Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Le Trièves se prend un vent

    Dans l’entre-deux guerres, le Trièves découvrait les charmes de l’électricité et Jean Giono venait y passer ses vacances. Presque un siècle plus tard, alors que la boulimie énergétique ne fait qu’enfler, Le Postillon envoie un de ses reporters dans ce charmant territoire du Sud-Isère pour enquêter sur un projet de grandes éoliennes. Citations de Giono, prises de position des « pour » et « contre », réflexions rafraîchissantes : voilà un nouveau reportage baroque.

  • Quartiers sud : la mairie à la limite du hors-jeu

    Fin avril, deux jeunes gens se sont fait descendre en pleine rue à Teisseire. Face à « l’insécurité » et à la guerre des gangs, certains veulent que l’armée investisse les quartiers. D’autres aimeraient juste pouvoir monter un club de football. Vous pensez que ça ne sert à rien ? On ne voyait pas non plus trop le rapport avant de rencontrer Youssef, le « maire du secteur 5 ». Il nous a raconté son projet, et sa colère contre la mairie qui ne l’aide pas.

  • La bête noire des robes noires

    Le 23 mai dernier, Me Bernard Ripert, ténor du barreau grenoblois, avocat historique d’Action Directe et ancien défenseur des complices de Carlos et d’Antonio Ferrara, était placé en garde à vue puis hospitalisé sous contrainte en hôpital psychiatrique. Une mesure qui a aussitôt suscité une levée de boucliers chez ses confrères. Ce nouvel épisode, le dernier en date d’une série d’incidents ayant opposé le barreau de Grenoble au parquet ces dernières années, a ainsi ravivé les tensions latentes entre avocats et magistrats. Au cœur de cette discorde, un homme cristallise particulièrement les critiques des robes noires : le procureur de la République Jean-Yves Coquillat, en poste depuis fin 2011 et à l’origine de l’interpellation de Me Ripert. Le Postillon l’a mis au banc des accusés.

  • Des grillages à poules contre les nuages toxiques !

    Les voisins de la plateforme chimique de Jarrie peuvent dormir tranquilles : les autorités viennent de mettre en place un PPRT (Plan de prévention des risques technologiques) pour donner l’illusion que tout est sous contrôle pour rassurer. Ce PPRT est tellement bien fait qu’il permet à un simple grillage à poules d’arrêter un nuage toxique.

  • « S’ils veulent faire péter l’usine, ce sera sans moi »

    La chimie dans le sud-grenoblois fête ses cent ans ! Youpi, Youpi ! Il paraît qu’elle est même un « tremplin de l’avenir ». Son passé est en tout cas toujours bien présent. Sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix, il y a une ancienne décharge interne de 76 500 tonnes de produits chimiques ! Tout ça a été déposé entre 1956 et 1979. On y trouve notamment, selon le site gouvernemental Basol, « 25 000 tonnes de déchets organiques chlorés », des « déblais contenant des traces de PCB ou d’isomères HCH » et même des « engins militaires enfouis ». De quoi faire un beau tremplin pour l’avenir : même la préfecture admet qu’il y a des « interactions entre les déchets présents dans la décharge et les eaux souterraines ». Slurp. Trente-sept ans après, les différents responsables (l’entreprise Rhône-Poulenc, puis Rhodia et maintenant Solva y) ont soigneusement évité de s’en préoccuper jusqu’à cet automne. Depuis, Rhodia est en train de tester une solution de « remédiation ». L’idée est d’injecter du béton sous la décharge pour contenir les résidus... Comme pour les déchets nucléaires (voir l’article « Irradié, puis radié » dans Le Postillon n°24), la gestion de la merde est confiée à des entreprises sous-traitantes, qui elles-mêmes sous-traitent à d’autres entreprises, qui embauchent des intérimaires. Les responsabilités sont ainsi diluées, les coûts amoindris et les personnes embauchées trop contentes d’avoir du travail pour s’inquiéter du respect des normes de sécurité. À part Yves, qui a décidé de démissionner après avoir travaillé sur ce chantier pendant trois semaines. Chauffeur de poids-lourd, il était embauché en intérim par la petite entreprise Duranton Travaux Publics, qui sous-traite pour Solétanche Bachy, une filiale de Vinci, elle-même embauchée par Rhodia Chimie. Son témoignage raconte les manquements quotidiens à la sécurité sur un site classé Seveso 2.

  • « Le milieu du journalisme est une caste »

    En 2009, quand on a débuté Le Postillon, on était de jeunes idéalistes énervés prompts à tout critiquer. Entre autres cibles, on s’acharnait sans retenue sur le quotidien local habilement surnommé Le Daubé. Dans les quatre premiers numéros, on a publié un feuilleton intitulé Pourquoi Le Daubé est‑il daubé ?, dont on a fait un livre paru aux éditions Le monde à l’envers en 2010 (toujours disponible). Depuis on a vieilli, alors comme tout le monde on est devenu un peu plus sage et raisonnable. Et on se surprend à avoir de plus en plus de tendresse pour le tenant du monopole de l’information locale. Jusqu’à recevoir en service presse un livre, Confessions d’un journaliste, écrit par un certain Patrick Morceli (paru début 2016 aux éditions Phénix d’Azur). Ce monsieur, qui a travaillé pendant quinze ans pour Le Daubé, n’est pas soupçonnable d’être un post‑adolescent immature. Et pourtant son jugement envers son ancien employeur n’est pas très affectueux. Son livre, qui s’inspire de ses huit premières années au journal où il a été tour à tour correspondant local de presse, chroniqueur littéraire ou rédacteur d’agendas, est en revanche très instructif sur l’exploitation quotidienne nécessaire au fonctionnement de la presse locale. Discussion avec un ex‑membre du prolétariat du Daubé.

  • Et à la fin, c’est les robots qui gagnent

    Les Zlatan Ibrahimovic et Alberto Contador de demain seront-ils des robots ? Comme presque tous les autres domaines, le sport est petit à petit colonisé par les robots. Le 19 mai dernier, une « battle de robots » était organisée dans un gymnase du campus. Voici un compte rendu de cette joyeuse après-midi, écrit par un véritable humain garanti sans aucun algorithme.

  • Qui s’y frotte, s’y pique

    « Si ça frotte, c’est peut-être qu’on est au bon endroit ». Dans une interview au Petit Bulletin (5/04/2016), Éric Piolle et Corinne Bernard défendent la politique culturelle menée par la mairie de Grenoble avec une rhétorique bien pratique. La fermeture des bibliothèques ? Ça « frotte », donc on est « au bon endroit » ! En attendant d’aller bouquiner dans les bibliothèques menacées, Le Postillon a scruté deux autres « bons endroits », où ça a bien frotté ces derniers mois. Attention, ça pique !

  • Édito

    Au Postillon, c’est surtout l’été qu’on fait des cadeaux. Non seulement, on vous invite à un « vernissage judiciaire » pour fêter notre premier procès, le 29 juin prochain, devant le palais de justice, avec petits fours et vin d’honneur (voir en dernière page). Mais en plus, on vous offre un numéro « spécial été » avec quatre pages supplémentaires, et en couleur avec ça. Bon, forcément tout ça a un coût. Alors, avec pour seule préoccupation votre satisfaction, la noblesse du journalisme et notre compte en banque, on vend ce numéro trois euros au lieu de deux.

  • Mission : sauver Rambo

    Vous l’avez sûrement déjà croisé dans les rues de Grenoble. Son sourire doit vous dire quelque chose. Presque toujours torse nu (même l’hiver), il déambulait quasiment toute la journée et s’arrêtait des fois sur un trottoir pour danser sur le son de son fidèle ghetto-blaster. Il devait son surnom à sa musculature impressionnante : le « Rambo de Grenoble ».

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