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Articles de ce numéro

  • Smart attaque !

    On sait que les petits enfants s’inventent des histoires extraordinaires pour vivre l’aventure qu’ils n’ont pas dans leur vraie vie. C’est le même procédé qui pousse les élites scientifiques et politiques à créer des objets «  intelligents  ». À voir la liste grandissante de ces gadgets destinés à devenir indispensables, voire obligatoires – des compteurs aux frigos en passant par le textile – on se dit que certains doivent souffrir d’un sacré manque.
    À défaut d’inventer le journal intelligent, Le Postillon vous propose une histoire – non pas extraordinaire mais bien réelle – contant les aventures du Linky, l’invention de la ville intelligente et le rôle de Grenoble dans l’avènement de la smart révolution.

  • «  On est peut-être pauvres, mais on n’est pas cons »

    Le 18 avril, une trentaine d’associations d’habitants et de copropriétés, de Grenoble, d’Échirolles, de Pont-de-Claix et de Saint-Martin-d’Hères appelaient à un rassemblement devant la mairie de Grenoble pour réclamer un «  chauffage urbain plus juste  ». Ils s’insurgent contre les tarifs prohibitifs pratiqués par la CCIAG (compagnie de chauffage de l’agglomération grenobloise) aux usagers, qui dégage une marge de plus de 6 millions d’euros.
    Les premiers à se mobiliser sur cette question ont été les habitants de la Viscose d’Échirolles, scandalisés d’avoir vu leur facture de chauffage bondir suite à l’arrivée de la compagnie de chauffage dans leur quartier.

  • Des caméras à la Capuche

    Il y au moins deux points communs entre le square Lafleur, dans le quartier Capuche de Grenoble, et la place Louis Maisonnat à Fontaine. Premièrement, les municipalités respectives ont pour projet d’y installer des caméras. Deuxièmement, elles se justifient en affirmant que c’est une demande des habitants, qui seraient excédés par «  des jeunes  ». Mais «  les habitants  », (groupe aux contours flous car «  les jeunes  » ne sont-ils pas également des habitants ?) désirent-ils vraiment des caméras  ? Qu’en pensent-ils ? Comment justifient-ils leur position, qu’elle soit «  pour  » ou «  contre  » ?

  • Êtes vous plutôt «  idées généreuses  » ou «  affrontement des puissances  » ?

    Comme chacun sait, le monde se divise en deux catégories : d’un côté les doux rêveurs, remplis d’idées généreuses mais complètement déconnectés de la réalité ; et de l’autre les pragmatiques, qui eux composent avec le monde tel qu’il est. Et puis il y a ceux, nombreux, qui sont passés de la première catégorie à la seconde.
    Christian Harbulot est de ceux-là : ancien leader autonome et maoïste des années 1970, actuel directeur de l’austère «  École de la Guerre Économique  ». A l’occasion de son «  Festival de Géopolitique  », Grenoble École de Management lui a ouvert ses portes pour une conférence sur «  l’intelligence économique  ». Le jeune idéaliste du Postillon a couvert l’événement avant d’aller lui poser quelques questions. Et vous fait part des réflexions que cela lui a inspiré.

  • Pourquoi les journalistes du Daubé défendent-ils Le Daubé ?

    Telle est l’étrange question que se pose une personne - appelons-la Dominique - «  travaillant  » comme Correspondant Local de Presse (CLP) au Daubé, le monopolistique quotidien d’information locale. Dominique, donc, nous a contactés après avoir lu le livre du Postillon, Pourquoi Le Daubé est-il daubé ? . Dominique avait plutôt aimé le livre, appris des choses sur son ‘’employeur’’, et nous proposait d’apporter un peu de son vécu. Ça tombait bien, vu que le principal reproche adressé pour l’instant à ce livre était le manque de vécu, de récits de l’intérieur. On a donc proposé une interview à Dominique. Qui a gentiment décliné par souci d’anonymat, et a préféré que l’on discute à bâtons rompus en gardant pour nous les nombreuses anecdotes racontées (vous manquez quelque chose).

  • Les manifestations de rappelés de la guerre d’Algérie à Grenoble

    Mars 1956, voilà plus d’un an qu’a débuté la guerre d’Algérie. Élu président du conseil, suite à une campagne de la gauche pour «  la paix en Algérie  », le socialiste Guy Mollet devient rapidement partisan d’une politique de «  maintien de l’ordre  ». Le 12 mars, son gouvernement obtient du parlement les pouvoirs spéciaux, lui permettant de prendre «  toute mesure exceptionnelle en vue du rétablissement de l’ordre  ». Les communistes, opposés depuis le début à la guerre, votent eux aussi en faveur de cette mesure, afin de préserver l’unité de la gauche.

  • Novlangue informative

    On l’avait dit dans le dernier numéro : une caméra a été installée début février place Saint-Bruno sans aucune annonce ni informations aux riverains. Par contre, un mois plus tard, pour annoncer des «  travaux d’embellissement  » dans le square (...)

  • Les vrais chiffres des cantonales  : c’est le PS qui a perdu le plus de voix

    Le Parti Socialiste (PS) serait sorti vainqueur, notamment en Isère, de cette grande déchéance démocratique qu’ont été les dernières élections cantonales. Pourtant, si l’on analyse les chiffres du nombre de votants, on s’aperçoit que c’est le parti qui perd le plus de voix par rapport aux cantonales de 2004.

  • Publicité = servilité

    La susceptibilité et l’ingérence des élus locaux dans les médias n’ont pas de limites. Dans son numéro de Février 2011, le magazine Acteurs de l’Économie Rhône-Alpes déplore dans son éditorial (...)

  • Ainsi font, font, font, les petits nazillons

    Il aura fallu un article du nouvelobs.com (du 25/03/2011) pour que le landerneau politique et médiatique local découvre que le candidat du Front National sur le canton 6, Alexandre Gabriac (également élu à la Région) (...)

  • L’affiche la plus bête

    Le Parti Communiste Français tente toujours de retarder sa chute finale. Plutôt que de faire un bilan critique sur sa politique d’accompagnement du capitalisme, tant au niveau national au sein de la gauche plurielle qu’au niveau local dans les collectivités (...)

  • Des idées pour la gauche #1

    Lundi 14 mars, un débat sur la culture était organisé par l’Union de quartier Saint-Bruno-Berriat en présence de nombreux adjoints municipaux et de responsables de structures culturelles.

  • Des idées pour la gauche #2

    C’est à ce genre de constats qu’on perçoit toute l’efficacité des pouvoirs publics. Cet été, une trentaine de Roms habitaient dans des cabanes sur un terrain le long de la piste cyclable reliant la rue de la Stalingrad et la MC2.

  • Franchissement d’un cap répressif

    Ça y est ! A Grenoble il n’est plus possible de faire un rassemblement gentillet, réclamant simplement «  un toit pour tous  », sans se faire matraquer.

  • Destot, Fioraso, Therme : tous au Japon !

    Face à «  la plus grande catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl  », il serait normal que les plus fervents partisans de l’atome, ceux qui ont toujours dénigré les opposants au nucléaire en les renvoyant à «  la bougie  », joignent le geste à la parole (...)

  • Bouchayer-Viallet : grâce aux sols pollués, bientôt une pente à Grenoble !

    L’innovation n’a pas de limite dans la cuvette : les promoteurs du futur quartier Bouchayer-Viallet ont décidé de créer la pente qu’il manquait à Grenoble, pour qu’elle ne soit plus «  la ville la plus plate de France  ». Comment ?

  • Feu le projet Thermos

    En ces temps de désastre nucléaire, il est toujours bon de se rappeler «  la très belle histoire de notre ville  », comme dirait le maire Destot, et les projets fous de son mentor Dubedout, maire de 1965 à 1983.

  • CEA-Grenoble : mobilisation des troupes pour le nucléaire

    Depuis 55 ans, le CEA-Grenoble (Commissariat à l’Énergie Atomique) préfère défendre son avenir plutôt que celui de la planète. Dans un mail interne du 18 mars adressé à chaque employé suite à la catastrophe japonaise, la direction appelle à la mobilisation générale de ses salariés pour défendre l’atome.