Dimanche 2 septembre à la foire bio de l’Albenc, Marc Baietto s’affiche à la tribune pour une conférence sur le thème « Où s’arrêtera l’étalement urbain ? ». Comme à son habitude, le président de La Métro, par ailleurs président de l’Établissement public du Scot de la région urbaine de Grenoble (Schéma de Cohérence Territoriale), parle pour ne rien dire, sur le ton plaintif qui le caractérise. A l’écouter, il serait contre l’étalement urbain mais tout serait plus « complexe ». Pour un peu, il demanderait presque à l’auditoire de se lamenter sur le travail des élus « qui n’est pas si facile ». Jusqu’à ce qu’une personne dans le public intervienne pour rappeler que le Scot qu’il préside a autorisé la construction du Center Parcs des Chambarans [1]. Et que c’est quand même contradictoire pour quelqu’un qui se dit contre l’étalement urbain d’accepter qu’une ville de 5000 habitants remplace une forêt. Comme il est quand même culotté que quelqu’un qui se réunit avec les maires des grandes villes du sillon alpin pour construire un « pôle métropolitain », ose se dire contre l’étalement urbain.
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Center Parcs : Baietto s’étale pour ne rien dire
Notes
[1] Lire Henri Mora, Chambard dans les Chambarans, Le monde à l’envers, 2011.
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