Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Linky rira le dernier ?

    Pour tous leurs promoteurs, les compteurs intelligents sont incritiquables car ce sont « des éléments indispensables à la transition énergétique ». Sous-entendu : on en a besoin pour sauver la planète, alors ceux qui s’y opposent n’ont vraiment rien compris. D’ailleurs, même les élus écolos grenoblois sont pour, c’est dire.

  • L’école du Grand Châtelet tient à son image

    Vieux quartier populaire du sud-est grenoblois, où cohabitent depuis des décennies Gitans sédentarisés, Italiens et Maghrébins, l’Abbaye a longtemps traîné une réputation sulfureuse. Dans les années 70, 80 et 90, le quartier était ainsi considéré comme l’un des hauts lieux de la pègre locale, la célèbre « bande de l’Abbaye » défrayant la chronique criminelle à coups de règlements de compte sanglants. Une mauvaise image qui a également collé aux basques - à moindre échelle bien sûr - de l’école du Grand Châtelet. Confrontée à une violence récurrente et un absentéisme record chez les élèves, la seule école primaire du secteur est même passée à deux doigts de la fermeture. Dos au mur à son arrivée, en 2005, le nouveau directeur a alors lancé une expérience pédagogique unique en France : l’apprentissage par l’audiovisuel, de la maternelle au CM2. Onze ans plus tard, la réussite est incontestable, en terme de résultats scolaires comme d’assiduité, et l’école est devenue une référence grâce aux nombreux prix remportés par ses classes. Pourtant, le projet est aujourd’hui menacé de disparition, la faute au désengagement financier de la Ville qui supprime le poste de l’animatrice audiovisuel. Une décision lourde de conséquences selon les parents d’élèves et habitants du quartier, partagés entre surprise et consternation.

  • Archéologie du fait divers

    Au tournant du XXIe siècle, un petit objet proliféra à la surface de la Terre. Les humains se mirent subitement à installer partout ce qui portait le nom de « caméra de vidéosurveillance » : pouvant être allongé ou arrondi - voire de forme conique -, de quelques dizaines de centimètres tout au plus, cet engin avait pour but de filmer en permanence tout ce qui passait à proximité.

  • Au Village Olympique, on en fait des caisses pour la ministre

    Des voitures enlevées par la fourrière sans motif apparent, des explications confuses des policiers... Tout ceci s’est déroulé au moment de la visite à Grenoble de la nouvelle secrétaire d’État à la politique de la ville, Hélène Geoffroy, le 19 février. Un événement qui n’en est plus vraiment un depuis les émeutes de 2010, tant les ministres ont fait du passage à la Villeneuve et au Village Olympique une étape incontournable de tout déplacement isérois.

  • La palme du fayot

    On vient de lancer cette « palme du fayot », mais elle fait déjà trembler dans les chaumières. Guy nous écrit plein de prudence pour nous prévenir : « Je viens de publier sur mon blog (http://blog-de-guy.blogspot.fr) mon avis habituel sur votre dernière parution en espérant ne pas entrer dans la catégorie ‘‘fayot de la saison’’ car je me trouve, le temps passant, de plus en plus indulgent, bien que toujours ‘‘éligible’’ à une session de redressement idéologique car toujours en désaccord psycho rigide avec l’anonymat, très internet style, de beaucoup de rédacteurs ».

  • La « décroissance » de Piolle, toujours très attractive pour les capitalistes

    C’est devenu un petit rituel. Depuis longtemps, Grenoble truste les meilleures places de classements nationaux ou internationaux des « villes les plus mieux innovantes », des « métropoles trop éco-kiffantes », des « endroits où tous les étudiants veulent venir chiller »...

  • Sifflera bien celui qui se fera siffler le dernier

    Michel Destot est de retour : tremblez, braves gens ! Il a même écrit une lettre, distribuée à certains Grenoblois, et répondu une pleine page d’interview dans Le Daubé (15/02/2016). Il en profite pour dire tout le mal qu’il pense d’Éric Piolle et fanfaronner : « Moi en dix-neuf ans de mandat, je ne me suis jamais fait siffler lors d’une réunion. Vous vous rendez compte le niveau d’incompréhension, quand on arrive à une situation où le maire se fait siffler. »

  • Des « voisins vigilants », aussi chez les communistes

    Dans un document interne à la mairie communiste de Fontaine (« orientations pôle sécurité et tranquillité publique »), on apprend la future « mise en place d’une participation citoyenne dénommée Vigilance citoyenne ayant pour objet d’apporter une action de proximité aux missions de tranquillité publique et la complémentarité au service de médiation et de prévention voire de la police dans la lutte contre la délinquance, des vols, cambriolages, agressions, etc. »

  • Grenoble, ville de « Demain » et... de Bouygues

    Eric Piolle et son équipe adorent le film Demain, documentaire écolo-gentil cartonnant en salle. Ils en parlent à fond sur les réseaux sociaux. Une des adjointes, Maryvonne Boileau, a proposé à l’ancien maire Destot d’aller voir ce film pour avoir un débat autour de leur vision de la ville. L’équipe municipale a même commandé une séance au Méliès le 28 avril prochain pour montrer le film à certains salariés municipaux. D’ailleurs, comment s’empêcher de faire un lien entre le titre de ce film et l’opération de communication « Grenoble, ville de demain », lancée depuis le début de l’année par la mairie ?

  • Le Magasin doit-il fermer boutique ?

    Il paraît qu’Éric Piolle cherche à faire des économies. Résolument constructif, Le Postillon a décidé de lui donner des idées : pour ce numéro, nous lui proposons d’économiser les 200 000 euros que la mairie de Grenoble donne au bien nommé Le Magasin, le Centre national d’art contemporain. J’avoue être un peu embêté : j’ai plusieurs amis œuvrant dans l’art contemporain. Je ne voudrais pas qu’ils prennent cet article pour une charge bête et méchante contre leur passion. C’est vrai, j’ai depuis longtemps plein de préjugés idiots sur l’art contemporain, du genre « oui ben ça un enfant de huit ans pourrait le faire », ou « art comptant pour rien, ahahah ». Mais ce que j’ai découvert en m’intéressant au Magasin va bien au-delà de mes préjugés : il s’avère que ce milieu est pourri jusqu’à la moelle. Bien loin d’une vision romantique de l’art, le Magasin est une des places fortes du marché de l’art, forcément en proie à des enjeux de pouvoir et de gros sous. La grève récente des salariés puis le licenciement du directeur montrent que depuis vingt ans, les problèmes de gestion du personnel dénoncés ne sont pas traités. Si le présent est pourri, ni le passé (une précédente directrice a détourné plus de deux millions de francs), ni l’avenir (le trésorier actuel fait aussi du business dans l’art), ne permettent d’affirmer qu’une telle structure ait un intérêt public qui justifierait les 1,2 millions euros d’argent public qu’elle reçoit. C’est bien loin de ce genre de lieu que l’art pourra être désirable et utile, c’est-à-dire questionner et critiquer la marche du monde.

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