Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Piolle en campagne

    Avec deux ans d’avance, voilà l’équipe municipale grenobloise qui repart en campagne. Et ce n’est pas vraiment discret : les années précédentes, il n’y avait qu’une cérémonie des vœux à l’hôtel de ville de Grenoble. Cette année, il y en a eu six, une dans chaque secteur, en plus d’une grande soirée « spéciale 50 ans des Jeux olympiques » au Palais des sports. Et puis il y a la communication, où Éric Piolle tente tous les coups, même les plus foireux.

  • Wauquiez est-il plus objectif que Ferrari ?

    Début janvier, France 3 devait diffuser une série de cinq reportages autour de la personnalité du président de la Région Laurent Wauquiez. Mais au bout du second, et suite à un coup de fil du cabinet de Wauquiez, les trois derniers ont été déprogrammés (avant d’être reprogrammés plus tard suite aux prostestations). Censure ? Pressions ? Pas du tout, répond André Faucon.

  • Télégrenoble, le vrai journalisme objectif

    À propos d’objectivité, on devrait certainement s’inspirer de Télégrenoble, experte en la matière. On sait depuis longtemps que ses présentateurs sont les rois des « ménages », ce mélange de genres où des journalistes bossent pour des privés ou des institutions publiques.

  • Qui tue les commerces de proximité ?

    Pour la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), la fermeture aux voitures de certains axes du centre ville grenoblois va entraîner « le plus grand plan social grenoblois » avec « 5 000 emplois menacés » dans les fameux « commerces de proximité ». Une position étonnante de la part d’une institution qui n’a jamais rien dit contre l’extension perpétuelle des centres commerciaux à l’extérieur des villes, qui ont tué bien plus de commerces de proximité que deux pauvres « autoroutes à vélo ». Et surtout de la part d’une institution qui se réjouit tous les jours des succès des entreprises d’e-commerce grenobloises.

  • Nos poubelles pleines de Kafka ?

    La Métropole grenobloise veut installer des poubelles intelligentes et une police de l’environnement. Ces mesures flattent le portefeuille et l’égo des « bons » écocitoyens, mais ouvrent la porte à plein de situations kafkaïennes à propos de nos poubelles. Pendant ce temps-là, les industriels continuent à pondre des produits jetables, puis à s’enrichir dans la « valorisation » des déchets.

  • Chacun son capteur, chacun sa tumeur

    Grenoble & les pics de pollution, c’est une longue histoire d’amour. L’hiver dernier, c’est devenu carrément fusionnel avec des « plateaux » de pollution qui ont duré plusieurs semaines. Mais la pollution est aussi une bonne opportunité d’innovation : ces derniers mois des « citoyens-explorateurs » ont testé des micro-capteurs pour mesurer la pollution reniflée partout, tout le temps. Une grande première très « égologique » en plus d’être largement foireuse : ces capteurs ne mesurant qu’un polluant ont souvent des résultats incohérents (voir article « L’air de la surveillance » page 7). De toute façon, l’important c’est le business plan : la volonté des pouvoirs publics de développer ces mesures individuelles plutôt que de lutter contre la pollution ouvre une brèche potentiellement lucrative pour quelques start-up (voir l’article « Les pigeons » page 7). Pendant que les pots d’échappement et les feux de cheminées sont scrutés par ces capteurs, on ne parle quasiment plus de la pollution lourde due à l’industrie chimique ou électronique (voir article ci-dessous).

  • Réponse à des colibris

    Extrait : Alors, Maria et Hugo, trois possibilités :
    Soit c’est une bonne blague (en tout cas, on a bien rigolé).

    Soit vous n’avez jamais lu Le Postillon et ce mail est à considérer comme un simple spam, sauf que vous avez pris la peine de changer l’en-tête pour qu’on se sente réellement concernés. Merci pour la politesse, et comme vous ne nous lisez pas, ce qui va suivre ne devrait pas vous faire de peine. Tant mieux : on a horreur de faire de la peine aux petits colibris qui sont plein de bonne volonté.

    Soit vous nous avez lu et vous avez cru qu’on blaguait au sujet des VAE (les vélos-moteurs dits vélos « électriques »). Alors, Maria et Hugo, on ne blaguait pas. Ce qui va suivre, vous allez le lire et ça va vous faire un peu de peine, mais au fond c’est pour votre bien. Vous avez cinq mois pour parcourir même pas 3 000 kilomètres, vous semblez jeunes et en pleine forme (vous êtes profs de plongée quand même), pourquoi aller mendier des vélomoteurs électriques au lieu de promouvoir un autre « mode de déplacement durable & actif » comme... le vélo tout court ?

  • Le marketing de l’éthique

    Grâce à notre conseiller bancaire à nous, on avait publié dans le numéro 41 un papier dénonçant l’arnaque éthique du Crédit Coopératif. En juin, on l’a mis sur Internet, et depuis il a eu un gros succès, en étant lu, tweeté et liké des milliers de fois par des gens qui ne sont même pas de Grenoble. Parmi les nombreux retours reçus, il y a eu celui de Raphaël : (...).
    Alors on a demandé à notre conseiller bancaire à nous de lui répondre. Et on vous met sa prose parce qu’on trouve que ça explique bien comment le marketing de LA banque éthique sert juste à flatter l’égologie de ses clients (dont on fait toujours partie...).

  • Les objecteurs de décroissance

  • Détruire, disent-ils

    Des milliards d’euros d’argent public sont mis dans les quartiers populaires. Pas pour le travail social, les petits commerces ou les centres de santé. Non : ces milliards, c’est pour le BTP. Le but est de détruire une partie des grands ensembles mal construits dans les années 1960 ou 1970. Tout pour l’urbanisme et ses bulldozers ! Pour des avancées sur les questions sociales, il faudra repasser plus tard.
    Dans les quartiers de la Villeneuve de Grenoble et d’Échirolles, c’est le grand chamboule-tout. Parmi les immeubles qui vont disparaître, il y a celui du 20, galerie de l’Arlequin. C’est le gros bâtiment au-dessus du CCAS (Centre communal d’action sociale), le premier qu’on voit quand on arrive à la Villeneuve depuis le centre-ville de Grenoble. Le Postillon est allé traîner dans ses coursives, à la rencontre des habitants restants.