La décision prise par la mairie de construire des tours d’une centaine de mètres sur les quartiers de l’Esplanade et de la Presqu’île fait polémique depuis plusieurs années. Devant les bêtes craintes des habitants ayant peur pour leur vue et l’immensité de ces constructions, la municipalité a rodé un argumentaire haut en couleurs. Interpellé sur le sujet lors de l’accueil des nouveaux arrivants le 12 janvier, le maire a très finement répondu : « J’aime beaucoup la montagne, c’est important que Grenoble soit en réplique par rapport aux montagnes ». Une raison imparable, que Philippe de Longevialle, adjoint à l’immobilier, s’est empressé de développer : « Grenoble est très marqué par la verticalité (…). Cette question de la hauteur est relativement secondaire (…). Quelle que soit la hauteur des tours qu’on construit à Grenoble, elles seront de toute façon beaucoup plus basses que les montagnes alentour ». Vu comme ça, en prenant un peu de hauteur, il n’y a plus de problèmes. Par contre, la bêtise de De Longevialle a déjà dépassé les 2 977 mètres d’altitude du Grand Pic de Belledonne.
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