Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Alpes Mis(h)ere

    Dans notre formidable époque mondialisée, les élites veulent que les territoires se transforment en marques.

  • Économisez, qu’ils disaient

    Le pic de « froid » ayant sévi en janvier (où les températures étaient quand même 10 degrés supérieures à celles de l’hiver 1985) a donné l’occasion à Vanessa, du « service clients de GEG » (Gaz et électricité de Grenoble) de m’écrire un mail pour me conseiller d’adopter les « gestes économes en énergie », afin d’ « éviter la coupure ».

  • Tous en chien pour le manque de neige

    Les prévisions météo, c’est comme les sondages : ça peut rendre les journalistes complètement ridicules. Nos stations de sport d’hiver ont encore dû subir en ce début d’hiver ce terrible terrorisme météorologique, qui les a privées de neige pendant toutes les vacances de Noël (il faisait même trop chaud pour faire tourner les sacro-saints canons à neige) : une véritable prise d’otage de la part de la nature. Face à cette terrible situation, les journalistes guettent les moindres signes d’espoir. Le 28 (...)

  • L’union sacrée pour les start-ups

    Chaque année, les start-upers du monde entier se retrouvent début janvier à Las Vegas, au salon CES (Consumer electronic show). Pendant quatre jours, les créateurs de l’e-monde de demain présentent leurs dernières applications inutiles ou dangereuses. Cette année, le nouveau Grand Guide de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a fait le déplacement et s’est extasié

  • Les aides à domicile devraient-elles créer une start-up ?

    « Ils veulent nous retirer le peu d’avantages qu’on a ». Ce jeudi 15 décembre, a eu lieu un événement rare : une grève d’aides à domicile

  • Quand je dis « start-up », vous dites « week-end » !

    À Grenoble les événements conviviaux autour des nouvelles technologies pullulent presque autant que la pyrale du buis. Pas une semaine ne se passe sans un « apéro pitch » (voir Le Postillon n°30), un « apéro entrepreneur », un « business club café », une soirée « beer & biz », ou autre moment liant alcool, high-tech et vénalité. Tenez par exemple, mi-octobre il y avait le « Start-Up Week-end », qui a réuni une centaine de personnes pendant 48 heures. Nos deux reporters, Bouquetin-Transpirant et Renard-Reniflant, se sont incrustés à la soirée d’ouverture et y ont même apporté leur touche espiègle. Où l’on voit que dans ce genre de moment, on peut proposer n’importe quelle idée de business, même les plus scandaleuses.

  • « Matrix, c’est un peu le monde que nous construisons »

    Deux losers du Postillon sont allés au start-up week-end (voir page précédente) pour faire une blague provocatrice : proposer de développer une puce sous-cutanée calculant tout ce que notre corps ingurgite, et qui enverrait les informations à notre assureur. Il y a bien eu quelques soupirs de dégoût, mais presque pas de réaction franchement hostiles. La plupart des objections qui ont suivi pointaient surtout des difficultés techniques ou le côté trop précurseur de cette idée arrivant « vingt ans trop tôt ». Mais cette idée est-elle si farfelue et avant-gardiste ? Les puces vont-elles prochainement proliférer dans le corps des humains ? Jusqu’où va nous mener la « santé connectée » ? Fin octobre, il y avait à Grenoble un salon international autour de l’Internet des objets. Où l’on a pu voir que notre blague provocatrice était en fait totalement crédible.

  • Secret à Clinatec : Un homme « implanté »

    Mais que fait la police ? En plein centre de Grenoble, un laboratoire mystérieux réalise depuis des années des recherches expérimentales dans le plus grand secret. Son nom de code ? Clinatec. Une clinique fondée par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) et le CHU (centre hospitalier universitaire) dont le but est de commercialiser des « innovations » pour agir sur les maladies du cerveau. Afin d’obtenir rapidement des résultats spectaculaires et de faire les gros titres de la presse, les responsables de cette clinique expérimentale n’hésitent pas à tenter des expériences aux résultats incertains sur des animaux ou des humains. Au printemps 2016, les équipes de Clinatec ont ouvert sur cinq centimètres le crâne d’un tétraplégique pour lui inclure un implant muni de dizaines d’électrodes. Mais l’expérience a complètement échoué et les chercheurs ont dû retirer le dispositif technique, laissant des séquelles inconnues au patient.

  • « Vous ne travaillez pas, vous faites du vélo »

    Jeunes, beaux, étudiants, et livreurs à vélo. Ils sont quatre-vingts à Grenoble à servir des repas grâce à l’entreprise Deliveroo. Vous les avez sans doute déjà remarqués : ils sont généralement habillés en vert fluo, et ont un gros cube derrière le dos. C’est « green », c’est frais, c’est une nouvelle « appli », c’est moderne, c’est smart. Et c’est aussi bien représentatif du business du XXIème siècle, de la précarité des « auto-entrepreneurs », des mirages de la nouvelle économie et des gros bénéfices qu’empochent certains. Car avant Deliveroo, il y avait Take Eat Easy, qui s’est cassé la gueule en juillet dernier, en ne payant pas ses livreurs. Comme dans tous les contes modernes, on se demande bien quelle est la morale.

  • « Je suis surtout au service de machines et d’algorithmes »

    C’est bien beau l’écologie, la solidarité ou le social, mais ça ne rapporte pas de fric. Un des axes de développement de la métropole grenobloise, c’est le « tourisme d’affaires ». « Les atouts de notre territoire sont nombreux, mais il faut aujourd’hui les rendre plus sexy pour faire en sorte de continuer à développer le tourisme d’affaires », pérore Fabrice Hugelé, vice-président de la Métropole à l’attractivité du territoire (Le Daubé, 22/09/2016). Le « tourisme d’affaires », c’est la transhumance saisonnière d’encravatés à Alpexpo où ils échangent sur les meilleurs business à développer. Quel est l’intérêt de ce genre de pince-fesse pour les simples habitants grenoblois ? Eh bien l’emploi, pardi ! Car le tourisme d’affaires, ça remplit les hôtels, et donc ça fait vivre des petites gens, valets de chambre, bagagistes-voituriers ou réceptionnistes. Tous ces braves gens sont-ils heureux de leur travail ? Est-ce qu’il s’agit de « boulots de merde » ? Le Postillon est allé papoter avec un réceptionniste de l’agglomération.

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