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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Quartier haute sécurité

    Quand Hubert était enfant, il n’y avait pas de grillages autour de sa barre d’immeubles de Pont-de-Claix. Pas de portail, pas de badge, pas de caméra, pas de pancartes d’interdiction dans le hall d’immeuble de «  sa » montée 5. Toutes sortes de réjouissances sécuritaires dont Hubert constate la multiplication à chaque fois qu’il rend visite à ses parents. Alors il revient dans ce texte sur quarante années « d’engrillagement » et se questionne sur cette extension du domaine de la méfiance.

  • La rivière qui n’existait pas

    Être un peu bourré, est-ce la bonne manière de se plonger dans les eaux de Grenoble ? Oui, et non. Parce que le risque de noyade est élevé, surtout l’hiver. Mais oui parce que l’imagination se déploie, et imaginer la ville et la vallée des centaines d’années en arrière, ça en demande beaucoup, de l’imagination. Sous les pavés de Grenoble, de l’eau ! Et pas n’importe laquelle : celle du Drac.

  • La déliquescence des musées

    Mais quelle malédiction touche donc les grands musées grenoblois ? Malgré les millions d’euros injectés, trois des grands bâtiments de l’Art avec un grand Q subissent avaries et fuites en tout genre. Quel musée est le plus déliquescent ? Émilette a mené l’enquête.

  • Le naufrage connecté

    Rions un peu avec Le Daubé du 9 décembre, qui nous raconte cet énorme scandale moderne. Pendant une semaine, une vingtaine d’habitants d’un petit hameau de la commune de Sarcenas, dans la Chartreuse, ont été « privés de téléphone et d’internet », à cause d’un arbre tombé sur le câble téléphonique. Sylvain Dutourtre, maire de la commune et habitant du hameau, décrit au quotidien local la « galère » en s’insurgeant du délai de réparation : « C’est un peu surprenant qu’au XXIème siècle, cela (…)

  • Mistral perdant

    Il y a un an (Le Postillon n°57), on évoquait l’école Anatole France du quartier Mistral à Grenoble qui, à cause d’une absurde règle administrative, n’était toujours pas classée en Rep (Réseau d’éducation prioritaire). Cette situation illogique entraîne un manque de reconnaissance et de moyens pour les instits y travaillant, qui se battent donc depuis longtemps pour que l’école soit en Rep. L’Éducation nationale a l’air d’être toujours autant à l’écoute de ses agents : non seulement leur (…)

  • La Poste, on a tous à y râler

    En France, qu’est-ce qui augmente presque aussi vite que la fortune des millionnaires ? Le prix du timbre pardi ! Quand nous avons lancé ce journal, on payait moins d’un euro pour envoyer notre journal (d’environ 110 grammes) en tarif écopli, autour de 80 centimes environ (on se souvient pas exactement). Douze ans plus tard, avec les nouveaux tarifs 2022, c’est 2,78 euros . Après ce plus-que-triplement, on ne devrait pas attendre longtemps (un, deux, trois ans ?) pour que le prix dépasse les (…)

  • La vidéoverbalisation à visage humain

    Éric Piolle a un nouveau combat qu’il développe dans l’Essor (28/01/2022) : que la « vidéoverbalisation automatique avec contrôles de plaques » soit enfin possible en France, vu que « ça se fait déjà dans toutes les grandes villes d’Europe ». S’il est toujours opposé « au déploiement, de façon générale, de la vidéosurveillance dans l’espace public » (malgré l’augmentation du nombre de caméras dans les rues – voir Le Postillon n°59), il milite donc pour que des caméras puissent (…)

  • Bonne et mauvaise santé du numérique

    Dans le précédent numéro, on évoquait la « stratégie d’accélération santé numérique » mise en place par le gouvernement et déversant des milliards d’euros d’argent public sur les businessmen de la « e‑santé », des « Medtech » et de « l’hôpital connecté ». Cette stratégie comprend notamment la création automatique d’un « Espace numérique de santé » (ENS) à chaque usager du système de soin. Pièces et Main d’Œuvre (PMO) nous apprend que « selon l’appel à candidatures aux start up, éditeurs de (…)

  • Grapheal

    Début janvier, comme chaque année, une flopée de requins isérois s’est rendue au CES de Las Vegas (Consumer Electronic Show – le plus grand salon mondial des gadgets « innovants ») afin de draguer d’autres requins. Deux d’entre eux ont reçu une « récompense », dont Grapheal, distinguée dans la catégorie « santé & bien-être ». Cette boîte grenobloise issue du CNRS tente de surfer sur le très juteux business des tests Covid en mettant au point un « test salivaire numérique ultra-rapide » (…)

  • STMicro, Soitec : toujours plus d’eau pompée !

    Les marchands de puces ont le sourire, les business des machins connectés ne s’étant jamais aussi bien portés. « Dopé par le marché de la voiture autonome », STMicro Crolles va ainsi « investir plus d’un milliard d’euros » pour construire une deuxième extension de son usine de production de plaques de silicium. Parmi les constructions, il y aura « une seconde station de traitement des effluents liquides » car l’eau extra-pure consommée en milliards de milliards de litres est souillée après (…)