Accueil

Articles de ce numéro

  • Souriez, vous êtes opérés

    Les nouvelles salles des blocs opératoires de l’hôpital de Grenoble sont truffées de caméras de vidéosurveillance, ce qui inquiète certains soignants.

  • L’hôpital au secours des vélos électriques

    Deux médecins haut placés du Chuga (centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes) utilisent leur aura de soignant pour faire la pub’ du vélo électrique. Incroyable coïncidence : le fils de l’un d’eux dirige EbikeLabs, start-up qui vend un système électronique pour vélos électriques.

  • Big bro vert

    Avez-vous remarqué le récent développement de la vidéosurveillance dans les rues grenobloises ? Alors que les opposants de Piolle n’arrêtent pas de l’attaquer sur son manque d’entrain à installer des caméras, il y a quand même presque deux fois plus de caméras aujourd’hui qu’à son arrivée à la mairie. Les récentes installations, qui n’ont jamais été présentées ou débattues publiquement, vont servir à lutter « contre les incivilités routières » selon l’adjointe à la tranquillité publique Maud Tavel. Si Piolle dit s’opposer au modèle de la smart city, ce développement de la vidéosurveillance assumé par les élus verts-rouges ne peut que renforcer ce modèle.

  • Grenoble Habitat : l’humain après tout

    Le bailleur social Grenoble Habitat est en pleine croissance. Depuis 10 ans, l’entreprise privée, détenue à moitié par la Ville de Grenoble a largement agrandi son parc locatif tout comme le nombre de salariés. Ce développement rapide implique des réorganisations successives qui ont un effet délétère sur plusieurs salariés de Grenoble Habitat. Les locataires tentent, eux, de faire entendre une réclamation simple : vivre dans un logement digne. Mais le bailleur s’éloigne d’eux. Plutôt qu’entretenir ses appartements, l’entreprise préfère construire et vendre des immeubles. Ça rapporte beaucoup plus.

  • Le cri de la cabine

    Depuis onze années, on fait du journalisme local. On le répète à tous les gens qui voudraient qu’on soit plus militants. Tous les deux mois, on saute d’un sujet à l’autre, évoquant telle injustice, critiquant telle évolution, dévoilant telle information, racontant telle histoire méconnue, raillant telle personnalité, sans jamais vraiment s’engager pour une cause.
    Il y aurait tant de combats à mener. Des combats essentiels, tous plus importants les uns que les autres. Il y en a tellement qu’on vient de (...)

  • Zone blanche, peuple bavard

    L’éradication des dernières « zones blanches » est devenue une grande cause nationale, comme si le droit à la connexion partout tout le temps était devenu plus important que le droit au logement ou celui d’avoir de quoi bouffer.
    Pour ce troisième épisode du feuilleton « Crise-Antennes  », Le Postillon est allé se balader dans une des dernières zones blanches habitées du coin : le hameau de Bois Barbu à Villard-de-Lans. Depuis plusieurs mois, un projet d’antenne-relais de trente mètres de haut clive les habitants. Malgré 55 % de « non » à la consultation organisée en décembre par la mairie, le conseil municipal a quand même voté pour le projet d’Orange. Reportage à Clochemerle-en-Vercors.

  • Atsem la misère, récolte la colère

    Les écoles étaient présentées comme «  la priorité absolue  » pendant le premier mandat de Piolle. Si les chantiers se sont multipliés pour rénover ou créer de nouvelles écoles, rien n’a par contre été fait pour améliorer les conditions de travail des salariées municipales de ces écoles, qu’elles soient agentes d’entretien, animatrices périscolaires, ou Atsem (Agentes territoriales spécialisées des écoles maternelles) (Ces postes étant en énorme majorité occupés par des femmes, leur dénomination est entièrement féminisée). Depuis 2015, certaines luttent pour améliorer leur statut et leur quotidien mais rien n’avance – ou presque. En novembre et décembre, elles ont encore multiplié grèves et rassemblements, sans parvenir à arracher autre chose que des miettes. Pour espérer enfin avoir des conditions de travail et des statuts dignes, elles espèrent plus de soutien, notamment de la part des parents d’élèves. Alors si votre marmaille est dans une école de Grenoble, cet article est fait pour vous. Si vous n’avez pas de marmaille, ou qu’elle est scolarisée ailleurs, cette double-page vous apprendra quand même plein de choses, en sautant d’une réunion en visio à des passages de Mélancolie ouvrière et des considérations sur le précariat et la « lutte pour l’égalité  ».

  • Un vaccin à dormir debout

    En 2009, Christophe s’est mis à s’endormir de façon anormale dans la journée. Après avoir peiné à se faire diagnostiquer une « narcolespsie-cataplexie », cet habitant de Villard-Bonnot de 56 ans a dû batailler pour en trouver la cause : le vaccin contre le H1N1 qu’il avait reçu quelques mois auparavant. S’en est suivi un long parcours du combattant pour se faire indemniser. Si aujourd’hui, malgré les traitements, il subit au quotidien des capacités physiques amoindries et a dû «  faire le deuil de sa vie d’avant », il n’est pas pour autant devenu anti-vaccin.

  • La low-tech à l’épreuve de la récupération

    « Low-tech » : voilà un mot qui a de plus en plus le vent en poupe. Encore un anglicisme, qu’on pourrait traduire en français par technologies appropriées, douces, sobres, basses ou encore conviviales. Face à la fuite en avant high-tech dominant nos sociétés, incarnée aujourd’hui par la smart city, c’est une approche qui paraît plus que sensée. Surtout à Grenoble, ville des ingénieurs, des technologies innovantes et de l’écologie 2.0 bourrée de gadgets. Mais la mode actuelle ne peut que questionner sur la potentielle récupération de la low-tech, qui pourrait devenir un simple supplément d’âme à un système technicien accélérant toujours l’artificialisation générale du monde. Le Postillon est allé discuter de ces enjeux avec quelques membres du Low-tech Lab Grenoble.

  • Alors c’est comment d’habiter dans une ville écolo ?

    Ce sera l’évènement littéraire du 24 février prochain : la sortie du deuxième livre du Postillon, aux éditions Le monde à l’envers. Titré Le Vide à moitié vert. La gauche rouge-verte au pouvoir : le cas de Grenoble, il a pour ambition de dresser un portrait du premier mandat de Piolle à la mairie de Grenoble. Et d’éclairer ainsi les lanternes de toutes les personnes qui se demandent « comment ça se passe dans une municipalité écolo  », qu’elles soient habitantes de villes récemment conquises par les Verts, séduites par la montée en puissance de Piolle au niveau national ou simplement curieuses.
    Si beaucoup des informations présentes dans ce bouquin sont connues des lecteurs assidus du Postillon, il ne s’agit néanmoins pas d’une compilation d’articles à la manière de Mélancolie postale (notre hors-série sur La Poste). L’idée, c’était de proposer quelque chose d’un peu littéraire, en racontant aussi des bribes de vie de notre petit journal de contre-info locale, avec ses doutes, ses enthousiasmes et même parfois ses erreurs. Pour vous donner envie de vous ruer dans toutes les bonnes librairies, voici quelques extraits.

  • Vestige de l’amour

    En ce mois de janvier, de nombreuses affaires de violences conjugales ont été jugées en correctionnelle.

  • Procédure sera la chute

    L’occupation d’un immeuble à l’Abbaye par le Dal (l’association Droit au logement), et toutes les polémiques en découlant, sont l’occasion de poser des questions politiques derrière le règne omnipotent des procédures.

  • Courrier des lecteurs

    Prenez notre vaccin ! « Je suis un enième ingénieur de la cuvette mais promis je me soigne (reconversion, j’écris ton nom) et c’est en partie grâce à vous. » E. M. 
    Stade des Alpes : toujours plus cher « Bonjour le Postillon, je fais suite à l’article sur le stade des Alpes (dans le dernier numéro), et notamment la partie sur les emprunts toxiques contractés auprès de Dexia. Ils sont évoqués dans le dernier rapport de la Cour des comptes (qui porte sur les années 2014-2018). Vous écrivez qu’ils ont coûté 50 (...)

  • Progil–Vencorex doit être sur le banc des accusés de l’agent orange !

    Depuis le 25 janvier, un procès s’est ouvert à Evry (dans l’Essonne) contre des multinationales agrochimiques accusées d’avoir fabriqué le fameux « agent orange » pulvérisé par l’armée étasunienne sur les forêts du Vietnam dans les années 1970. Ce procès a lieu grâce à la persévérance d’une des victimes de ces épandages, la franco-vietnamienne Tran To Nga, dont les enfants et petits-enfants subissent aussi les séquelles de cet empoisonnement chimique. Mais sur le banc des accusés, si on trouve des géants comme (...)

  • Les courses connectées

    Mieux vaut une bonne annulation qu’une idée à la con. Si les évènements sportifs rameutant des milliers de personnes sont empêchés à cause des contraintes sanitaires, leurs organisateurs font croire que le virtuel pourrait remplacer le réel en organisant des « courses virtuelles ». La Foulée blanche, grande course populaire de ski de fond sur le Vercors, a ouvert le bal en « proposant un nouveau concept » : « Digital et innovant sont les mots clés de cette édition », annonce le président (Le Daubé, (...)

  • La métropole en situation de handicap

    Joie de la politique politicienne. Depuis cet été, les politiques métropolitaines sont minées par la « guerre des gauches » à la Métropole, avec d’un côté les socialistes et affiliés et de l’autre les écolos et leurs soutiens. Si les deux camps appartiennent à la même majorité, leurs coups bas larvés minent tous les dossiers, des plus médiatiques aux plus consensuels. Il y a le dossier de la Clinique mutualiste, où Christophe Ferrari a décidé de préempter la vente des murs afin de doubler Éric Piolle sur sa (...)

  • Dernier t’Angot

    Après huit ans et deux mois de règne à la tête de la MC2 de Grenoble, Jean-Paul Angot a tiré sa révérence le 31 décembre dernier (voir notre article dans Le Postillon n°53). La semaine précédente, il avait fait ses adieux en « distanciel » à la cinquantaine de salariés de l’ex-Cargo dans un mail grandiloquent alternant poncifs (« ma foi inébranlable en l’art, et tout particulièrement le théâtre et le spectacle vivant » : sans compter celle en la subvention publique ?), déni (« il ne s’agit pas d’un départ mais (...)

  • Enfin un jardin à Saint-Martin-le-Vinoux !

    On le disait dans le dernier numéro : faire et défaire c’est toujours travailler. Si la mairie de Saint-Martin-le-Vinoux est enfin parvenue à raser les jardins ouvriers de la Buisserate pour mener à bien un projet immobilier (voir le numéro précédent), elle pourra bientôt s’enorgueillir de créer un nouveau jardin – pas vivrier cette fois, juste décoratif. C’est que le maire Sylvain Laval, qui a lancé les hostilités en ce mois de novembre en venant faire une visite de sécurité inopinée dans la friche (...)