Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Le cri de la cabine

    Depuis onze années, on fait du journalisme local. On le répète à tous les gens qui voudraient qu’on soit plus militants. Tous les deux mois, on saute d’un sujet à l’autre, évoquant telle injustice, critiquant telle évolution, dévoilant telle information, racontant telle histoire méconnue, raillant telle personnalité, sans jamais vraiment s’engager pour une cause.
    Il y aurait tant de combats à mener. Des combats essentiels, tous plus importants les uns que les autres. Il y en a tellement (…)

  • Zone blanche, peuple bavard

    L’éradication des dernières « zones blanches » est devenue une grande cause nationale, comme si le droit à la connexion partout tout le temps était devenu plus important que le droit au logement ou celui d’avoir de quoi bouffer.
    Pour ce troisième épisode du feuilleton « Crise-Antennes  », Le Postillon est allé se balader dans une des dernières zones blanches habitées du coin : le hameau de Bois Barbu à Villard-de-Lans. Depuis plusieurs mois, un projet d’antenne-relais de trente mètres de haut clive les habitants. Malgré 55 % de « non » à la consultation organisée en décembre par la mairie, le conseil municipal a quand même voté pour le projet d’Orange. Reportage à Clochemerle-en-Vercors.

  • Atsem la misère, récolte la colère

    Les écoles étaient présentées comme «  la priorité absolue  » pendant le premier mandat de Piolle. Si les chantiers se sont multipliés pour rénover ou créer de nouvelles écoles, rien n’a par contre été fait pour améliorer les conditions de travail des salariées municipales de ces écoles, qu’elles soient agentes d’entretien, animatrices périscolaires, ou Atsem (Agentes territoriales spécialisées des écoles maternelles) (Ces postes étant en énorme majorité occupés par des femmes, leur dénomination est entièrement féminisée). Depuis 2015, certaines luttent pour améliorer leur statut et leur quotidien mais rien n’avance – ou presque. En novembre et décembre, elles ont encore multiplié grèves et rassemblements, sans parvenir à arracher autre chose que des miettes. Pour espérer enfin avoir des conditions de travail et des statuts dignes, elles espèrent plus de soutien, notamment de la part des parents d’élèves. Alors si votre marmaille est dans une école de Grenoble, cet article est fait pour vous. Si vous n’avez pas de marmaille, ou qu’elle est scolarisée ailleurs, cette double-page vous apprendra quand même plein de choses, en sautant d’une réunion en visio à des passages de Mélancolie ouvrière et des considérations sur le précariat et la « lutte pour l’égalité  ».

  • Un vaccin à dormir debout

    En 2009, Christophe s’est mis à s’endormir de façon anormale dans la journée. Après avoir peiné à se faire diagnostiquer une « narcolespsie-cataplexie », cet habitant de Villard-Bonnot de 56 ans a dû batailler pour en trouver la cause : le vaccin contre le H1N1 qu’il avait reçu quelques mois auparavant. S’en est suivi un long parcours du combattant pour se faire indemniser. Si aujourd’hui, malgré les traitements, il subit au quotidien des capacités physiques amoindries et a dû «  faire le deuil de sa vie d’avant », il n’est pas pour autant devenu anti-vaccin.

  • La low-tech à l’épreuve de la récupération

    « Low-tech » : voilà un mot qui a de plus en plus le vent en poupe. Encore un anglicisme, qu’on pourrait traduire en français par technologies appropriées, douces, sobres, basses ou encore conviviales. Face à la fuite en avant high-tech dominant nos sociétés, incarnée aujourd’hui par la smart city, c’est une approche qui paraît plus que sensée. Surtout à Grenoble, ville des ingénieurs, des technologies innovantes et de l’écologie 2.0 bourrée de gadgets. Mais la mode actuelle ne peut que questionner sur la potentielle récupération de la low-tech, qui pourrait devenir un simple supplément d’âme à un système technicien accélérant toujours l’artificialisation générale du monde. Le Postillon est allé discuter de ces enjeux avec quelques membres du Low-tech Lab Grenoble.

  • Vestige de l’amour

    En ce mois de janvier, de nombreuses affaires de violences conjugales ont été jugées en correctionnelle.

  • Procédure sera la chute

    L’occupation d’un immeuble à l’Abbaye par le Dal (l’association Droit au logement), et toutes les polémiques en découlant, sont l’occasion de poser des questions politiques derrière le règne omnipotent des procédures.

  • Courrier des lecteurs

    Prenez notre vaccin ! « Je suis un enième ingénieur de la cuvette mais promis je me soigne (reconversion, j’écris ton nom) et c’est en partie grâce à vous. » E. M. 
    Stade des Alpes : toujours plus cher « Bonjour le Postillon, je fais suite à l’article sur le stade des Alpes (dans le dernier numéro), et notamment la partie sur les emprunts toxiques contractés auprès de Dexia. Ils sont évoqués dans le dernier rapport de la Cour des comptes (qui porte sur les années 2014-2018). Vous écrivez (…)

  • Progil–Vencorex doit être sur le banc des accusés de l’agent orange !

    Depuis le 25 janvier, un procès s’est ouvert à Evry (dans l’Essonne) contre des multinationales agrochimiques accusées d’avoir fabriqué le fameux « agent orange » pulvérisé par l’armée étasunienne sur les forêts du Vietnam dans les années 1970. Ce procès a lieu grâce à la persévérance d’une des victimes de ces épandages, la franco-vietnamienne Tran To Nga, dont les enfants et petits-enfants subissent aussi les séquelles de cet empoisonnement chimique. Mais sur le banc des accusés, si on (…)

  • Les courses connectées

    Mieux vaut une bonne annulation qu’une idée à la con. Si les évènements sportifs rameutant des milliers de personnes sont empêchés à cause des contraintes sanitaires, leurs organisateurs font croire que le virtuel pourrait remplacer le réel en organisant des « courses virtuelles ». La Foulée blanche, grande course populaire de ski de fond sur le Vercors, a ouvert le bal en « proposant un nouveau concept » : « Digital et innovant sont les mots clés de cette édition », annonce le président (Le (…)