Rions un peu avec Le Daubé du 9 décembre, qui nous raconte cet énorme scandale moderne. Pendant une semaine, une vingtaine d’habitants d’un petit hameau de la commune de Sarcenas, dans la Chartreuse, ont été « privés de téléphone et d’internet », à cause d’un arbre tombé sur le câble téléphonique. Sylvain Dutourtre, maire de la commune et habitant du hameau, décrit au quotidien local la « galère » en s’insurgeant du délai de réparation : « C’est un peu surprenant qu’au XXIème siècle, cela prenne autant de temps. » Mais que fait la police ? Comment imaginer qu’on puisse encore vivre sans réseau ? À en croire le maire, on a pu voir pendant cette semaine de déconnexion, des « adolescents “en manque de réseaux sociaux” arpenter les chemins menant à d’autres hameaux du village, dans l’espoir de pouvoir se connecter à “un hotspot” ou “au wifi d’un particulier”. En attendant l’intervention de l’opérateur, la mairie de Sarcenas, toujours raccordée au réseau, s’est donc transformée “en tiers-lieu”, accueillant les “naufragés” de l’internet. » Ne serait-ce pas notre civilisation qui serait en plein « naufrage » en créant une telle dépendance aux barres de réseau ? À quand un état de catastrophe numérique pour dédommager chaque problème de connexion ?
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
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