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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • La rue à feu couvert

    « Elle est où la fête ? » pourrait être le titre de cet article mais la fête est annulée. De 19h à 6h du matin, les rares ombres dans la rue sont au travail ou hors-la-loi. Convaincu que la nuit ne meurt jamais, Le Postillon a cherché des traces de la vie après le couvre-feu le soir du jeudi 25 mars, de la passerelle saint Laurent à la gare, du parc Paul Mistral à Saint-Bruno. Bilan : inestimable.

  • Sylvie, Ahmed, et le marchand de sommeil

    Des taudis, il y en a partout, même dans les beaux quartiers. Sylvie et Ahmed étaient voisins au 59, avenue Alsace Lorraine, à deux pas de la gare, dans un logement à peine habitable. Mais le pire, c’est qu’ils se sont fait virer sans être relogés.

  • L’asile soigne sa sécurité

    Alors que la nécessité de soins psychiatriques explose après un an de restrictions et de vies empêchées, certaines pratiques du centre hospitalier Alpes-Isère (Chai) de Saint-Égrève, principal hôpital psychiatrique du département, sont problématiques. Ces dernières années, plusieurs abus d’enfermement ou d’attachement ont été signalés par des soignants ou des familles de patients. Alors que les caméras ont poussé sur le site, des soignants regrettent toujours le manque de moyens humains et matériels pour faire face à la vague psychiatrique qui ne fait que commencer.

  • La clé à molette des champs

    Loin de se limiter aux seules métropoles, le déferlement high-tech s’abat aussi sur les campagnes et les activités agricoles, transformant peu à peu les anciens paysans en simples opérateurs de machines. Pour contrer ce mouvement de fond, une coopérative d’autoconstruction de machines agricoles s’est monté il y a une dizaine d’années en Isère. L’Atelier paysan – c’est son nom – aujourd’hui installé à Renage, à trente kilomètres de Grenoble, connaît un petit succès et une croissance importante ces dernières années. Discussion avec deux de ses membres autour de la philosophie, des questionnements et des limites de cette structure.

  • Des greniers grenoblois à la guerre d’Espagne

    Le saviez-vous ? À la fin des années 1930, un anarchiste cambriolait les greniers grenoblois pour financer notamment les révolutionnaires espagnols. Une histoire que Le Daubé a failli raconter...

  • Enclavé dehors

    Des fois, des bouts de terres ont des histoires rocambolesques. C’est le cas de neuf hectares presque vierges sur les hauteurs de Seyssins. Déjà, une clinique s’est construite dessus dans la plus parfaite illégalité. Et maintenant, un conflit dur oppose le propriétaire Brice Jimenez avec certains de ses voisins et la mairie. Plongée dans un imbroglio sur le devenir de cette mine d’or foncière.

  • Souriez, vous êtes opérés

    Les nouvelles salles des blocs opératoires de l’hôpital de Grenoble sont truffées de caméras de vidéosurveillance, ce qui inquiète certains soignants.

  • L’hôpital au secours des vélos électriques

    Deux médecins haut placés du Chuga (centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes) utilisent leur aura de soignant pour faire la pub’ du vélo électrique. Incroyable coïncidence : le fils de l’un d’eux dirige EbikeLabs, start-up qui vend un système électronique pour vélos électriques.

  • Big bro vert

    Avez-vous remarqué le récent développement de la vidéosurveillance dans les rues grenobloises ? Alors que les opposants de Piolle n’arrêtent pas de l’attaquer sur son manque d’entrain à installer des caméras, il y a quand même presque deux fois plus de caméras aujourd’hui qu’à son arrivée à la mairie. Les récentes installations, qui n’ont jamais été présentées ou débattues publiquement, vont servir à lutter « contre les incivilités routières » selon l’adjointe à la tranquillité publique Maud Tavel. Si Piolle dit s’opposer au modèle de la smart city, ce développement de la vidéosurveillance assumé par les élus verts-rouges ne peut que renforcer ce modèle.

  • Grenoble Habitat : l’humain après tout

    Le bailleur social Grenoble Habitat est en pleine croissance. Depuis 10 ans, l’entreprise privée, détenue à moitié par la Ville de Grenoble a largement agrandi son parc locatif tout comme le nombre de salariés. Ce développement rapide implique des réorganisations successives qui ont un effet délétère sur plusieurs salariés de Grenoble Habitat. Les locataires tentent, eux, de faire entendre une réclamation simple : vivre dans un logement digne. Mais le bailleur s’éloigne d’eux. Plutôt qu’entretenir ses appartements, l’entreprise préfère construire et vendre des immeubles. Ça rapporte beaucoup plus.