Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Ne télétravaillez jamais

    Dans son discours du 28 octobre annonçant le reconfinement, Macron demande aux entreprises de recourir au télétravail pour limiter la propagation du covid. Depuis, le gouvernement préconise jusqu’à 100 % du temps de travail à distance pour les métiers qui le permettent. La plupart du temps, les syndicats sont une courroie de transmission de cette directive et s’insurgent contre les directions qui ne le mettent pas assez vite en place. Trop focalisés, par réflexe, à déceler les défaillances des patrons dans leur obligation de limitation des risques, les syndicats risquent surtout de pousser l’organisation du travail vers un point de non-retour de l’éclatement des collectifs de travail.
    Certains syndicalistes voient dans le télétravail un piège tendu aux travailleurs. L’un d’eux nous a envoyé une tribune. Peu importe sa boîte, peu importe son organisation syndicale, l’alarme qu’il rédige ici peut résonner dans toutes les entreprises.

  • Spartoo, notre petit Amazon à nous

    Depuis le reconfinement, Amazon est devenu une cible récurrente. Faut dire que c’est facile : ce géant américain du commerce virtuel, dont le patron est l’homme le plus riche du monde, ne paie quasiment pas d’impôts en France en y réalisant 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Mais le problème avec Amazon réside-t-il seulement dans ce scandale ? 
    À Grenoble, on a Spartoo, le «  leader de la vente de chaussures en ligne en Europe  ». Et cette boîte a beau ne pas être américaine, ne pas avoir de patron milliardaire, et payer (a priori) ses impôts en France, ses pratiques sont tout autant détestables.

  • Perdre sa vie à la sauver

    « Rien n’est plus important que la vie humaine. » Le grand chef Macron s’est servi de ce poncif pour justifier le reconfinement et toutes les mesures coercitives prises. Mais quelle vie ? À quoi bon «  sauver des vies » si c’est pour avoir des vies sans intérêt ?

  • 72 heures, 150 kilomètres

    « On a envie de partir en reportage à vélo vers le Trièves, qu’est-ce que t’en penses ? » Je les voyais venir, Alice et Marcia, toutes deux au chômage, total pour l’une, partiel pour l’autre. Elles prétextaient un reportage pour aller pédaler trois jours au soleil de novembre, à bien plus d’un kilomètre de chez elles. Malgré la grosse ficelle, c’était une bonne idée : tous nos sujets sont rendus compliqués par le confinement. Pour nous, les biens essentiels ce sont les rencontres. Pourquoi ne pas péter le cadre et partir le nez au vent, discuter avec des gens au hasard comme dans le monde d’avant ? Aller humer l’air du confinement, savoir si c’est toujours possible de se faire inviter à manger ou dormir chez les gens, et étudier les questions que tout le monde se pose, ou presque : le masque ou pas ? Les gestes barrières ou les moments partagés à moins d’un mètre ? Le respect strict des règles ou les multiples arrangements ? Ces questions, sources d’interminables débats, créent pas mal de tensions entre amis ou en famille. Et même un peu entre Alice et Marcia, qui suite à leurs trois jours de pédalage n’avaient pas le même souvenir de certains moments vécus. Alors elles ont écrit ce reportage à quatre mains, Marcia au texte, et Alice aux notes de bas de page.

  • Le concierge et la vieille dame

    En 2012, on avait suivi quelques jours Michel, le concierge de la tour Vercors. L’une des trois emblématiques tours de la cuvette. Construites au milieu des années 60, du haut de leur hectomètre elles surplombent à l’ouest le commissariat de police et à l’est l’immense cimetière Saint-Roch. Verrues pour certains, emblèmes de l’architecture grenobloise pour d’autres, elles sont aujourd’hui classées « architecture contemporaine remarquable ». Mais les tours, on s’en tapait un peu à vrai dire.
    Nous, ce qui nous intéressait, c’était Michel et son quotidien. On avait observé et raconté, ses allers et retours chargé de poubelles sur roulettes, les changements d’ampoules sur les paliers, les coups de téléphone, son attente interminable dans sa loge l’après-midi, ses repas avec une vieille dame de l’immeuble, son parcours depuis son départ du Cameroun et sa lecture rituelle de L’Équipe.
    Qu’est-ce qu’est devenu Michel huit ans plus tard ? Il est toujours là. Et qu’est ce qui a changé ? Ben rien... Ah si deux trois petits trucs.

  • Big Isère is controling you

    Aimeriez-vous voir votre relevé de comptes épluché par une autorité administrative ? Depuis quelques années et l’accentuation de la chasse à la fraude aux prestations sociales, c’est ce que subissent nombre d’allocataires du RSA, obligés de fournir leurs relevés de comptes à la Caf (Caisse d’allocations familiales). En dernier recours, des agents de la Caf peuvent eux-mêmes fouiller dans les comptes des allocataires, sans leur consentement, grâce au fichier Ficoba, le Fichier national des comptes bancaires et assimilés. Une pratique également accessible à certains policiers ou certaines autres professions, mais pas aux agents du Département, dont dépend le versement des allocations. Et pourtant, des documents auxquels nous avons eu accès laissent à penser qu’une salariée du Département de l’Isère s’est servie de ce fichier. Cette personne embauchée par le Département afin de lutter « contre la fraude au RSA » a été « mise à disposition » par la gendarmerie. Un mélange des genres qui pose beaucoup de questions.

  • Stade des Alpes : sous perfusion par millions

    Le coût de construction du stade des Alpes à Grenoble – passé de 23 à 90 millions au moment de son inauguration en 2008 – avait déjà fait scandale. Depuis, l’argent public continue à se déverser sur cet énorme bâtiment, vide 99 % du temps. La Métropole a beau répéter sa volonté de « faire des économies » et changer de temps en temps de délégataire, ce stade est un puits sans fond qu’il s’agit de remplir : son histoire est émaillée de banqueroute et de subventions à six chiffres. Et c’est pas prêt de s’améliorer.

  • L’épidémie de centres commerciaux s’aggrave sur l’agglomération

    « La nouvelle vague qui approche va être encore plus violente que les précédentes. » C’est le cri d’alarme de Monique, directrice du Chuga (Consumérisme : une Hérésie ! Urgence de Gérer les Addictions). « Si rien n’est fait, le taux d’incidence sur le territoire s’approchera des 120 boutiques pour 400 000 habitants !  » Derrière cet indicateur un peu technique, ce sont les vies de dizaines de petits commerces qui sont en jeu : si la nouvelle vague annoncée par l’ouverture prochaine du centre commercial Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères et l’agrandissement de Grand Place se confirme, la situation consumériste pourrait devenir encore plus terrible.

  • Derrière les artifices

    « C’est quand ils font le million », « C’est pour prévenir de l’arrivée de la police  », « Nan mais c’est pour Halloween  »... Depuis fin octobre, des feux d’artifice sont régulièrement tirés dans des quartiers de l’agglomération (Mistral, Alma, Abbaye-Jouhaux, Villeneuve, Village Olympique, à Échirolles, etc). À chaque fusée qui crépite au-dessus d’un quartier, les légendes urbaines se propagent comme des traînées de poudre sans que l’on prenne le temps de comprendre d’où vient la fumée. Le Daubé (16/11/2020) réussit même l’exploit de consacrer une double page aux artificiers les plus chauds de notre région sans jamais donner la parole à un ou une habitante de banlieue. Pour contrebalancer, un journaliste du Postillon a décidé d’aller s’y balader, en espérant remonter jusqu’au départ de l’incendie.

  • Passage en force pour le Métrocâble

    « Quoi qu’il en coûte . » Le Métrocâble a beau coûter 65 millions d’euros pour 3,7 kilomètres. Des enquêtes publiques ont beau avoir rendu des avis négatifs. Les avis émis lors de consultations truquées ont beau être très mitigés, les élus métropolitains ont quand même voté pour le Métrocâble. Un choix uniquement guidé par la volonté de « rayonner  ».

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