fûts contenant des « résidus de TDI » (Toluène Di-Isocyanate) de l’usine Perstorp, fabriquant des « isocyanates aromatiques », entrant dans la composition de « mousses de polyuréthanes », matériaux utilisés pour l’isolation. Toujours dans la même boite, des agents ont été incommodés par une fuite sur une canalisation interne d’acide chlorhydrique sous forme gazeuse. Le 21 septembre, rebelote, un quartier entier a été évacué suite à une alerte chimique provenant de la société de peinture Becker. Deux fûts de 200 litres de styrène menaçaient en effet d’exploser. 250 enfants du groupe scolaire situé en face de l’usine sont restés confinés pendant plusieurs heures dans l’école. Comme disent les syndicalistes : « Bientôt, ça va péter ! »
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