Joie de la politique politicienne. Depuis cet été, les politiques métropolitaines sont minées par la « guerre des gauches » à la Métropole, avec d’un côté les socialistes et affiliés et de l’autre les écolos et leurs soutiens. Si les deux camps appartiennent à la même majorité, leurs coups bas larvés minent tous les dossiers, des plus médiatiques aux plus consensuels. Il y a le dossier de la Clinique mutualiste, où Christophe Ferrari a décidé de préempter la vente des murs afin de doubler Éric Piolle sur sa gauche. Celui de la ZFE (Zone à faible émission) des politiques de mobilité, et de la pollution, qui permet de remplir les pages locales du Daubé avec des communiqués indignés où les deux camps s’envoient des vannes même pas drôles. Celui de l’immeuble occupé de l’Abbaye, ou là aussi la bataille des communiqués de presse fait rage. Et puis il y a des dossiers plus inattendus : le collectif Dispel, en pleine incertitude sur son avenir se fait ballotter entre les services de la Ville et de la Métropole qui se renvoient la balle. Toujours plus bas, cette guéguerre nuit même aux politiques en faveur des personnes en situation de handicap : jusqu’au mois de novembre 2020, la mutualisation de moyens entre la Métropole et la ville de Grenoble se traduisait, dans le domaine de l’accessibilité, par une « convention expresse » entre les deux partenaires, jusqu’alors reconduite sans anicroche, qui détachait des personnels de la Métropole au bénéfice de la ville de Grenoble, notamment pour animer la Commission grenobloise d’accessibilité, organiser son secrétariat et promouvoir le « mois de l’accessibilité ». « Des dissensions entre le président de la Métropole et le maire de Grenoble ont abouti à la non-reconduction de cette convention » assurent des représentants associatifs présents à la Commission grenobloise d’accessibilité. Cette non-reconduction entraîne une grande inquiétude des associations impliquées à propos des politiques futures en faveur de l’accessibilité. Tant que les carrières politiques des uns et des autres se portent bien, le reste a-t-il de l’importance ?
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
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