Dans le dernier numéro, nous informions que les élus Alain Pilaud et Pascal Garcia nous avaient menacé par recommandé d’une amende de 7500 euros par affiche sauvagement collée. Nous nous étions défendus, également par recommandé. De nombreux lecteurs nous ont depuis demandé des nouvelles. Nous profitons de cette brève pour dire à tout le monde que tout va bien : nous sommes sans nouvelles de la mairie, et attendons tous les jours - en vain - de lire la prose de ces deux élus. Pour tuer le temps, on lit d’autres journaux et sommes tombés sur un article fort intéressant dans Le Monde Diplomatique (septembre 2013). On y apprend que les fameux forums organisés par certains journaux, et notamment Libération, dans des villes comme Grenoble sont essentiels à leur survie économique. « ‘‘Sans les forums, nous serions en dépôt de bilan’’, a admis Mme Anne Lauvergeon, présidente du conseil de surveillance de Libération ». En plus d’assurer toute la logistique, les municipalités payent Libération pour que le journal organise ces fameux pinces-fesses. « A Grenoble, l’organisation du forum représente chaque année depuis 2007 entre 130 000 et 150 000 euros d’argent public, selon le cabinet du maire ». Même si ce chiffre est certainement sous-évalué, c’est de toute façon cher payé sur le dos du contribuable pour permettre à Michel Destot et Marielle de Sarnez d’échanger des amabilités sur une tribune. Sans doute faut-il donc voir cette offrande comme une marque de soutien de la ville au quotidien de la sociale-technocratie. En ces temps de crise, nous ne pouvons que leur conseiller d’innover pour trouver l’argent nécessaire à cet échange de bons procédés. Finalement, il suffirait que la municipalité inflige au Postillon une amende pour vingt affiches collées (20 x 7500 soit 150 000) pour combler les frais de subvention à Libération.
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
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