Éric Piolle a un nouveau combat qu’il développe dans l’Essor (28/01/2022) : que la « vidéoverbalisation automatique avec contrôles de plaques » soit enfin possible en France, vu que « ça se fait déjà dans toutes les grandes villes d’Europe ». S’il est toujours opposé « au déploiement, de façon générale, de la vidéosurveillance dans l’espace public » (malgré l’augmentation du nombre de caméras dans les rues – voir Le Postillon n°59), il milite donc pour que des caméras puissent automatiquement mettre des amendes à des automobilistes. Le problème pour lui, c’est que s’il « y a manifestement un accord du président et de la ministre de la Transition écologique, cela coince au niveau d’autres ministères et on ne comprend pas pourquoi ». Mais pourquoi veut-il à tout prix cette vidéoverbalisation ? « On en a besoin notamment pour nos zones à faibles émissions. Sans contrôle automatisé, ce ne sera pas efficace. » C’est-à-dire que ces mouchards vont servir à repérer les trop vieilles bagnoles et permettre de foutre des prunes à leurs propriétaires afin de les forcer à faire tourner l’industrie de la voiture électrique et hybride, grassement subventionnée par les deniers publics (voir page 7). Le maire écolo de Grenoble appelle ça, sans rire, la « vidéoverbalisation humaine ». Un progrès de la novlangue orwellienne qui en appelle d’autres : l’éco-surveillance durable ? Le Big Brother équitable ?
Le Postillon ?
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