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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Retrouver le temps de se perdre

    Pourquoi avons-nous tenu si longtemps ? Douze ans à faire un journal tous les deux mois, cinq par an avec la pause estivale. Une régularité de métronome. Une discipline à toute épreuve.
    Jamais rien ni personne ne nous a obligés à tenir ce rythme. On aurait pu espacer. Ou en sauter un de temps en temps. Ou arrêter. Mais non. Depuis douze ans, tous les deux mois, un journal. Soixante-cinq numéros (avec le numéro zéro). C’est peu et beaucoup à la fois, surtout pour une petite équipe de (…)

  • Contrôle zèle

    Depuis six mois, on ne peut officiellement plus rentrer dans un troquet sans scanner un QR-code. Ce qui aurait paru scandaleux et inimaginable il y a un an est devenu pour beaucoup normal. Vu qu’aucun bar ne peut claironner être contre le passe, sous peine de lourdes sanctions, on pourrait avoir l’impression que tout le monde accepte et respecte cette énième avancée vers une société de surveillance totale. Alors s’est-on habitué ? Tous les bars contrôlent-ils le passe ? Un intrépide reporter du Postillon vous paie sa tournée générale des troquets de la cuvette.

  • Détruire la planète et sauver les bouchons

    Depuis mai 2019, une Zone à faibles émissions (ZFE) est officiellement en place, interdisant aux véhicules de livraison thermiques trop vieux de rouler dans l’agglo de Grenoble. Mais concrètement comment ça se passe pour tous les propriétaires de ces fameux véhicules de livraison ? Une reportrice du Postillon est allée faire un tour à un « afterwork B2B » : soit une « rencontre après le boulot  » en « business to business  », c’est-à-dire entre entreprises. Cet afterwork là, qui portait sur la « transition énergétique des véhicules utilitaires et poids-lourds », était organisé par la Métropole le 9 novembre dernier au Marché d’intérêt national. En attendant que ces obligations touchent les véhicules des particuliers au début de l’année 2023, voici un compte-rendu de cette petite sauterie.

  • Le potentiel subversif du haricot

    Le 10 décembre, Le Daubé sort un scoop : « Des pneus de 4x4 crevés au nom de la défense de l’environnement. » Encore une fausse information : ces pneus n’ont pas été crevés, mais simplement dégonflés. Comment ? Roger nous raconte tout, en rebondissant sur les deux articles du Daubé (10/12/2021 et 13/12/2021) consacrés à cette affaire.

  • Jacquot, le brûleur de palais

    Dans le numéro précédent, j’ai fait le portrait de Nasa, Don Quichotte de Saint-Martin-le-Vinoux. On y entrevoyait Jacquot, un de ses amis proches, ancien SDF et taulard, qui m’a invité au repas de Noël organisé chez lui par l’association d’aide au logement Totem. Je comptais y faire un reportage sur un moment d’entraide et d’allégresse. C’était sans compter la vague d’annulations prophylactiques qui, comme pour tant d’autres petits événements, n’aura pas épargné ce modeste repas. Qu’importe, l’abattement n’entrant pas dans mes attributions, je vous propose tout de même d’aller à la rencontre de Jacques Petitpas.

  • Parachutes plombés pour PDG

    De quoi se plaignent les habitants des quartiers populaires ? Selon la Cour des comptes, 10 milliards d’euros sont consacrés chaque année aux « quartiers ». Mais où va ce pognon de dingue ? Les deux pages de reportage dessiné n’ont pas suffi pour évoquer ce qui a sauté aux yeux de la service civique du Postillon lors de ses nombreuses rencontres : le dévoiement des subventions pour les asso’, le parcours du combattant pour toucher les prestations sociales et la grosse arnaque de l’Anru.

  • Derrière la « marque », l’arnaque

    Que se passe-t-il à Métrovélo ? Depuis notre précédent article du mois de septembre (« Pour pédaler, cliquez ici » dans le n° 62), évoquant de nombreux dysfonctionnements – notamment informatiques – et un profond malaise, le service a changé de nom pour répondre désormais à l’appellation poétique de Mvélo+. Une opération de « rebranding » accompagnée d’une situation sociale encore empirée : les départs de salariés et les opérations d’enfumage s’enchaînent.

  • Greenioble, capitale verdâtre

    Verdâtre : « qui est d’un vert un peu sale, trouble  ».
    Pourquoi la politique soi-disant écologiste menée dans la Métropole grenobloise est-elle très sale et trouble ? Réponse dans les commentaires d’une partie du discours de Piolle à la cérémonie d’ouverture de Grenoble Capitale Verte.

  • Noël sans balcon, presque en prison

    Début décembre, les habitants d’un immeuble de l’Île verte ont vu leurs balcons condamnés quasiment du jour au lendemain.

  • « Madame, je passe mon temps en prison... »

    Le 31 janvier dernier, des bataillons de journalistes caméras et micros au poing envahissaient la salle des pas perdus du tribunal de Grenoble. C’était le premier jour de « l’affaire Maëlys », une de ces histoires aussi sordides que spectaculaires dont la presse aime faire ses choux gras. Le Postillon a préféré aller en salle 5, voisine de la cour d’assise bondée, où défilent les prévenus jugés de façon expéditive en comparution immédiate.