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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • CEA kyste au bras

    Le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) est une institution locale, abritée par des barbelés vidéo-surveillés. Quand la communication officielle révèle ce qui se passe dans ses labos ça paraît toujours génial. Mais qui sait, par exemple, qu’en juin dernier, un salarié de 40 ans s’est suicidé et que certains syndicats mettent en cause la surcharge de travail ? Qui sait que ce suicide n’est pas le premier, un de ses anciens collègues s’étant lui aussi suicidé en 2015 ? Qui sait que les nouvelles technologies vendues comme propres et non polluantes passent par des process dangereux saturés de produits chimiques ?
    Le secret-défense est une des marques de fabrique du centre, même quand la santé des salariés est en jeu.
    Cyril Delaunay a bossé longtemps dans ce centre, en tant que salarié détaché de STMicroelectronics. Mais il a fini par se faire virer, notamment pour avoir dénoncé de nombreux dysfonctionnements. Aujourd’hui qu’il a retrouvé sa liberté de parole, il raconte dans ce témoignage une partie de l’envers de la com’ du monde merveilleux de la microélectronique.

  • La novlangue partagée

    Rions un peu (jaune) avec l’habitat partagé. En mai dernier, les élus d’Ensemble à Gauche Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot dénonçaient la vente d’un terrain de la Ville de Grenoble rue Moyrand à un groupe d’habitat participatif appelé « La belle verte » seulement constitué de deux familles. Si les deux élus se déclaraient « favorables à l’habitat participatif » ils assuraient que « ce projet n’avait de participatif que le nom » et était en fait « un projet de colocation amélioré qui (…)

  • L’eau potable rançonnée par l’industrie des puces électroniques (suite)

    Dans un article du Postillon n°42 (automne 2017), on racontait comment les autorités se démenaient pour permettre à la multinationale STMicroélectronics, dont un site de production est basé à Crolles, de consommer toujours plus d’eau alors que les « alertes sécheresse » se multipliaient dans le département de l’Isère. À l’époque, STMicro consommait déjà 92 litres par seconde et envisageait de passer à 176 litres par seconde suite à la « création d’une nouvelle unité de fabrication de (…)

  • Julien Polat : que de la gueule

    Dans Le Postillon n°55 (avril 2020), on racontait que le maire de Voiron Julien Polat avait été visiblement agacé par notre article du n°54 (février 2020) et que son équipe avait distribué un texte dans les boîtes aux lettres pour démonter notre article et ses « allégations calomnieuses » : « Voiron est traînée dans la boue par le portrait épouvantable qui en est dressé. (…) Cela me touche profondément. J’ai donc saisi la justice en portant plainte pour diffamation. » Cette intention de (…)

  • Panique ton maire

    Attention ! Si vous parlez à votre maire, faites-le surtout de manière révérencieuse, sans jamais hausser le ton. Un mot de travers et vous pouvez vite vous retrouver avec trois mois de sursis de prison et 1 000 euros d’amende. Telle est en tous cas la morale du procès qu’a subi un jeune homme ayant interpellé le maire de Voiron. Dans Le Postillon n°54, on racontait son intervention lors de l’inauguration du local de campagne de Julien Polat afin de « réclamer justice » à propos d’une « (…)

  • Les cimetières sont plein de gens irremplaçables

    D’une petite phrase à une interview sur BFM, Piolle trace sa route vers la présidentielle de 2022. Mais avant de militer ou voter pour lui, il faut que les Grenoblois se posent la bonne question. Si jamais sa grinta le pousse jusqu’à l’Elysée, qui deviendra maire de Grenoble ?
    Elisa Martin, adjointe aux réveils difficiles ? Gilles Namur, adjoint à la canicule ? Maud Tavel, adjointe à la temporalité apaisée ?
    Antoine Back, adjoint à la collapsologie ? Yann Mongaburu, conseiller municipal (…)

  • Quelles délégations pour les futurs adjoints ?

    Des adjoints « à la fraîcheur », « à la comptabilité écologique », « à la vitalité de proximité », aux « risques, prospectives, évaluation et nouveaux indicateurs », « à la démocratie ouverte », « au temps de la ville ». Des conseillers municipaux « à l’urbanisme transitoire » ou « à la stratégie de la donnée ». Les nouvelles dénominations des délégations à la ville de Grenoble ont suscité nombre de moqueries. « Je lis ici ou là l’ironie du bocal sur les délégations atypiques » a répondu (…)

  • Ici, c’est le Grenoble des patrons !

    À l’image de son slogan phare « Ici, c’est Grenoble ! », Piolle s’est lancé dans une entreprise de mystification du passé et de la réalité de la cuvette grenobloise pour faire croire qu’ « ici » on a toujours été des « super-héros de la ville de demain ». La réalité, c’est que la cuvette de Grenoble est un endroit surbétonné, où les derniers espaces verts disparaissent sous les assauts des promoteurs immobiliers et des zones commerciales, où les « pics » de pollution se transforment (…)

  • Piolle nage dans la réalité virtuelle

    Dans un article de L’Obs (17/09/2020), Piolle poursuit cette mystification sur ce que serait Grenoble. « Grenoble n’adopte pas l’innovation des Gafam [les géants de la technologie], n’adopte pas l’ubérisation [l’économie de services type Uber ou Deliveroo]. C’est une ville qui innove sur la transition écologique, sur la justice sociale. Ce n’est pas chez nous qu’on va inventer la 6 ou la 7G ! » On ne listera pas ici les entreprises et labos publics du coin bossant sur des technologies (…)

  • Rendez-nous le Tour de France de 1920 !

    Pour le premier mandat de Piolle, les polémiques futiles étaient déjà légion. Depuis les municipales 2020 et l’arrivée de maires écolos dans d’autres grandes villes (Bordeaux, Marseille, Lyon, Strasbourg, Tours, Poitiers,…), elles sont devenues quasiment quotidiennes. Il suffit d’une petite phrase ou d’une petite décision d’un élu écolo pour que certains médias et commentateurs montent sur leurs grands chevaux numériques et hurlent aux « nouveaux khmaires verts », à la « folie des maires (…)