Le « référendum citoyen » organisé contre la privatisation de La Poste le samedi 3 octobre a connu à Grenoble comme ailleurs en France un certain succès. Cette initiative avait reçu le soutien du Parti Socialiste, assurant sur l’agglomération grenobloise financement des affiches et prêt de locaux. Les députés socialistes du coin (François Brottes en tête mais aussi Didier Migaud et Geneviève Fioraso...) en ont profité pour se refaire une virginité anti-libérale en prenant position contre la privatisation via les médias, leur blog ou à l’Assemblée nationale. Mais qui a voté, de 1997 à 2002, les privatisations de France Télécom, d’Air France, des Autoroutes du Sud de la France, du Crédit Lyonnais, d’Eramet, et du Gan ? La majorité de la « gauche plurielle » à laquelle nombre de députés socialistes appartenaient (Destot, Brottes, Migaud, Vallini).
Rappelons également que même si les stars locales actuelles n’étaient pas encore élues, ce sont les socialistes, avec l’appui des communistes, qui, en 1990, ont fait disparaître les PTT et créé La Poste et France Télécom.
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De la Banque Postale à la Poste Bancale (2)
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
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