En octobre a eu lieu la première « votation citoyenne » autour des tarifs de stationnement (voir Le Postillon n°37 pour plus d’informations). Le comité de liaison des unions de quartier (Cluq) avait demandé via une pétition l’abrogation d’une délibération municipale augmentant les tarifs de stationnement, et l’organisation d’une concertation. Rien de très méchant, vu que cette promesse de concertation faisait partie des engagements de Piolle. Mais chacun sait que les engagements n’engagent que ceux qui ne font pas de politique. Pour préparer cette votation citoyenne, il y a donc eu quelques débats assez surréalistes, où les élus répondaient « pollution » et « place de la voiture » à des membres du Cluq qui leur demandaient juste de respecter leur promesse de concertation. La votation a abouti à un résultat assez original : le « oui à la concertation », défendu par le Cluq, a obtenu 4500 voix alors que le « non à la concertation », défendu par la mairie, seulement 2000. Mais comme il fallait 20 000 voix favorables pour que cette « votation » aboutisse, et oblige la mairie à accéder à la demande des pétitionnaires, les élus ont eux la défaite victorieuse et n’ont rien concédé du tout. Un autisme qui va certainement encore plus crédibiliser les grandes déclarations sur la démocratie participative.
Le Postillon ?
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