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Articles de ce numéro

  • À Jarrie, les ravages de la chimie

    En ce mois de septembre 2011, un anniversaire est passé plus inaperçu qu’un autre. Si personne n’a pu manquer la commémoration du 11/09, les dix ans de l’accident d’AZF à Toulouse ont par contre beaucoup moins squatté journaux papiers et télévisés. Malgré plus de 30 morts, 2500 blessés et de considérables dégâts matériels, aucune «  guerre contre le terrorisme  » de l’industrie chimique n’a été déclarée et l’interminable procès a abouti à une relaxe générale. Plus jamais ça ? Rien n’est moins sûr, à Toulouse comme dans les communes du sud-grenoblois de Jarrie et de Pont-de-Claix, où les plateformes chimiques font la fierté des décideurs.

  • Les «  Eaux chaudes de Grenoble  », fuites nucléaires sur la presqu’île dans les années 1970

    Mars 2011 : trois réacteurs nucléaires entrent en fusion à Fukushima, générant la plus grande catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl. Pour l’occasion, l’Institut Laue Langevin (ILL), qui possède le dernier réacteur nucléaire en service dans l’agglomération grenobloise, s’empresse sur son site internet et dans Le Daubé de rassurer la populace. Braves gens, dormez sur vos deux oreilles  : l’ILL est un petit réacteur, toutes les mesures de sécurité ont été prises...Mais Père Castor n’est pas du genre à croire tout ce que la racaille nucléocrate essaie de lui faire gober. Il sait bien que le nucléaire c’est la catastrophe permanente, que les fuites et rejets radioactifs font partie du fonctionnement normal des centrales, et qu’ils empoisonnent en permanence les populations.

  • L’université en première ligne de l’acceptabilité

    Pas de Monéo, pas de gâteaux. Depuis la rentrée, les étudiants ne possédant pas de cartes Monéo ne peuvent plus manger dans les restaurants universitaires du campus de Grenoble. Ou plutôt : ils peuvent manger mais en payant deux fois plus cher : 7,20 € pour un «  repas passager  » contre 3,05 € pour un repas avec Monéo.
    La carte Monéo, c’est ce fameux «  porte-monnaie électronique  » dont le but avoué est de réduire l’usage de pièces de monnaie, c’est-à-dire d’optimiser l’encombrement des poches de son pantalon. Mais ce gadget présage surtout d’un futur ou l’électronique «  personnalisée  » sera devenue obligatoire pour avoir accès aux services les plus basiques. Et qui de mieux que les étudiants pour faire accepter cette invasion technologique ?

  • La mairie a plus d’une tour dans son sac

    Construire des grandes tours : c’est une des nouvelles lubies du maire Destot et de son adjoint à l’immobilier De Longevialle, qui projettent d’en bâtir au moins deux, une sur la presqu’île et une autre sur le quartier de l’Esplanade, toutes deux d’une centaine de mètres de haut, soit à peu près la hauteur des trois de l’Ile Verte. Pour les élus et les architectes, ces tours ont toutes les qualités du monde : densification, gain d’espaces verts, efficacité énergétique, renforcement des liens sociaux, etc. Mais qu’en pensent les habitants ? Deux stagiaires du Postillon sont allées faire un tour sur place. Compte-rendu.

  • Affaires Longo : la rédaction se déchire

    Jeannie Longo est à Grenoble ce qu’est la statue de Liberté à New York, le Machu Picchu au Pérou, les pyramides de Khéops à l’Égypte, le mont Ventoux au Vaucluse et les ravioles au Royans. La sportive préférée des Français (sondage L’Équipe Mag de cet été) pédale toujours du haut de ses 52 ans, ses plus de 1150 victoires et ses 38 records du monde. Combative, endurante, inépuisable, Jeannie était prête à prendre sa retraite à 67 ans comme le suggérait Fillon. Las, les révélations de la presse sportive de ces dernières semaines semblent l’avoir plombée.

  • Gloire aux pseudos

    Cela fait partie du Top 5 des reproches qui nous sont adressés : «  vous ne signez pas vos textes  » ou «  vous utilisez des pseudos  ». Pour ces seules raisons, certains refusent d’acheter Le Postillon. D’autres les utilisent pour tenter de discréditer nos écrits.

  • Presse gratuite : no future

    Entre fin août et début septembre, les trois journalistes de 20 minutes Grenoble ont fait trois semaines de grève pour demander une augmentation de salaire et divers dédommagements. Il faut dire que jusque-là, les gratte-papier-à-pub devaient se taper 60 heures de travail hebdomadaire pour à peu près 1400 euros de salaire mensuel.

  • Les nouveaux arrivants diversement appréciés

    Contraste saisissant sur cette page du Daubé du 02/09/2011. En haut, un article sur l’expulsion et la destruction du camp de Roms des Glairons à Saint-Martin-d’Hères, et en bas une publicité (...)

  • Linky attaque !

    Comme c’était déjà décidé avant la phase de test, le gouvernement français va faire installer les compteurs supposés intelligents Linky dans la totalité des ménages français, qu’on le veuille ou non.

  • La Poste Bancale

    Jeudi 29 septembre, 6 heures du matin devant la Poste d’Echirolles. Une trentaine de facteurs bloquent l’entrée de la cour, empêchant les camions d’apporter le courrier à trier. C’est le quatrième jour de grève illimitée dans ce bureau, le sixième depuis le début du mois de septembre.

  • Une place pour Jean Therme

    Depuis le dernier Postillon et le reportage au village natal de Jean Therme, il y a eu du changement à Saint-Jean-d’Arvey : une place a été inaugurée en l’honneur du directeur du CEA-Grenoble et destructeur du Sillon alpin.

  • Silence, les robots dansent

    Il y a des soirs où on se sent vraiment vieux con. Ainsi ce samedi 2 juillet, deux flâneurs pourtant jeunes du Postillon sont allés errer à la soirée «  Silence on danse  » organisée dans le cadre du Cabaret Raté au parc Paul Mistral.

  • La Métro vendue à Eiffage - suite

    Comme nous l’avions annoncé dans le numéro précédent, la communauté de communes La Métro a passé une convention avec Eiffage, «  leader européen du BTP et des concessions  » pour réfléchir, moyennant près d’un million d’euros, à l’agglomération «  post-carbonne  » de demain.

  • Le Conseil Général de l’Isère expulse

    «  Si le collectif continue d’occuper cette maison, cela empêchera d’héberger une famille qui a besoin d’un toit  » : c’est par cette phrase étonnante que José Arias, vice-président du conseil général chargé de l’action sociale, avait justifié l’automne dernier la volonté du conseil général de chasser le collectif La Patate Chaude (...)

  • Impossible chez vous ?

    Dans le cadre de la campagne de propagande de la municipalité grenobloise sur les nuisances, Le Postillon propose sa contribution.

  • Terra Nova Isère, le nouveau fan-club de Destot

    Les partis politiques ont depuis quelque temps délégué la réflexion et la production d’idées à quelques think-tanks («  groupes de réflexion  », en anglais dans le texte), regroupements d’experts désirant penser à la place du peuple (jugé trop bête pour ça) et imposer leurs propositions.

  • Mort du GF38 : Grenoblois, tous coupables et fiers de l’être

    L’année footballistique qui vient s’annonce un peu fade : on ne pourra plus avoir la petite joie simple que l’on éprouvait à l’annonce de chaque nouvelle défaite du GF38 pendant les deux dernières saisons.