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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Il y a des chances que rien ne pousse

    Le 14 octobre, l’association France Amérique latine proposait une soirée sur le thème de la Déclaration des droits des paysans. Ce texte a été adopté par l’ONU en 2018 après une campagne lancée par des paysans indonésiens dix-sept ans auparavant. L’occasion pour Antoine Back, adjoint à la sécurité alimentaire de Grenoble, de déplorer que malgré tous ses efforts, la municipalité n’était parvenue qu’à préserver une cinquantaine d’hectares dans la métropole pour les consacrer à une agriculture (…)

  • Le droit du travail au bulldozer

    Les grosses boîtes, ça ose tout et c’est même à ça qu’on les reconnaît. Mauro se trouve ainsi dans une situation complètement kafkaïenne, causée par la rapacité sans limite de son employeur et l’interconnexion des fichiers due à France Connect. Simple ouvrier, Mauro bossait auparavant de nuit à Caterpillar Grenoble. Mais en 2009, la boîte décide de modifier unilatéralement ses horaires, et sa rémunération baisse ainsi de 250 euros par mois. Une plainte aux prud’hommes aboutit sur une (…)

  • Siamo tutti antipassti !

    Le 20 juillet, Didier et Raoul ont sorti un « tube » sur YouTube. Une reprise des Corons de Pierre Bachelet avec pour refrain : « Le masque, c’était pour les cons / Lecteurs de Libération / Dociles comme des moutons / Adeptes de la délation. »
    Didier et Raoul (sacrés pseudos) ne sont pas des chanteurs et on l’entend tout de suite. Si deux mois après, leur « tube » a quand même récolté près de 3000 vues, c’est parce qu’il a pas mal tourné dans les cercles grenoblois opposés au vaccin et à (…)

  • « On ne se voyait pas contrôler nos voisins »

    Face au passe sanitaire, on peut observer différentes attitudes dans les bars de la cuvette : contrôle des clients avec zèle, contrôle discret et « souple », pas de contrôle du tout, etc. À la Motte-Saint-Martin, petit village à trente bornes de Grenoble, un bar a carrément fermé «  pour faire un truc qui choque ».

  • Suspendues !

    « Si les soignants ne veulent pas se faire vacciner, qu’ils changent de métier.  » C’est l’infectiologue Karine Lacombe, star des plateaux télés et grenobloise d’origine, qui a balancé ce jugement lapidaire le 14 septembre, la veille de l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale pour les soignantes et de la suspension de milliers d’entre elles. Une sortie représentative du discours médiatique dominant sur ces suspensions sans précédent dans l’histoire récente, les soignantes récalcitrantes se retrouvant sans salaire, ni même chômage ou RSA. Pas pour avoir tué ou blessé quelqu’un, juste pour avoir refusé de présenter un document médical à leur direction. Ce sujet a souvent été traité sans aucune empathie pour la situation des soignantes suspendues et sans aucun questionnement sur la pertinence de se priver des soignantes alors que les établissements de santé manquent déjà de personnel qualifié.

    Le Postillon a recueilli le témoignage de dix soignantes iséroises opposées au passe, suspendues ou non, bossant dans différents établissements. Et propose un texte original, en mélangeant leurs paroles afin de former un chœur à partir de ces paroles poignantes (Cette idée est complètement pompée de l’excellent livre de Sophie Divry Cinq mains coupées (Seuil 2020), mélangeant les témoignages des cinq gilets jaunes ayant perdu une de leurs mains pendant des manifestations de l’hiver 2018- 2019.). Parce que c’est une seule et même histoire, celle de soignantes vivant une grande injustice. Toutes les phrases composant les lignes qui suivent ont donc été prononcées par des soignantes du coin, avant ou après le 15 septembre, jour de l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale.

  • Pour pédaler, cliquez ici

    Rendez-vous compte : à Grenoble jusqu’à l’année dernière, il y avait encore un service presque public où on ne pouvait rien faire en ligne. On ne pouvait même pas cliquer pour réserver, vous imaginez ! Il fallait aller dans le monde réel (comme c’est désagréable !) et parler avec un humain (quelle horreur !). Heureusement grâce à nos chers élus de la transition du monde de demain, cette anomalie est réparée. Aujourd’hui, la gestion du service de location de vélos Métrovélo a été confiée à un « opérateur de mobilités » qui a enfin mis en place la «  numérisation » du service. Le problème, c’est que le logiciel foire complètement, ceci entraînant, entre autres réjouissances, nombre de situations kafkaïennes pour les clients et surtout les salariés.

  • Plein de pub, toujours peu de sub’

    Depuis deux ans, c’est un peu le passage obligé de beaucoup de politiciens nationaux en visite à Grenoble. La Papothèque est un dynamique lieu de vie du quartier Lys Rouge dans Grenoble-sud. Depuis qu’il est menacé d’expulsion pour cause d’impayés de loyer, les opposants à Piolle s’en servent d’étendard pour dénoncer l’abandon municipal des quartiers Sud. Mais si cette instrumentalisation leur permet de publier des belles photos sur les réseaux sociaux, leur brassage de vent n’a pour l’instant pas du tout permis de résoudre les problèmes financiers de la Papothèque.

  • Une certaine idée de la lose

    Retour sur l’échec de Piolle à la primaire écolo.

  • Aux perdants, la ville reconnaissante

    Grenoble ce n’est pas que le chevalier Bayard, Sami Bouajila ou encore Gilles Kuntz, bref des mâles alpha, des winners, des phares dans la nuit. C’est aussi une ribambelle de tocards, comme la déroute d’Eric Piolle aux primaires des écolos nous l’a récemment rappelé. Alors Le Postillon commence à dresser une liste non exhaustive de perdants grenoblois. Vous pouvez la compléter en contactant la rédaction, afin de pouvoir faire ériger une plaque commémorative « Aux perdants, la ville reconnaissante  » lors du prochain budget participatif.

  • La seveso valley

    Pour fêter les vingt ans de la catastrophe d’AZF, la Métropole a vu les choses en grand et est allée jusqu’à installer un nouveau site Seveso dans la cuvette. Si toute la presse a salué le début des travaux de l’usine d’Aledia, rien n’a filtré sur les nouveaux risques technologiques créés par cette boîte.