Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • JO de 1968 : Médaille d’or de la girouette pour les Verts

    Depuis qu’ils sont au pouvoir, Piolle et les élus Verts grenoblois ne disent rien de mal sur les J.O. de 1968 et promeuvent une série d’événements « célébrant » leur cinquantenaire. Il y a dix ans, ils étaient autrement plus critiques...

  • Construire Matrix à l’insu de son plein gré

    Ils sont nombreux, dans la cuvette, à bosser pour « le monde de Matrix ». À inventer des nouveaux moyens de surveillance, de reconnaissance faciale, de détection de présence.
    À pondre des nouveaux capteurs, des nouveaux machins connectés, des applications plus smart les unes que les autres. À se battre pour que ces projets aient plein d’argent, à faire du lobbying pour que les lois accompagnent ce déferlement. Et pourtant, il n’y en a pas beaucoup qui assument. Jamais ils n’avoueront en public développer un monde inhumain, un monde « à la Matrix », où les humains vivent sous le joug de la technologie. L’année dernière, on est tombé sur une cadre grenobloise qui balançait dans un forum « Matrix, c’est un peu le monde que nous construisons ». Depuis, notre reporter l’a rencontrée.

  • Turbinons !

    Et un plan social de plus ! Général Electric a annoncé au début de l’été un plan de suppression de 345 emplois à Grenoble. Depuis, les salariés se battent, les élus pleurnichent, et les médias racontent tout ça. Au Postillon, on cherchait un angle original pour traiter ce sujet. Jusqu’à ce que Père Castor passe boire un café au local. La tentation de l’interviewer était trop grande, et en plus il raconte des choses intéressantes, le vieux.

  • Un campus plus smart les bibliothèques à la trappe

    Il nous faut rétablir une certaine justice. On a beaucoup parlé des fermetures de bibliothèques à Grenoble, ciblant la bande à Piolle et leurs choix austéritaires. Mais en fait il y en a plein d’autres des bibliothèques en péril. A Saint-égrève, les bibliothèques de Fiancey et Rochepleine vont fermer. À Claix, celle de Pont Rouge a déjà baissé le rideau. Mais c’est surtout sur le campus que des rayonnages vont tomber : fin septembre, une « lettre de cadrage de la politique documentaire » de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) annonçait que près d’une vingtaine des « bibliothèques des composantes » allaient fermer boutique. Les « composantes », ce sont les unités de formation et de recherche (UFR), qui disposent chacune d’une petite bibliothèque pour regrouper la documentation spécifique à leurs matières. Des bibliothèques très utiles à des étudiants et des chercheurs, qui tentent de se mobiliser contre ce projet de « smart-campus ».

  • Des chances que rien ne bouge

    Dans le précédent numéro du Postillon, il y avait un reportage sur une famille de gens du voyage subissant la proximité immédiate d’un centre de compostage industriel. Un scandale sanitaire qui dure depuis presque vingt ans.
    Mais depuis j’ai compris plein de choses. Pour vivre en société, il faut respecter la loi. Et tant pis si la loi autorise à polluer l’air. Et tant pis si la loi autorise la mise en danger de la santé d’habitants. Et tant pis si la loi n’oblige pas à protéger les habitants. Oui, car « en République ceux qui font la loi ce sont les députés et les sénateurs, alors si vous voulez que ça change il faut aller voir vos députés et sénateurs ».
    Et tout ça, c’est la nouvelle sous-préfète de l’Isère qui me l’a appris.

  • Le catcheur qui, en fait, ne venait pas de Grenoble

    Son visage est mondialement connu. On l’a même vu sur un tableau derrière Macron pendant son interview télévisée. Beaucoup croient que le catcheur décédé André le Géant vient de Grenoble. En fait c’est faux. Retour sur une curieuse légende.

  • « C’est sur cet apartheid invisible que j’avais envie d’écrire »

    Et pourquoi pas parler de littérature ? Au Postillon, ça ne nous est jamais arrivé. Cet automne, on est tombés sur deux bouquins particulièrement touchants. Le premier, Encore vivant, de Pierre Souchon, a pour seul défaut d’être en dehors de notre ligne éditoriale – il ne parle pas du tout de Grenoble. Par contre, le second a en partie pour décor notre chère cuvette grenobloise. Et en plus il brasse plein de sujets rarement évoqués : les « prolos blancs », les rêves d’une jeune fille qui « aspirait sincèrement à une ascension sociale », les affres de l’université et du prolétariat moderne, les désillusions à propos de « l’égalité des chances ». On est donc allés poser quelques questions à Marion Messina, dont le premier roman Faux départ vient de sortir aux éditions Le Dilettante.

  • COURRIER DES LECTEURS du 43

    COURRIER DES LECTEURS
    Une poubelle à donner
    « Souvenez-vous, la lutte contre la LRU en 2007, des étudiants bien seuls (rejoints deux ans après par les enseignants chercheurs...), Sciences Po bloqué, une matinée brumeuse saturée de CRS... Et puis Olivier Ihl, un directeur grotesque, 7h10 du matin, qui veut désquatter l’entrée de son bâtiment et prend ce qu’il trouve sous la main, une poubelle. [NDR : et essaye de frapper les étudiants avec cette poubelle, un moment filmé qui fera beaucoup (…)

  • La noix connectée : Gre civic Lab

    116 ans après la création du concours Lépine, le fameux concours français d’inventions, Le Postillon lance son propre challenge, dénommé le concours de la noix connectée. À chaque numéro, nous honorerons l’innovation grenobloise la plus stupide du moment, celle qui pique le bon sens et la décence ordinaire. Les postulants étant chaque jour plus nombreux, la sélection d’un seul lauréat est un combat acharné ; aussi réclamerons-nous votre indulgence.

  • Écrans partout, abêtissement partout

    Même au ministère, ils commencent à se rendre compte que le numérique ne sauvera ni la jeunesse ni l’éducation, et pourrait même les plomber un peu plus.