Dix ans après la mort de Karim Boudouda suite au braquage du casino d’Uriage (ayant entraîné les émeutes de la Villeneuve et le discours de Grenoble de Sarkozy), une information judiciaire a été ouverte par le doyen des juges d’instruction en mars dernier. De nombreuses zones d’ombre entourent cette affaire et notamment la responsabilité des policiers qui avaient fait des déclarations farfelues à l’IGPN (la police des polices) sur la raison de la présence de deux voitures de la BAC à la sortie du casino d’Uriage ce soir-là (voir Le Postillon n°53). Ce qui n’avait pas empêché le parquet de classer sans suite la plainte de la famille de Boudouda en 2010. L’ouverture de l’information judiciaire démontre que ce classement sans suite à l’époque n’obéissait à aucune logique judiciaire et avait dû être fait pour des raisons politiques.
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
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