Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Vous me décevez beaucoup

    L’article du dernier numéro sur le Chai (centre hospitalier Alpes-isère) a suscité pas mal de réactions. Revue de courriers de lecteurs.

  • Mettre à jour le système d’exploitation

    Julien et Pierre sont formateurs dans un CFA (centre de formation pour apprentis) de l’agglomération. Une petite structure « à taille humaine » qui permet de prendre le temps de faire un suivi individualisé des jeunes en formation. Et de se rendre compte de pratiques détestables de certains employeurs, profitant du statut très précaire de nombre d’apprentis également migrants, pour leur imposer des conditions de travail à la limite de l’esclavage.

  • Vive la sieste ?

    Au Postillon, on a un nouveau vendeur à la criée. En ce moment, il a du temps pour bénévoler : l’année dernière il s’est fait virer de l’administration publique pour avoir fait la sieste. Depuis ce repos de début d’après-midi le travaille : il a mené l’enquête sur la sieste au travail.

  • À la recherche de chemins loins du tourisme

    En Oisans, la manne financière du tourisme de masse empêche toute velléité d’imaginer une vie plus simple à la montagne. À Ornon, quelques jeunes, promis à une carrière de guide ou moniteur de ski, ont choisi de déserter l’industrie du tourisme pour se rapprocher d’une « vie plus paysanne ». Et c’est loin d’être facile.

  • Péter des câbles toujours plus gros

    Depuis des années, les maires successifs des Deux Alpes et de l’Alpe d’Huez ont un projet mégalo : relier les deux stations de ski de l’Isère pour en faire «  le plus grand domaine skiable du monde », selon eux. Un budget de 100 millions d’euros au moins, pour relier les cinq kilomètres qui séparent les deux stations. Forcément ça crée des oppositions, et notamment celle du collectif «  Non au téléphérique  ». Mais dans cette vallée, ne pas acquiescer sans réserve au développement infini des stations de ski relève du crime de lèse-usine à pognon. Reportage dans les deux plus grosses stations de l’Isère.

  • Tinder au sommet

    Les sites de rencontre ont été un des nombreux business virtuels à profiter de la crise sanitaire. Mais une fois le contact pris en ligne, reste à se voir dans la vraie vie. Une des tendances grenobloises, renforcée par la fermeture des bars, est de donner son premier rendez-vous en montagne. Petit voyage au pays de la drague Quechua.

  • Les canons ou la mort ?

    Les querelles de clocher aussi se modernisent : à Gresse-en-Vercors, petite station à cinquante kilomètres au sud de Grenoble, le village se déchire sur l’opportunité ou non d’installer des canons à neige. D’un côté, les habitants historiques, garants de l’âme de cette petite station familiale, favorables aux enneigeurs. De l’autre, les nouveaux arrivés, ne travaillant souvent pas dans le village, et hostiles aux canons. Et quelque part, il y a Marcia, un peu paumée dans tout ce bazar : la station de Gresse, c’est sa famille, mais elle ne comprend pas cette obsession des canons. Elle nous embarque au pied du Grand Veymont.

  • Touche pas à mon canon

    En Isère, le Département va investir dans les années à venir près de 50 millions d’euros dans la neige de culture, et passer de 536 ha équipés à 854 en 2025 — soit presque la moitié des domaines skiables du département. Avec de tels enjeux financiers, les recherches autour de la neige de culture sont-elles les bienvenues dans les Alpes françaises ?
    L’histoire de Carmen de Jong prouve que beaucoup n’acceptent pas qu’on s’intéresse aux impacts environnementaux des canons. Intégrée à un laboratoire de recherche pendant dix ans en Savoie, cette chercheuse dut affronter une hiérarchie que son travail dérangeait. Aujourd’hui, elle travaille à Strasbourg et a retrouvé une liberté totale.
    À la mi-février 2021, la chercheuse présente le résultat de ses recherches devant des millions de téléspectateurs sur la ZDF, la deuxième chaîne télévisée d’Allemagne. Sa visibilité outre-Rhin contraste avec le peu de reconnaissances de la chercheuse dans la presse française. Une bonne raison de lui poser quelques questions.

  • Le berger et les flashcodes

    Que fait la Métropole grenobloise pour la montagne ? L’année dernière, un appel d’offres autour de «  l’art  » et des « transitions  » a abouti à des panneaux nécessitant un smartphone pour être décryptés. Petite virée au cœur de l’alpage surfréquenté de Chamechaude.

  • « Le gars qui veut s’enrichir en cherchant des cristaux, c’est pas le bon filon »

    Au milieu de ces grands tas de cailloux mal rangés que sont les montagnes se cachent quelques pépites : les cristaux. Parmi les habitants des montagnes s’activent quelques passionnés de ces beaux cailloux : les cristalliers.
    Daniel Canac fait partie de ceux-là. Une activité qui lui a valu une garde à vue dans l’affaire des « cristalliers de l’Oisans  » en 2005, une condamnation pour détention d’explosifs et quantité d’aventures rocailleuses. Alors qu’il est rangé du burin, il raconte sa passion.