Accueil

Articles de ce numéro

  • Vendre la Bastille

    La Bastille aurait pu rester un charmant site sauvage à deux pas du centre-ville de Grenoble. Mais dès 1934, en installant un des premiers téléphériques urbains au monde sur cette petite colline fortifiée, les élites grenobloises ont voulu s’en servir pour vendre leur ville aux touristes et aux investisseurs. L’image étant depuis des dizaines d’années sur toutes les cartes postales, il a fallu trouver un autre moyen de tirer profit de cet espace naturel. C’est là qu’intervient Michel Lambert...

  • Dans l’aile du château

    Pianotez «  Grenoble  » dans un moteur de recherches d’images et vous tomberez systématiquement sur une magnifique vue de la Bastille et de ses fameuses bulles. Essayez avec «  Tourcoing   » et vous comprendrez pourquoi la capitale des Alpes c’est vachement plus joli. La Bastille, c’est un peu l’emblème de la ville. Tout simplement parce que pour vider les poches des touristes, on imprime bien plus de tee-shirts et de mugs à l’effigie des bulles que de sets de table estampillés Minatec ou de caleçons aux couleurs du GF38.

  • Bastille 2014 : nos propositions

    Une fois n’est pas coutume, Le Postillon se surprend à être constructif. Cette fois-ci nous ne nous arrêtons pas à la critique de l’évolution de la Bastille et des ambitions mégalomanes de son directeur. Nous proposons un projet pour l’avenir, issu de nombreux comités de pilotage organisés au sein de notre rédaction. Après une dernière réunion de coordination lors d’une nuit passée à la belle étoile à la Bastille, nous présentons ici à la presse et aux Grenoblois l’avancée de nos travaux.

  • Coup de vent sur mistral

    Imposante et massive, du haut de ses 10 étages, elle dominait le parc Bachelard et l’A480 et faisait face au massif du Vercors. Au mois de septembre 2012, la dernière des quatre barres d’immeuble «  Strauss   » du quartier Mistral a disparu dans les gravas.
    Le quartier, d’à peine 3000 habitants, est enclavé entre l’autoroute, sa bretelle d’accès et l’avenue Rhin et Danube. En se baladant à l’intérieur il n’est pas si facile de rencontrer des gens prets à parler de leur quartier.

  • Quand les poubelles puent le Kafka

    Savez-vous que chez vous, prochainement, votre mode de gestion de la collecte et du traitement des déchets devrait changer et passer sous la coupe de la «  redevance incitative  » ? Moi, je ne le savais pas. Alors quand un ami m’a expliqué que ce système est déjà mis en place à quarante kilomètres de Grenoble, que là-bas des «  brigades vertes  » fouillent les poubelles pour trouver les noms des mauvais «  écocitoyens   », que des habitants reçoivent des lettres leur reprochant de ne pas jeter assez de poubelles (et que c’est donc louche), forcément ça a piqué ma curiosité.

  • « Je m’en foutais du fond, j’étais obsédé par la forme et comment gagner ma vie avec le journalisme »

    « Mais pourquoi vous n’essayez pas de vivre du journalisme plutôt que de vous crever à faire ce journal ?   ». C’est une question qu’on nous pose souvent, au Postillon. A chaque fois, on explique que de nos jours il est très dur de vivre du journalisme sans avaler des couleuvres quotidiennement et qu’on préfère s’attacher au sens plutôt qu’à la rentabilité.
    Pour se convaincre de cette évidence, rien ne vaut une discussion avec un ancien gratte-papier grenoblois, Léo, qui a tout fait pendant cinq ans pour vivre du journalisme.

  • Mine de rien

    À quelques dizaines de kilomètres de Grenoble, le plateau matheysin a longtemps vécu au rythme du travail des gueules noires jusqu’à la fermeture en 1997 du Villaret, la dernière mine. Pendant deux siècles l’exploitation des gisements de charbon a accompagné la révolution industrielle. En Matheysine, la plus ancienne mine, fermée en 1956, se trouvait sur la commune de la Motte-d’Aveillans.
    C’est là qu’on est allé se balader à la rencontre de quelques habitants. Lucien, ancien mineur et Gabriel, enfant du plateau et jeune patron de bar nous ont causé du monde ouvrier et de l’évolution du village.

  • Edito

    Le silence du Postillon pendant ce mois de septembre a plongé Grenoble dans une profonde stupeur. Les buralistes ont été assaillis de lecteurs impatients, certains refusant même d’acheter leur quotidien préféré tant qu’ils ne trouveraient pas le Postillon. Dans les cafés, les appartements, les halls d’immeuble, sur les marchés et au salon de coiffure, on a vivement commenté la non-venue du numéro dix-sept, pourtant attendu depuis le début du mois. Les uns l’ont interprété comme un suicide en bonne et due forme, les autres ont parié que c’était la conséquence de la censure municipale – et tous ont pris le deuil et versé des larmes.

  • 4,38 € pour rien

    Le syndicat étudiant UNEF ne sait plus quoi faire de ses sous. La section grenobloise vient par exemple de dépenser bêtement 4,38 € pour envoyer un recommandé au Postillon au mois de juin dernier.

  • L’Express se censure sur le CEA-Grenoble

    Selon Aujourd’hui le Nanomonde n°17, bulletin édité par le groupe néo-luddite Pièces et main d’œuvre (PMO), l’hebdomadaire national l’Express a renoncé à faire paraître un dossier sur le «  vrai pouvoir du CEA à Grenoble   » (...)

  • Center Parcs  : Baietto s’étale pour ne rien dire

    Dimanche 2 septembre à la foire bio de l’Albenc, Marc Baietto s’affiche à la tribune pour une conférence sur le thème «  Où s’arrêtera l’étalement urbain  ?  »

  • Les tours de trente mètres sont-elles des «  fleurs  »  ?

    Depuis la multiplication des tours de béton sur le territoire français, il est d’usage de leur donner des «  jolis noms d’arbre pour des bâtiments dans la forêt de ciment  » (...)

  • Le plan com du Postillon

    Le 9 juin 2012, l’association Le Postillon organisait le Critérium du Postillon pour faire gentillement la nique à la mythique course cycliste du Critérium du Dauphiné Libéré. Mais c’était surtout l’occasion de s’amuser quelques heures.

  • La Tronche, des Roms expulsés

    En mai dernier, un Rom de Roumanie nous alpaguait dans la rue : «  Avec le nouveau président, ça va être mieux pour nous, non  ? Mieux que Sarkozy. Tu crois qu’on pourra trouver du travail  ?   ». Sceptique, on avait botté en touche.

  • Virés de Fontaine, indésirables à Grenoble

    Vous rappelez vous de la trentaine de demandeurs d’asile d’Afrique de l’Est qui s’étaient un temps abrités dans une ancienne station service désaffectée place Bir Hakeim (lire «  Grenoble : les naufragés de Tripoli   », Le Postillon N° 15) l’hiver dernier  ?

  • La secrétaire de Fioraso : un prototype de réussite public-privé

    La nouvelle ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso, par ailleurs députée et ex multi-mandatée de l’Isère, aime particulièrement les mélanges des genres entre le public et le privé, où l’argent du premier vient grossir les bénéfices du second.

  • Une communication contaminée

    Un nouveau média local est né et répond au doux nom de «  Connaître les installations nucléaires   ». Ce quatre-pages distribué gratuitement à tous les riverains des sites nucléaires grenoblois (...)

  • Journalistes locaux : un voyage contre un léchage

    Amis puissants, si vous voulez vous assurer les bons services des journalistes locaux, une technique semble être particulièrement efficace : les faire voyager. Comprenez-les  : cantonnés d’ordinaire dans une petite bourgade de province, obligés d’arpenter des ruelles et des salles des fêtes qu’ils connaissent par cœur, un bon bol d’air ne peut que faire du bien à leur ego (...)

  • Le prix de la lèche...

    … est attribué sans hésitation aucune à Sylvestre Huet pour son portrait de la néo-ministre Geneviève Fioraso paru dans Libération du 10 juillet 2012.

  • Quizz carignonesque

    Lundi 10 septembre, Alain Carignon, ex-maire de Grenoble, fidèle ami de l’ex-président de la monarchie république, condamné pour corruption et emprisonné en 1996, marquait son passage dans la capitale du gratin dauphinois (...)

  • Le service communication de la ville de Grenoble à l’assaut des médias locaux

    Chaque été, Grenews publie un numéro «  spécial été  » pour annoncer tous les évènements estivaux se déroulant à Grenoble. Un ancien stagiaire au Daubé nous a confié la recette de fabrication de ces ersatz de Petit Bulletin (...)