Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Réponse aux argumentocs sur les fermetures de bibliothèques

    La lutte contre le plan d’austérité se concentre surtout contre la fermeture des trois bibliothèques Hauquelin, Prémol (qui ont déjà fermé) et Alliance (qui devrait fermer au printemps 2017) et la suppression de treize postes dans le service des bibliothèques. Pour les justifier, la mairie utilise quelques arguments qu’il est facile de démonter.

  • Sauver des bibliothèques, un « conservatisme » ?

    Il y a cinq mois, la municipalité Piolle présentait un vaste plan d’austérité, déclenchant de multiples protestations. Depuis, malgré quatre conseils municipaux sous protection policière et des dissidences internes, les élus verts & rouges n’ont rien concédé du tout, et pas une seule des 102 mesures de ce « plan de sauvegarde » n’a été amendée. Alors que les opposants sont taxés de « conservatisme », cet épisode nous en apprend un peu plus sur ces alter-élus persuadés d’être du côté du Bien.

  • Hydrogène : désamorcer la pompe à conneries

    À Grenoble on n’a pas de pétrole, on n’a plus qu’une pile nucléaire, mais on a de l’hydrogène. Enfin, on aura ; enfin, peut-être, mais l’important dans la grande course à l’énergie, ce ne sont pas les résultats : c’est de participer en faisant beaucoup de bruit.

  • « La vérité et la transparence sont loin d’être la meilleure solution »

    Cet été, deux jeunes journalistes sont allés une semaine à Roybon, dans le but d’écrire un long papier sur le projet de complexe touristique Center Parcs (voir Le Postillon n°28 et n°29). Sans a priori partisans, ils voulaient rencontrer des pour et des contre, et tenter une publication dans la presse nationale (à l’époque, ils ne connaissaient pas le prestige du Postillon).
    Depuis un an et la suspension du projet à cause de décisions judiciaires, la pression médiatique est bien moindre dans les Chambaran. Mais ils n’ont pas mis longtemps avant de se rendre compte que les reporters n’étaient pas les bienvenus dans le village. Secrets, mensonges, menaces et insultes : il règne toujours une sacrée ambiance à Roybon.

  • « Quand on vient bosser, on a mal au bide »

    « Finalement à quoi a servi cette grève ? On a eu quelques reportages sur France 3, Place Gre’net ou Le Dauphiné Libéré, mais aujourd’hui, on reprend le travail et rien n’a changé. Et rien ne risque de changer dans le futur ». Elle est un peu dépitée, Maryline, mais toujours combative. Salariée du SIAO 38 (service intégré d’accueil et d’orientation du département de l’Isère), elle est une des voix qui répond au 115, le numéro d’urgence pour les personnes sans-abri ou en grande difficulté. Ce service est censé leur permettre de trouver une place dans un centre d’hébergement pour au moins une nuit. Sauf que – faute de places disponibles – ces demandes n’aboutissent quasiment jamais, et la situation empire de mois en mois.

  • Nouveau ! L’arbre à feuilles recollées

    Encore une innovation grenobloise ! Avez-vous déjà vu un arbre avec des feuilles fixées grâce à du fil de fer ? Non ? Eh bien faites le détour par la Cité des territoires, ce mini-campus regroupant dans le sud-grenoblois l’institut de géographie alpine (IGA) et l’institut d’urbanisme de Grenoble (IUG). Il s’agit d’une curiosité moderne absolument épatante. Tout commence le 3 novembre dernier.

  • Déjà un second procès !

    Avec le tribunal de Grenoble, nous avons un petit problème de coordination. Notre dernier numéro était sorti quelques jours avant le résultat de notre procès contre le maire de Pont-de-Claix Christophe Ferrari et sa directrice de cabinet Yveline Denat. Beaucoup de nos lecteurs ont donc appris par ailleurs que le 26 septembre, nous avons été condamnés à verser « 2 000 euros d’amende, dont 1 000 avec sursis », à « publier en une du journal et sur [notre] site internet le jugement », à verser (…)

  • Et si l’affichage sauvage renflouait les caisses de la ville ?

    On le sait : la mairie de Grenoble est à la recherche de sources de financement. Toujours à la pointe de l’innovation sociale, elle aimerait aujourd’hui ramener de la caillasse en faisant raquer les petites structures pratiquant l’affichage sauvage pour faire connaître leurs activités. Ainsi, le site internet Le Tamis (www.le-tamis.info, présentant « ce qu’il y a d’autre à Grenoble ») et le squat du 38, rue d’Alembert ont reçu des courriers du service « droits de voirie » de la ville leur (…)

  • Terres agricoles : des mensonges en béton

    Paroles, et paroles, et paroles, et... La préservation des terres agricoles, c’est comme l’amour. Il y a les grandes déclarations, et puis la réalité. Officiellement, tout le monde est pour l’agriculture de proximité et contre le bétonnage des terres agricoles. Aucun politicien, même « décomplexé », ne s’amuse à clamer qu’il meurt d’envie de mettre du béton à la place de champs nourriciers. Tenez, par exemple, la métropole de Grenoble. Tous ses responsables font des grandes déclarations pour (…)

  • Votation citoyenne : la mairie à qui perd gagne

    En octobre a eu lieu la première « votation citoyenne » autour des tarifs de stationnement (voir Le Postillon n°37 pour plus d’informations). Le comité de liaison des unions de quartier (Cluq) avait demandé via une pétition l’abrogation d’une délibération municipale augmentant les tarifs de stationnement, et l’organisation d’une concertation. Rien de très méchant, vu que cette promesse de concertation faisait partie des engagements de Piolle. Mais chacun sait que les engagements n’engagent (…)