Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • La contestation du Linky innove

    La métropole grenobloise toujours première sur l’innovation ! On a vu comment (Le Postillon n°35) quantité de responsables locaux militent pour le nouveau compteur « intelligent », symptomatique du foutage de gueule de la « transition énergétique », où des gadgets énergivores sont censés nous aider à consommer moins. Des militants anti-Linky ont réalisé une première nationale : enlever un compteur Linky existant, qui avait été posé contre l’avis de l’habitant, et rebrancher un ancien (…)

  • Abonnez vos ennemis

    Depuis notre procès perdu contre le maire de Pont-de-Claix Christophe Ferrari, vous êtes nombreux à vous inquiéter pour notre santé financière. Grâce à notre politique salariale audacieuse, reposant principalement sur le bénévolat, les quelque 6000 euros que nous aura coûtés cette aventure judiciaire (entre les frais d’avocat, les dommages & intérêts et les remboursements de frais de justice) ne nous plombent pas trop. En clair : on n’est pas en danger financièrement, surtout après tous (…)

  • Préserver l’entre-soi des riches

    Le collège Fantin Latour, situé dans le quartier Saint-Bruno de Grenoble, déborde. Cette année, les classes sont déjà pleines et les prévisions pour les prochaines années annoncent que l’établissement ne pourra pas accueillir tous les collégiens du quartier. Devant l’inquiétude des ensei-gnants, le Conseil départemental et le rectorat ont présenté leur solution : les élèves situés près des « grands axes » (le cours Jean-Jaurès ou le cours Berriat) iront étudier à Fontaine ou (…)

  • Dur avec les faibles, faible avec les (or)dures

    Après le Bas-Rhin et l’Eure, c’est au tour du Conseil départemental de l’Isère d’organiser la chasse aux pauvres, et notamment aux allocataires du RSA. Jean-Pierre Barbier, président Les Républicains du conseil départemental de l’Isère, flirte intentionnellement avec l’illégalité en exigeant l’accès aux comptes bancaires des bénéficiaires du RSA. Le Postillon a eu une copie d’un courrier envoyé à deux allocataires différents, les invitant à venir à un rendez-vous pour « procéder à la (…)

  • Délinquance innovante

    Dans Le Daubé, le quartier Mistral atterrit sempiternellement dans la colonne des faits divers. Mais pour une fois, les flics de Grenoble ont trompé nos braves journalistes locaux et c’est dans les colonnes du Parisien (6/02/2017) qu’on a appris que des adolescents de Mistral avaient fait preuve d’ingéniosité, en inventant une nouvelle arnaque. Ils se sont introduits par effraction dans nombre d’écoles et gymnases la nuit pour y passer des coups de fil. « Ces adolescents, décrits comme des (…)

  • Des palissades contre un « refuge »

    Au début de la rue du Drac de Grenoble, il y a un petit terrain vague, au milieu de la propriété d’ARaymond. Pour éviter qu’il serve de parking sauvage, la multinationale du bouton-pression avait fait installer des barrières il y a plusieurs années, permettant quand même aux piétons de profiter d’un des seuls espaces inutilisés du quartier. Depuis, ce terrain était seulement squatté de temps en temps par quelques fêtards. Début février, une bande d’amis y a installé un petit « refuge ». (…)

  • La justice nous indique la longueur de la laisse

    Ce lundi 30 janvier, on est sortis du tribunal avec NTM dans la tête. La Cour d’appel de Grenoble vient de nous condamner à 2000 euros d’amende pénale avec sursis : on les paiera peut-être au bon vouloir d’un juge, dans l’éventualité d’une condamnation dans les cinq ans à venir. Une muselière pour qu’on apprenne la « prudence dans l’expression  ». On doit, en outre, verser 500 euros de dommages et intérêts à Christophe Ferrari, et 1000 euros à Yveline Denat. Enfin, même si le juge ne les a pas mentionnés, on doit a priori également rembourser leurs frais d’avocat, soit deux fois 1200 euros pour une diva qui n’a pas daigné assister au procès en appel.
    Au total, ça fait donc une somme de 3900 euros à cracher pour ces gens nécessiteux, contre 6900 euros en première instance (pour rappel, Ferrari et Denat réclamaient 21000 euros à eux deux).

  • Délocalisez-vous !

    Salut Medhi et Cédric. On ne se connaît pas : sans doute n’avez-vous jamais ressenti le plaisir de lire Le Postillon, même si vous êtes tous les deux grenoblois. Vous n’êtes pas élus, chefs d’entreprise, ou responsables de quoi que ce soit, donc a priori nous n’avons aucune raison de parler de vous sans vous prévenir.
    Mais vous avez la chance d’avoir été choisis complètement arbitrairement pour notre « portrait Twitter ». En 2009, le curieux magazine Le Tigre avait fait sensation en dressant le « portrait Google » d’un inconnu, entraînant un débat national sur la quantité d’informations privées laissées sur Internet. Depuis Le Tigre a hélas disparu, en même temps que les possibilités de livrer sa vie privée aux internautes se sont démultipliées. Joie du monde moderne : il y a maintenant des applications de géolocalisation qui permettent de littéralement suivre à la trace des inconnus.
    Chers Mehdi et Cédric, vous en êtes adeptes, quoique de façon très différente. Grâce à vos comptes Twitter et Instagram, on va donc raconter un peu vos vies. Pardonnez-nous cette indélicatesse, mais après tout, vous n’aviez qu’à faire un peu attention.

  • Pourquoi les bibliothèques ont été sacrifiées

    Entre chaque numéro, nous recevons notre lot de mails et autres courriers anonymes plus ou moins instructifs, plus ou moins sympathiques… Le dernier reçu est une petite bombe : il révèle qu’en août 2015, contrairement à ce que Piolle affirme depuis la présentation du Plan de sauvegarde en juin 2016, il y avait plusieurs scénarios budgétaires sur la table, tous évitant la mise sous tutelle préfectorale. La municipalité a délibérément choisi celui qui sacrifiait certains services publics (le fonctionnement) au profit d’investissements électoralistes de fin de mandat.

  • Gilles Chabert, le gredin dauphinois

    Avez-vous déjà connu ce sentiment de trahison ? Invité par des gens que vous pensiez être des amis à manger du gratin dauphinois, vous vous retrouvez devant un plat de patates avec du fromage dessus. Hérésie ! Les vrais savent qu’il n’y a jamais de fromage dans le gratin dauphinois, ceux qui en mettent sont des usurpateurs, des brigands ou – pire – des parisiens. (1)
    C’est la même sensation de tromperie sur la marchandise qu’on subit à chaque fois qu’on entend Gilles Chabert parler. Le nouveau monsieur « montagnes » de la région Auvergne-Rhône-Alpes a toutes les caractéristiques du dauphinois : il a grandi dans le Vercors, parle avec un accent rocailleux et utilise des expressions bien de chez nous comme « on va pas piocher dans l’eau quand même ». Il se pose en défenseur du terroir et de la montagne, et à l’écouter distraitement on pourrait presque le croire.
    Mais dès qu’on gratte un peu derrière la couche folklorique du personnage, on réalise rapidement qu’il défend avant tout son pouvoir et son enrichissement. Loin des forêts et des alpages, il passe l’essentiel de son temps à faire du lobbying à Paris, manigance pour implanter un maximum de canons à neige dans les stations, et multiplie les situations de conflits d’intérêts. Comme dirait ce bon vieux Dauphinois de Papagalli : bon appétit « quand même » !